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LE DIEU DE JACOB


D'Abraham à Jacob
Quelques passages de l’Ecriture mentionnant le « Dieu de Jacob »
La confiance des rachetés dans le Dieu de Jacob


            Nous proposons de considérer plusieurs passages de l'Ecriture mentionnant le « Dieu de Jacob ». Nous rappellerons d'abord quelques éléments de la vie de ses ancêtres, les patriarches Abraham et Isaac.


D'Abraham à Jacob

            Le grand-père de Jacob était Abram, appelé plus tard par Dieu, Abraham. L’Eternel lui avait dit : « Va-t’en de ton pays, de ta parenté, et de la maison de ton père, dans le pays que je montrerai ; et je te ferai devenir une grande nation… en toi seront bénies toutes les nations de la terre » (Gen. 12 : 1-3).
            Par la foi, il obéit à Dieu et quitte Ur de Chaldée, ne sachant où il allait. Le croyant est appelé à abandonner le monde et les liens affectifs qui souvent voudraient l’y retenir. Il reçoit des promesses inconditionnelles de bénédiction !
            Abram entre dans un pays occupé par des nations méchantes et y vit comme un étranger. La Parole nous dit qu’il attendait la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur (Héb. 11 : 10).
            Abram devient le père de tous les croyants. Il aura durant sa vie quelques défaillances. A cause de la famine, il descend en Egypte, sans que Dieu le lui ait commandé ; ce sera pour lui du temps perdu, une faille dans sa communion avec Dieu. Ensuite Sarah, stérile, lui propose de prendre sa servante égyptienne. Il l’écoute, et Ismaël naît, à la suite de ce moment d’incrédulité. Sa descendance, très prospère, se réclame volontiers de ce patriarche.
            Il est appelé « ami de Dieu » (2 Chr. 20 : 7 ; Es. 41 : 8 ; Jac. 2 : 23) et, à ce titre, Dieu lui fait part de ses secrets (Gen. 18 : 17-19).
            Abraham est désigné dans la Parole, au moins à sept reprises, comme étant le premier d’un groupe de trois patriarches. Les deux autres sont ses descendants directs : Isaac et Jacob. L’Ecriture parle ensuite à plusieurs reprises du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
            Isaac était le nom d’un héritier promis par Dieu à Abraham. Celui-ci avait estimé Dieu fidèle - ce que Dieu lui a été compté à justice (Gen. 15 : 6). Mais il lui faudra attendre longtemps (Héb. 11 : 12). Ainsi, c’est d’un seul homme, déjà comme mort, que sont nés des gens nombreux comme les étoiles et le sable de la mer, qui ne peuvent se compter !
            A vue humaine, c’était impossible (Marc 10 : 27), mais au temps fixé, Isaac naît ! Ce patriarche, qui suit Abraham dans la lignée est une figure de Christ. Il est vu dans l’Ecriture sous les caractères de Fils et d’héritier (Gal. 4 4). C’était un croyant paisible qui aimait à s’adonner à la méditation (Gen. 24 : 63).
            On trouve, au chapitre 22 de la Genèse, une figure de la croix. Abraham, dans son obéissance sans limite à Dieu, accepte de Lui offrir son fils en sacrifice (Héb. 11 : 17-19). La soumission d’Isaac dans cette circonstance est extraordinaire. Mais il ne sera pas offert en sacrifice. Au dernier moment Dieu arrête le bras d’Abraham.
            Isaac offert au pays de Morija, préfigure - faiblement - le sacrifice de Christ (Marc 14 : 36). Car le Fils de Dieu s’est offert lui-même à Dieu et Il est mort sur la croix. Lui seul pouvait être le sacrifice parfait indispensable pour répondre à la justice de Dieu ; seul Il pouvait expier tous nos péchés.
