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LES PREMIERES ETAPES DU SERVICE D'ELIE


Elie, homme de prière, préparé par Dieu à délivrer un message au roi Achab
Elie au torrent du Kerith, pour y recevoir de Dieu seul la réponse à ses besoins

Elie manifestant les caractères d'un « homme de Dieu » à Sarepta

 

            Elie, dont le nom signifie « son Dieu est l’Eternel », est, après Moïse, le premier grand prophète dans l’Ecriture. Il se tient avec révérence dans la lumière devant Dieu, prêt à obéir à ses instructions. Son attitude est celle d’un serviteur fidèle.


Elie, homme de prière, préparé par Dieu à délivrer un message au roi Achab

            Préparé en secret, « Elie, le Thishbite, d’entre les habitants de Galaad », apparaît soudain devant le roi Achab et délivre hardiment son message : « L’Eternel, le Dieu d’Israël, devant qui je me tiens, est vivant, qu’il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17 : 1). Une famine, du fait de la sécheresse, désolera le pays. On comprend que ces paroles du prophète sont le fruit d’une communion habituelle avec Dieu. Sa vie est sanctifiée ; il marche avec Dieu, et il est béni à cause de sa relation constante avec Lui.
            Ne négligeons pas le jugement de nous-même si nous avons cet heureux désir de maintenir de douces relations avec le Seigneur. Près de Lui, nous réalisons mieux tout ce qu’Il fait pour nous – et en nous ! Dans la dépendance du Saint Esprit nous apprenons à mieux connaître la paix et l’amour de Dieu. Soyons obéissants, restons soumis à l’enseignement de sa Parole.
            Elie a été envoyé vers un tyran dont la Parole dit qu’il a fait plus que tous les rois qui avaient été avant lui, « pour provoquer à colère l’Eternel, le Dieu d’Israël » (1 Rois 16 : 33). « Certainement, il n’y eut point de roi comme Achab, qui se vendit pour faire ce qui est mauvais aux yeux de l’Eternel, sa femme Jézabel le poussant » (21 : 25). Il l’avait prise pour être sa femme, elle venait de Sidon !
            Le prophète annonce un jugement d’une ampleur peu commune : « ni pluie ni rosée » durant les années à venir ! Ce terrible châtiment est la conséquence de l’affreux péché chronique d’Israël. Dans sa bonté, Dieu avertit, sans se lasser, ceux qu’Il a choisis et qui sont les objets de sa sollicitude. Elie espérait qu’ils écouteraient enfin les appels de Dieu à la repentance ; or hélas, ils se détournaient de plus en plus de Lui.
            Nous pensons à d’autres serviteurs qui ont adressé en vain des appels au peuple de Dieu. Jérémie, dans ses lamentations, les supplie, devant la ruine complète, de se joindre à lui. Il dit : « Recherchons nos voies, et scrutons-les, et retournons jusqu’à l’Eternel. Elevons nos cœurs avec nos mains vers Dieu dans les cieux » (Lam. 3 : 40). Osée aussi exhorte : « Venez, retournons à l’Eternel, car lui a déchiré, et il nous guérira ; il a frappé, et il bandera nos plaies » (6 : 1).
            Il faut réaliser que ces appels pressants de l’Ecriture s’adressent aujourd’hui aussi à nos consciences. La chrétienté connaît, à sa honte, un déclin profond. Il faut reconnaître et confesser que nous sommes « embourbés » dans une iniquité incompatible avec une communion heureuse avec notre Dieu. Il faut se repentir et crier au Seigneur ! Il est notre seul recours. Avec son aide, nous céderons moins souvent à nos « tendances », telles que, par exemple, l’insouciance, la paresse ou pire encore, une indifférence croissante devant notre état d’éloignement. Il y a de grands obstacles au réveil que Dieu veut opérer au milieu des siens. Il nous faut être réveillés d'abord pour retrouver le « premier amour » (voir Apoc. 2 : 4). Ne cherchons pas à « plaire à nous-mêmes » (Rom. 15 : 1), et ne laissons pas la tiédeur spirituelle nous envahir davantage, souvent par crainte de la moquerie et de l’opprobre.
            La fermeté d’Elie, au moment où il rend son témoignage clair devant cet homme sanguinaire peut surprendre. La Parole dit qu’il avait « les mêmes penchants que nous » (Jac. 5 : 17), mais cette même épître donne la clé de son attitude résolue : c’était un homme de prière ! Aussi, après avoir ainsi parlé à Achab, de la part de Dieu, il prie instamment pour qu’il ne pleuve pas. En réponse à sa foi fervente, il ne tombe pas de pluie durant trois ans et demi. Puis il discerne quelle est maintenant la volonté de Celui qui lit dans les cœurs et il prie à nouveau : la pluie tombe alors en abondance du ciel et la terre produit son fruit (v. 18). Elie était un croyant dépendant, il cherchait constamment à discerner la pensée divine et à obéir. Sommes-nous dans les mêmes dispositions ? Nous savons que si nous demandons à Dieu quelque chose qui est « selon sa volonté », Il nous écoute (1 Jean 5 : 14 ; Matt. 7 : 7-8).


