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Le sacrifice d’Isaac, image du sacrifice de Christ

 

            « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Gen. 22 : 2).

            La parole adressée à Abraham - « Prends ton fils » - nous rappelle que Dieu « n'a pas épargné son propre Fils » (Rom. 8 : 32). Puis il est dit à Abraham de prendre son « unique », ce qui nous parle aussi de l'amour de Dieu qui « a donné son Fils unique » (Jean 3 : 16). Enfin, il est dit à Abraham : « celui que tu aimes ». De même, Christ est le Fils que le Père aime (Jean 3 : 35). Il est significatif que cette expression de Genèse 22, où l'on trouve la première mention de l'amour dans la Bible, soit en relation avec une scène qui présente symboliquement l'amour de Dieu le Père pour le Fils.
            Même si Isaac, contrairement à Christ, ne savait pas qu'il serait lui-même la victime offerte en sacrifice (v. 7), nous ne trouvons chez lui aucune parole de plainte, ni aucun mouvement de résistance quand il est lié sur l'autel. Il est caractérisé par une parfaite soumission - belle image de la parfaite obéissance de Christ au Père. En outre, pendant le voyage, le bois de l'holocauste est porté par Isaac, tandis que le feu et le couteau sont dans la main d'Abraham (v. 6). Cela est précisé et a une portée symbolique. Tout au long des années de son ministère, le Seigneur gardait en Lui la connaissance de sa mort à venir ; l'ombre de la croix était projetée sur chaque pas de son chemin. Il a été permis aux hommes de crucifier le Seigneur, mais le feu et le couteau, parlant du jugement et de la mort, étaient dans les mains de Dieu.
            Dans tous les sacrifices, la victime était d'abord égorgée puis placée sur l'autel. Ici, Isaac est d'abord lié « sur l'autel, sur le bois » (v. 9) qu'il avait porté, avant que le couteau ne soit levé pour le tuer : le sacrifice devient ainsi un type saisissant de Christ acceptant de se laisser clouer sur la croix avant d'être atteint par le jugement de Dieu à cause de nos péchés. Mais tous les types sont bien en deçà de la réalité. A la place d'Isaac, la mort atteint le bélier retenu à un buisson. A la croix, aucune main ne s'est avancée pour arrêter le pouvoir de la mort. L'amour du Père n'a pas épargné le Fils, et l'amour du Fils s'est soumis à la volonté du Père.


D’après H. Smith - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (23/02/2019) –  www.labonnesemence.com