            Abraham ne voulait pas qu’Isaac épouse une fille cananéenne. Isaac accepte, avec foi, de recevoir Rebecca comme épouse. Il fait ensuite monter vers Dieu d’instantes prières, afin qu’elle ait des enfants ! Il prendra aussi soin de recreuser les puits creusés par son père Abraham. Il le fait, malgré l’opposition déterminée des Philistins.
            Il y a de belles pages dans la vie de ce patriarche. Mais il cède à sa convoitise pour le gibier. C’est le motif humiliant qui explique sa préférence pour Esaü. Il finira par devenir aveugle et perd de surcroît son discernement ! Parallèlement, dans sa famille, l’avidité, les fraudes et le mensonge se multiplient. - Pourtant, neuf fois, au moins dans l’Ecriture - en même temps que les autres patriarches - Dieu est appelé le Dieu d’Isaac.
            C’est l’un de ses deux fils, Jacob sur lequel nous désirons nous arrêter davantage. C’était un homme ayant les mêmes passions que nous (Act. 14 : 15) ; mais en parlant de la « grande nuée de témoins » de la foi, l’auteur de l’épître aux Hébreux, précise que Jacob demeurait avec son père Isaac, sous les mêmes tentes qu’Abraham ; ils étaient les cohéritiers de la même promesse (Héb 11 : 9).
            La vie Jacob a été très agitée ; elle est heureusement jalonnée par des interventions du Dieu d’amour en sa faveur. Il connaîtra tous les effets merveilleux de la grâce divine. Seule, elle peut « façonner » nos vies, à la gloire de Dieu ! L’idée de « pression » se trouve inclus dans ce mot « tribulation » si souvent employé dans le Nouveau Testament. Les pressions auxquelles nous sommes souvent soumis durant notre vie, servent à nous former à l’image du Fils Bien-aimé (Rom. 8 : 28-29).
            Dieu appellera Jacob, Israël ; il est le fondateur d’une nation qui a reçu, par élection, beaucoup de promesses sur la terre. Le récit de la vie de cet homme est riche en instructions pour notre propre marche !
            Avant même sa naissance, Dieu révèle à sa mère, à Rebecca, qu’Il avait « choisi » son fils Jacob ; il était appelé, à ce titre, à dominer sur son frère jumeau, Esaü (Gen. 25 : 23). Le nom de Jacob signifie : «  supplanteur ».
            Il a déjà ce caractère à sa naissance, car il tient son frère par le talon. Un passage, dans le livre d’Osée, résume admirablement une partie de la vie de cet homme : « Dans le ventre il prit son frère par le talon, et par sa force il lutta avec Dieu ; oui, il lutta avec l’Ange et prévalut : il pleura et supplia. A Béthel, Il le trouva et là, Il parla avec nous » (ch. 12 : 4-5).
            Il y a eu, dans la vie de Jacob de multiples manquements. Mais Il a été – comme chaque enfant de Dieu l’est - l’objet de la discipline divine (Prov. 3 : 12 ; Héb. 12 : 7-8) ! Il a dû moissonner ce qu’il avait semé. C’est le cas pour tous les croyants (Gal. 6 : 7). Mais heureusement Jacob avait l’essentiel : la vie de Dieu !
            Une discussion orageuse avec Esaü, son frère, indifférent à la bénédiction à laquelle il avait droit (Gen. 25 : 19-34) montre chez Jacob un désir ardent d’obtenir, coûte que coûte, cette part excellente promise en principe à un premier-né. Il s’en empare d’une façon particulièrement fâcheuse, mais montre qu’il apprécie à sa juste valeur cette primauté dans la famille et la part d’héritage qui s’attachait à la primogéniture. C’étaient essentiellement les promesses divines faites à Abraham et à sa postérité après lui, qu’il voulait obtenir !
            Outre les passages où Jacob est associé à Abraham et à Isaac (Ex. 3 : 6, 15 ; 4 : 5…), Dieu est appelé le Dieu de Jacob, au moins une douzaine de fois !