Elie au torrent du Kerith, pour y recevoir de Dieu seul la réponse à ses besoins

            Elie a rendu le témoignage que Dieu attendait de lui. En obéissance à la volonté de l’Eternel, il doit se retirer. La Parole de Dieu lui est envoyée : « Va-t-en d’ici, et tourne-toi vers l’orient... ». Il doit se cacher à proximité du torrent du Kérith, près du Jourdain (1 Rois 17 : 3). C’était un torrent puissant, mais il va bientôt devenir un ruisseau, par la volonté de Dieu. Dieu dit à Elie de boire de cette eau et Il commande aussi à des corbeaux de venir régulièrement le nourrir (v. 4).
            Ainsi, parfois, de grands changements peuvent survenir dans notre vie. Plaçons, avec foi, toute notre confiance en Dieu. Le Seigneur nous recommande d’agir ainsi (Matt. 6 : 31, 34). Celui qui est notre Père a d’immenses ressources. Pour accomplir ses desseins, Il « choisit » souvent également des moyens insoupçonnés (1 Cor. 1 : 27-29). Il s’en sert, dans son amour, au moment convenable, pour bénir ses enfants. Voyez, par exemple, l’intervention surprenante, mais couronnée de succès, du neveu de l’apôtre Paul auprès d’un centurion romain, que Dieu avait certainement « préparé » (Act. 23 : 16-21). Aussi la bonté souveraine du Seigneur est-elle et sera, à juste titre, l'un des « thèmes » de la louange des rachetés, durant l’éternité.

                        Oui, tes rachetés seuls, dans leur sainte allégresse,
                        
Chanteront tes bontés, béniront ta tendresse.
                        
Tu les acquis, Jésus, par ton sang précieux.
                        
Ils seront pour toujours avec toi dans les cieux.

            
Les corbeaux sont bien connus pour leur voracité et le peu de soins apporté à leurs petits – dont Dieu, lui, s’occupe (Job 4 : 18-19 ; 39 : 3 ; Ps. 147 : 28). Obéissants ici à un ordre divin, ils apportent régulièrement au prophète du pain et de la chair - matin et soir ! Elie reçoit aussi certainement sur le plan spirituel des eaux fraîches et rafraîchissantes : elles viennent de loin – directement du ciel (Jér. 18 : 14).
            Parfois, un chrétien comprend que Dieu lui donne l’ordre de « se montrer », ou au contraire de « se cacher ». S'il convient de se cacher, chercher à « paraître » à ce moment-là serait une faute. Jésus est pour chacun des siens, à cet égard aussi, un modèle parfait. Il se tenait parfois à l’écart de la foule, seul avec son Père, souvent sur la montagne (Matt 5 : 1 ; 14 : 23 ; Luc 9 : 28). Toutefois, même pendant cette courte « retraite » si précieuse, Il restait toujours prêt à répondre aux appels des autres (Marc 6 : 31-33). Cherchons également à rester le plus possible disponibles pour servir nos frères. Que nous vivions ou mourions, nous sommes au Seigneur (Rom. 14 : 7-8).

            Cependant le bruit mélodieux de l’eau du torrent faiblit et, finalement, le Kérith est totalement à sec. Dans une situation similaire, chacun doit se souvenir que « l’affliction ne sort pas de la poussière » et que « la misère ne germe pas du sol » (Job 5 : 6). C’est Dieu qui, dans son amour, permet pour notre formation spirituelle ces moments éprouvants. Soyons assurés que son cœur contrôle chaque mouvement de sa main.
            Très souvent, nous ne saisissons pas immédiatement ce que Dieu veut nous enseigner par l'épreuve qu'Il permet, ni quels sont ses motifs pour agir ainsi. Le Seigneur juge bon de faire éprouver aux siens la précarité des choses d’ici-bas. Il décide alors qu’un « torrent » bien agréable, sèche. Ne cherchons pas à découvrir aussitôt ses motifs. Un cantique souligne que « le mystère de toutes choses nous sera révélé là-haut » ! Sur la terre, les « pourquoi » sont fréquents. Au ciel, nous comprendrons avec reconnaissance et adoration que le chemin choisi par Dieu était le meilleur - et à Sa gloire. Nous devons nous conduire moralement comme des « pèlerins » de passage ici-bas. Appliquons-nous à courir avec joie, droit au but ! Ne nous laissons pas arrêter d’une manière ou d’une autre.


