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Les tapis et les couvertures du tabernacle


La couverture inférieure, composée de « dix tapis de fin coton retors, et de bleu, et de pourpre, et d'écarlate »
La couverture suivante, placée sur les tapis de coton, et constituée de « tapis de poil de chèvre »
La troisième couverture faite de « peaux de béliers teintes en rouge »
La couverture la plus extérieure, la quatrième et dernière des couvertures, faite de « peaux de taissons » (sorte de blaireaux)

 

            « Tu feras le tabernacle de dix tapis de fin coton retors, et de bleu, et de pourpre, et d'écarlate ; tu les feras avec des chérubins, d'ouvrage d'art… Et tu feras des tapis de poil de chèvre pour une tente qui sera par-dessus le tabernacle… Et tu feras pour la tente une couverture de peaux de béliers teintes en rouge, et une couverture de peaux de taissons par-dessus » (Ex. 26 : 1, 7, 14).

            Quatre ensembles de tapis et de couvertures sont mentionnés dans cette description des couvertures du tabernacle.

 

La couverture inférieure, composée de « dix tapis de fin coton retors, et de bleu, et de pourpre, et d'écarlate »

            Ces tapis étaient reliés de manière à former un seul tapis, et ils étaient appelés « le tabernacle » parce qu'ils constituaient la couverture la plus intérieure du tabernacle ; celui-ci n'avait pas de toit tant que cette couverture n'était pas placée sur lui. Nous pouvons recueillir de précieuses pensées en liaison avec les différents matériaux utilisés.
            Le « fin coton », blanc et pur, mentionné dans différents passages de l'Ecriture, symbolise la pureté sans tache. Le bleu parle de ce qui est céleste. La pourpre est la couleur royale ; quand Jésus a été fait roi par dérision, on a mis sur lui un manteau de pourpre (Jean 19 : 2). L'écarlate parle de la gloire terrestre (Apoc. 17 : 3-4) ; il semble que c'était la couleur royale chez les Juifs. Matthieu, qui présente Jésus comme le roi des Juifs, fait mention du manteau écarlate. « Il n'y a pas de péché en lui » (1 Jean 3 : 5) ; il était le seul Homme pur et « sans tache » (Héb. 9 : 14). Lui seul pouvait dire : « Moi, je suis d'en haut » (Jean 8 : 23) – c'est le bleu du ciel. Il vient comme le Roi des rois (la pourpre ?; il était né Roi des Juifs (l'écarlate). Ainsi nous avons Christ à nouveau placé devant nous. Il viendra avec une puissance et une gloire célestes. Il régnera sur la terre ; une gloire terrestre sera aussi sa part.
            Ces tapis devaient comporter « des chérubins, d'ouvrage d'art ». Les chérubins parlent de jugement. Là encore, ce qui appartient à Christ est placé devant nous. Le jugement de Dieu est tombé sur Christ qui a pris notre place et a souffert pour nos péchés, et maintenant nous sommes épargnés des douleurs sans fin qui devront venir sur ceux qui ne veulent pas que cet Homme règne sur eux (Apoc. 20 ; Luc 19 : 14). Il sera alors leur Juge (Jean 5 : 22, 27 ; Act. 17 : 30-31).


La couverture suivante, placée sur les tapis de coton, et constituée de « tapis de poil de chèvre »

            Cette couverture parle également de Christ. Tous les types de l'Ecriture sont nécessaires pour dépeindre les merveilles de cette Personne bénie ; et par la Parole de Dieu le croyant peut apprendre toujours plus de Lui. Sa grandeur et sa valeur dépassent de beaucoup celles de tout être humain. Il est la Personne incomparable. Quand nous découvrons les gloires et les perfections du Seigneur dans ces types remarquables, quand nous Le suivons dans son humble sentier sur la terre, quand, par la foi, nous le voyons maintenant comme cet Homme « couronné de gloire et d'honneur » (Héb. 2 : 9), nos cœurs font écho à cette parole : « Tu es plus beau que les fils des hommes » (Ps. 45 : 2).
            La couverture de poil de chèvre dirige nos pensées vers les prophètes suivant leur chemin de séparation, habillés d'humbles vêtements de poil de bête (Zach. 13 : 4 ; Matt. 3 : 4). Celui qui est le Prophète, le Sacrificateur et le Roi peut être vu là dans son chemin de complète séparation du mal.
            Non seulement ces couvertures nous donnent une compréhension plus profonde de la plénitude de Christ, mais elles communiquent des leçons d'une grande importance pour le chrétien qui est laissé dans ce monde pour représenter Christ, et dont la responsabilité est de suivre ses traces (1 Pier. 2 : 21). Si les tapis de fin coton retors nous présentent la pureté sans tache de Christ, le croyant doit apprendre qu'il doit, lui aussi, chercher à être pur (1 Jean 3 : 3). Les tapis de poil de chèvre parlent de la séparation du mal chez le Serviteur en qui Dieu trouve son plaisir. Ainsi celui qui veut le servir doit veiller à se séparer du mal sous toutes ses formes. « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive » (Jean 12 : 26). « Qu'il se retire de l'iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur » (2 Tim. 2 : 19).


La troisième couverture faite de « peaux de béliers teintes en rouge »

            Quand nous nous souvenons que le bélier était l'animal utilisé pour la consécration des sacrificateurs, et que cette consécration était caractérisée par le dévouement, nous comprenons facilement que cette couverture fait allusion au dévouement de Christ à Dieu. Et comme ces peaux de béliers étaient teintes en rouge, nous voyons là son dévouement allant jusqu'à la mort : Il a été « obéissant jusqu'à la mort et à la mort de la croix » (Phil. 2 : 8). Il n'est donné aucune mesure pour cette couverture, à la différence des autres, car le dévouement de Christ, dans sa consécration à Dieu, était sans limite. Comme la perfection de la Parole de Dieu brille lorsque ces détails nous sont révélés !


La couverture la plus extérieure, la quatrième et dernière des couvertures, faite de « peaux de taissons » (sorte de blaireaux)

            La caractéristique de ces « peaux de taissons » était de pouvoir résister aux intempéries ; certaines versions traduisent ce mot par peaux de dauphins, mais l'instruction que l'on peut en retirer est la même. Cette couverture pouvait être vue par ceux qui étaient à l'extérieur du tabernacle, mais ils ne pouvaient y voir aucune beauté. Ceux qui étaient à l'intérieur, en revanche, pouvaient lever les yeux et voir la première couverture dans la lumière du chandelier qui était dirigée sur elle ; et dans la splendeur éblouissante que reflétait l'or, ses beautés et ses gloires se présentaient à leur regard.
            Qu'en était-il de Christ ? Ecoutez le prophète Esaïe : « Quand nous le voyons, il n'y a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer » (Es. 53 : 2). Le cœur naturel ne voit pas de beauté en Christ, mais le cœur de ceux qui sont enseignés par l'Esprit de Dieu (ceux qui sont à l'intérieur) voit toujours de nouvelles et pures beautés dans cette Personne glorieuse.
            La pluie et la tempête pouvaient parfois s'abattre sur la couverture de peaux de taissons, mais elle résistait parfaitement. De même, notre bien-aimé Seigneur a toujours résisté aux terribles attaques de Satan. Il n'y avait rien en Lui qui pouvait donner prise au mal. Il a dit : « Le chef du monde (le diable) vient ; et il n'a rien en moi » (Jean 14 : 30).


J. T. Armet - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (20-22/11/2018) –  www.labonnesemence.com