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Le fruit de l’Esprit (3)


La fidélité
La douceur
La maîtrise de soi


La fidélité

            « Confie-toi en l'Eternel et pratique le bien; habite le pays, et repais-toi de fidélité, et fais tes délices de l'Eternel : et il te donnera les demandes de ton cœur » (Ps. 37 : 3-4).
            « Ils proclament chacun sa bonté ; mais un homme fidèle, qui le trouvera ? » (Prov. 20 : 6).

            La septième saveur du fruit de l'Esprit est la fidélité. Dans la Bible, il est dit plusieurs fois que Dieu est fidèle (Deut. 32 : 4 ; Es. 49 : 7 ; 1 Cor. 1 : 9 ; 10 : 13 ; 2 Cor. 1 : 18 ; 1 Thes. 5 : 24 ; 2 Thes. 3 : 3 ; Héb. 10 : 23...), c'est-à-dire qu'Il est vrai, qu'Il tient ses promesses et qu'Il accomplit ce qu'Il dit. Aussi pouvons-nous mettre notre confiance en Lui et nous appuyer sur sa Parole, et à notre tour être fidèles à nos engagements, à la parole donnée, fidèles dans nos relations, et être de fidèles administrateurs pour tout ce que Dieu nous a confié (1 Cor. 4 : 2).
            Cette fidélité va de pair avec la foi, la confiance en Dieu, car nous n'avons pas de force en nous-mêmes. D'ailleurs, le mot traduit dans ce verset par « fidélité » contient les deux pensées (fidélité et foi). C'est parce que Dieu est fidèle que nous pouvons Lui faire confiance, avoir foi en Lui, et cette confiance nous donne la force d'être fidèles.
            Mais la fidélité pourrait ne pas toujours être bonne. Comme chrétiens, nous devons nous interroger : ce que nous pensons être de la fidélité, est-ce le fruit de l'Esprit ou un simple attachement à notre éducation, à des traditions, au poids de la société, à la peur des autres, à des liens d'amitié parfois malsains ?
            C'est bien à Jésus que doit aller notre fidélité. Elle est alors confiance absolue dans son amour. Ses résultats se manifestent par une bonne conscience, source de paix et de sérénité, et, par un témoignage, fruit de l'Esprit, qui montre nos liens de communion avec le Sauveur.


La douceur

            « L'Eternel n'était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, du feu : l'Eternel n'était pas dans le feu. Après le feu, une voix douce, subtile » (1 Rois 19 : 11-12).
            « Je suis débonnaire (ou : doux) et humble de cœur », a dit Jésus (Matt. 11 : 29).

            La huitième saveur du fruit de l'Esprit est la douceur. Nous la montrons trop rarement : elle exclut toute forme de brusquerie, de dureté, d'amertume. Elle procure un sentiment de sécurité et de réconfort.
            Dieu est un Dieu plein de douceur, sa voix est « douce, subtile », et sa douceur se manifeste par son amour et sa compassion envers nous. Il nous parle et même nous corrige avec douceur (Jér. 30 : 11). Si nous connaissons la douceur de Dieu, nous pourrons en donner quelques reflets, avec le secours de l'Esprit Saint.
            Dans le Nouveau Testament, la douceur est souvent associée à l'humilité, à la modération (Eph. 4 : 1-2), au fait de ne pas insister sur ses droits. On ne peut pas être doux si on est orgueilleux.
            Dans deux domaines, amis chrétiens, nous devrions particulièrement faire preuve de douceur : lorsque nous sommes en position d'autorité ou de force, que ce soit dans le cadre familial, dans les relations professionnelles, ou même dans les réunions chrétiennes ; et lorsque nous parlons de notre foi à des personnes qui en sont encore éloignées. Ne les prenons pas de haut ! Ce ne serait pas une preuve de douceur (1 Pier. 3 :15), mais au contraire le signe d'un orgueil déplorable. Certaines personnes ont traversé des périodes difficiles et se sont éloignées de la foi. Soyons pour elles des aides pour que la petite flamme continue de briller (Gal. 6 : 1). Et souvenons-nous de ce verset : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes » (Phil. 4 : 5). La douceur n'est-elle pas un des caractères de Jésus ? (voir 2 Cor. 10 : 1).


La maîtrise de soi

            « L'homme qui ne gouverne pas son esprit est une ville en ruine, sans murailles » (Prov. 25 : 28).
            « Joignez à votre foi, la vertu ; à la vertu, la connaissance ; à la connaissance, la maîtrise de soi ; à la maîtrise de soi, la patience » (2 Pier. 1 : 5-6).

            Les premiers aspects du fruit de l'Esprit que sont l'amour, la joie, la paix, orientent nos pensées vers Dieu. La patience, la bienveillance, la bonté, la douceur, la fidélité sont plutôt en relation avec notre prochain. La maîtrise de soi est une force intérieure produite par le Saint Esprit qui nous permet de vivre avec sagesse et modération. Il faut cette énergie spirituelle donnée par Dieu pour « être sage quant au bien et sans compromis avec le mal » (Rom. 16 : 19).
            La maîtrise de soi sera utile au croyant dans tous les domaines de sa vie : ne pas abuser de la nourriture, de la boisson, des plaisirs... Mais elle est aussi cette force spirituelle qui lui permettra de ne pas céder à tout ce qui pourrait ternir son témoignage de croyant : traits de caractère, passions difficiles à contrôler et dont il souffre… Dans le vécu journalier, la maîtrise de soi, fruit de la vie nouvelle qu'il a reçue de Christ, lui permettra d'éviter bien des pièges que lui tend cette racine de péché qui est encore en lui.
            La maîtrise de soi aide aussi à trouver la vraie harmonie selon Dieu entre les attentes du corps et celles de l'âme. « Voulez-vous que votre corps obéisse à votre esprit ? Alors laissez votre esprit obéir à Dieu », disait Saint Augustin. Une saine maîtrise de soi se soumet à l'autorité de Christ dans chaque domaine de la vie. Elle encadre et protège la vie du chrétien, elle n'est pas une loi qu'il s'impose. Bien au contraire : « Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit » (Gal. 5 : 25).


« La Bonne Semence » (juin 2019)  www.labonnesemence.com