Elie manifestant les caractères d'un « homme de Dieu » à Sarepta

            L’Eternel dit à son serviteur : « Lève-toi, va-t-en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et tu habiteras là ; voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir (1 Rois 17 : 9) ; dans ses soins vigilants à l’égard d'Elie, Dieu avait préparé cette veuve.
            L’ordre reçu par Elie est précis. En un temps de disette, il y a un endroit - parfois, comme celui-ci, très inattendu - où la nourriture spirituelle indispensable pour notre âme est encore dispensée. Dieu a toujours égard à la « faim » de l’homme et veut, dans sa grâce, y répondre. La faim éprouvée par notre « corps » ne donne qu’une faible idée de celle de notre âme.
            Dans la Parole de Dieu, Sidon est associée à l’idolâtrie (Es. 23 ; Ezé. 28). Elie y est pourtant envoyé et nourri par une veuve. Aucune autre veuve en Israël n’était prête à le recevoir durant toute cette famine (Luc 4 : 25-27). Une veuve n’a souvent guère de ressources, et celle de Sarepta ne faisait pas exception. Cependant toutes les veuves, où qu’elles se trouvent, sont les objets d’une grâce particulière de la part de Dieu et peuvent s’attendre à ses soins. Il dit : « Que tes veuves se confient en moi » (Jér. 49 : 11).

            La distance était grande du Jourdain à la ville étrangère de Sarepta. Mais, toujours plein de confiance dans le Seigneur, Elie part aussitôt. Laissons-nous aussi conduire par Dieu ; ses pensées ne sont pas les nôtres, et nos voies ne sont pas les siennes. Ses voies sont élevées au-dessus des nôtres, « comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre » (Es. 55 : 8-9 ! « Il sait si bien ce qu’il me faut ; sur son amour je me repose », affirme un cantique. Il sait parfaitement où Il veut nous conduire : au port désiré (Ps. 107 : 30).

             Te laisser seul agir et nous tracer nos voies, Dieu de paix, Dieu d’amour !
             
Trouver auprès de toi la source de nos joies, à tout instant du jour !
             
Et lorsque nous voyons, isolés, sans défense, quelque danger surgir,
             
Cherchant un sûr abri dans ta seule présence, te laisser seul agir !

            Arrivé à l’entrée de la ville, Elie se trouve en présence de la veuve dont l’Eternel lui a parlé : elle est en train de ramasser un peu de bois. Il crie et lui demande un peu d’eau à boire. Disposée à l’avance, elle s’éloigne pour aller en chercher. Il la prie de lui apporter aussi un morceau de pain (v. 10-11), ce qui conduit la veuve à lui confier qu’elle manque totalement des aliments indispensables au maintien de la vie.
            Elle avait probablement reconnu à son costume et à son langage qu’il était israélite. Elle lui dit : «  L’Eternel ton Dieu est vivant, que je n’ai pas un morceau de pain cuit, rien qu’une poignée de farine dans un pot, et un peu d’huile dans une cruche ; et voici, je ramasse deux bûchettes, afin que j’entre, et que je prépare cela pour moi et pour mon fils ; puis nous le mangerons et nous mourrons » (v. 12). Son langage est pathétique, on sent l’étendue de son découragement.
            La farine dans l’Ecriture est une figure de Christ et l’huile évoque toujours le Saint Esprit, mais tout cela cette étrangère l’ignore. On ne peut pas concevoir de plus grande indigence. Elle semble arrivée « au dernier tournant », à la dernière extrémité - en tout cas, elle le croit. Dans son état, son horizon se limite à la terre et à sa mort prochaine, comme celle de son fils. Or justement, à ce moment-là, Elie lui demande à être nourri premièrement (v. 13) ! Est-ce de l’égoïsme de sa part, ou un manque de compassion dans son cœur ? Veut-il faire passer ses propres besoins avant ceux de ces deux malheureux, entièrement dénués de tout ? Il n’y a rien de semblable dans les pensées d’Elie ;  mais il sait que cette femme doit être mise à l’épreuve, ce qui montrera les dispositions réelles de son cœur. Elle ne connaît pas encore le Dieu de la résurrection ! Elle le connaîtra bientôt.
            « Ne crains point », lui dit le prophète ; il l’encourage par cette parole extrêmement précieuse, qui revient très souvent dans l’Ecriture. Il lui dit ensuite : « Va, fais selon ta parole ; seulement fais-moi premièrement de cela un petit gâteau, et apporte-le-moi ; et, après, tu en feras pour toi et pour ton fils » (v. 13). Quelle promesse contiennent les paroles d’Elie !
            Notre foi est souvent mise à l’épreuve ; elle devient alors visible pour tous ceux qui nous entourent. Au chapitre 22 de la Genèse, la pensée que Dieu aurait envisagé de retirer Isaac aux affections de ses parents, ne devrait même pas nous effleurer ! En réalité, Il désirait que la foi de ce patriarche soit un témoignage extraordinaire rendu à sa gloire. Après cette terrible mise à l'épreuve, Il dit à Abraham : « Maintenant je sais que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (v. 12, 16-18). La soumission de son fils Isaac, dans cette circonstance, est mise en évidence (v. 7-10).
            A la veuve de Sarepta, Elie fait connaître une promesse qui a si souvent encouragé des croyants dans le dénuement : « Car ainsi dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, le pot de farine ne s’épuisera pas, et la cruche d’huile ne manquera pas, jusqu’au jour où l’Eternel donnera de la pluie sur la face de la terre » (v. 14). Telles sont les ressources inépuisables de Dieu envers les siens ; leur foi repose sur de précieuses certitudes !

            Malgré sa situation apparemment désespérée, la veuve se montre disposée à donner le peu de nourriture qu'il lui reste à celui qui vient de lui apporter, de la part de Dieu, des paroles d’encouragement. Elle pressent probablement qu’Elie est porteur de la Parole du Dieu d’Israël. Selon la promesse de Dieu, elle mangera à sa faim, de même que son fils et le prophète, une année entière. Elle puise librement, au fur et à mesure de ses besoins, dans cette poignée de farine et ce reste d’huile (v. 15-16) !
            Cette veuve a ainsi appris l’immensité des ressources divines ; elles sont à la disposition d’une personne que la mort menace. Mais Dieu l’appelle à faire - comme les autres croyants - une expérience plus magnifique encore. Son fils tombe gravement malade et meurt (v. 17). Alors elle dit à Elie : « Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour mettre en mémoire mon iniquité et faire mourir mon fils » ? (v. 18). Elle a maintenant affaire avec la mort et Dieu l’amène à reconnaître que « la mort est le salaire du péché » (Rom. 6 : 23).
            Chacun sait que la mort l’atteindra - si le Seigneur ne vient pas auparavant prendre auprès de Lui les rachetés : ils attendent son retour ! Toutefois, n’oublions pas la puissance actuelle de la mort sur les pécheurs (Héb. 2 : 15), et aussi qu’après la mort vient le jugement (Héb. 9 : 27). Il faut suivre le chemin de l’ombre de la mort, faire l’expérience de la veuve et apprendre l’étendue et la puissance de la grâce de Dieu. Il fallait que son fils meure, pour que la veuve apprenne à connaître la puissance de la résurrection qui délivre de la mort.
            Cette scène, comme tant d’autres, tourne avant tout nos pensées vers Christ. Notre Sauveur, comme Homme ici-bas, est entré en sympathie avec toutes les conséquences du péché de l’homme. Il faut contempler sa marche merveilleuse, en particulier son comportement après la mort de Lazare et sa résurrection glorieuse - un mort qui était depuis quatre jours déjà dans un tombeau (Jean 11).
            Elie répond très brièvement à cette mère : « Donne-moi ton fils » (v. 19). Il le prend et monte dans la chambre haute où il logeait. Il le couche sur son lit et crie : « O Eternel, mon Dieu ! as-tu aussi fait venir du mal sur la veuve chez laquelle je séjourne, en faisant mourir son fils ? » (v. 20). Puis il s’étend trois fois sur l’enfant, comme s’il cherchait à lui communiquer sa propre vie. « L’Eternel écouta la voix d’Elie, et fit revenir l’âme de l’enfant au-dedans de lui, et il vécut » (v. 21-22). Elie le donne à sa mère : « Vois, ton fils vit » (v. 23). La veuve fait alors une belle confession : « Maintenant, à cela je connais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Eternel dans ta bouche est la vérité » (v. 24).

            Ainsi, durant toutes les années où Dieu a demandé à son serviteur de « rester caché », Il en a pris soin, Il l’a nourri (Ps. 37 : 3-6). Le prophète a été rendu capable d’être en aide à d’autres - en particulier à cette veuve des nations.
            Si nous marchons par la foi, Dieu supplée à nos besoins et « ouvre les portes » nécessaires devant nous (1 Cor. 16 : 9 ; 2 Cor. 2 : 12). Ayons confiance dans le Donateur ; ne comptons pas sur nos provisions, mais uniquement sur Lui (Ex. 12 : 39c). Les ruisseaux peuvent tarir, Dieu ne fait jamais défaut.

 

Ph. L le 15.12-2018