Quelques passages de l’Ecriture mentionnant le « Dieu de Jacob »

            Nous nous arrêterons uniquement sur les versets qui contiennent l'expression « Dieu de Jacob » sans faire précéder celle-ci de la mention du « Dieu d'Abraham » et du « Dieu d'Isaac ».

                        2 Samuel  23

            C'est dans ce chapitre que le titre de Dieu de Jacob se trouve pour la première fois ! C’est une sorte de « chant du cygne » pour le roi David - une occasion très solennelle !
            Que dit l’Ecriture ? « Ce sont ici les dernières paroles de David. David, le fils d’Isaï a dit et l’homme haut placé, l’oint du Dieu de Jacob, et le doux psalmiste d’Israël a dit : L’Esprit de l’Eternel a parlé en moi, et sa parole a été sur ma langue, le Dieu d’Israël a dit, le Rocher d’Israël m’a parlé » (v. 1-3). Les paroles de David sont souvent « inspirées ». La plupart se trouvent dans les psaumes. David en a écrit au moins la moitié !
            Ce roi reconnaît qu’il n’a pas conduit sa maison comme il aurait dû, mais il se rejette entièrement sur la grâce du Dieu de Jacob.

                        Le livre des Psaumes

            Le Psaume 20, qui est un psaume de David - prophétique quant à Christ - exprime ce souhait : « Que Dieu te réponde au jour de la détresse ! Que le nom du Dieu de Jacob te protège. Que du sanctuaire Il envoie ton secours et que de Sion, Il te soutienne » (v. 1-2).
            C’est un psaume de louange. Il a sa place parmi d’autres et nous apprend ce que les serviteurs de Christ, du vrai Fils de David, ont ressenti. Ils ont compris que les hommes, à commencer par les Juifs, avaient rejeté leur Messie ! Dans le Psaume, c’est David qui est au centre des affections de ces israélites fidèles ; il tient une grande place dans leur cœur ! Ils demandent à l’Eternel une intervention venant directement du sanctuaire ! Leur vœu sera exaucé, ils pourront s’écrier : « Maintenant je sais que l’Eternel sauve son Oint ; Il Lui répondra des cieux de sa sainteté, par les actes puissants du salut de sa droite » (v.6) !

            Par expérience personnelle, les « fils de Coré » rendent ce témoignage dans le Psaume 46 : « Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait transportée de sa place, et que les montagnes seraient remuées et jetées au cœur des mers… Il y a un fleuve dont les ruisseaux réjouissent la ville de Dieu… Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera pas ébranlée » (v. 1- 5).
            Au verset 7, ils affirment : « L’Eternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob nous est une haute retraite » (v.7). Apprenons à nous tenir tranquilles (v10). A la fin de ce psaume, ils répètent : « L’Eternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite » (v.11).
            Les Psaumes 42 à 49, d’autres aussi, ont été composés par les fils de Coré. Dieu, dans sa grâce, les a épargnés au moment du terrible châtiment tombé sur leur père (Nb. 26 : 11). Ils rappellent la merveilleuse délivrance que Dieu leur a accordée. Ils étaient en mesure d’apprécier personnellement et de célébrer Sa miséricorde. 
            Beaucoup de croyants, dans leur détresse, font la précieuse expérience du 1er verset de ce psaume. A l’heure de l’épreuve, ou de la tentation, il faut se souvenir que Dieu, le Dieu de Jacob est un secours toujours facile à trouver et savoir le Lui demander et l’attendre.
            Dieu, le Très-haut, a toujours sur la terre, un lieu de bénédiction où les fleuves de sa grâce viennent rafraîchir les siens. Sa demeure était alors à Sion, où se trouvait le temple, actuellement c’est son Assemblée ; elle est l’objet de tous ses soins.
            Il faut retenir une vérité très simple, mais de toute importance. Le croyant doit l’apprendre : « Tenez-vous tranquille et sachez que je suis Dieu » (v. 10). Il est puissant (v. 1-3), et toujours présent (v. 4-7). C’est un Dieu de paix (v. 8-11) et Il règne.

            Le Psaume 75 - « Ne détruis pas » - est d’Asaph. C’est l'un des trois chefs qui dirigeaient le chant durant le règne de David. Les paroles du début sont en accord avec le thème : « Nous te célébrons ; ô Dieu !…Ton nom est proche : tes merveilles le racontent » (v. 1).
            Il suit l’expérience d’Asaph au Psaume73. Le psalmiste n’envie plus les orgueilleux et les méchants ! Il sait - après être entré dans le sanctuaire – quel sera leur sort et il les avertit, de la part de Dieu (v. 4, 8).
            Il est souvent question dans les Psaumes et les Prophètes de la corne (v. 4, 5, 10). C est un symbole de la puissance et de la dignité. C’est le cas pour les justes, mais les cornes des méchants seront abattues (v. 10).
            L’Ennemi se proposait de détruire, mais Dieu l’empêche de le faire en intervenant directement. Il est remarquable d’entendre Asaph rendre grâce à Dieu en anticipant la victoire ! Il nous faut apprendre à rendre grâces à Dieu avant même que la délivrance soit survenue (voir à ce sujet l’expérience de David : Ps 59 : 6, 14-17) : « Quoi que vous demandiez en priant, si vous croyez, vous le recevrez » (Matt. 21 : 22).
            « Mais moi, je raconterai ces choses à toujours, je chanterai au Dieu de Jacob », déclare Asaph (v.9).

            Le Psaume 76 est un chant de victoire. Dieu a sauvé les humbles et les débonnaires par son jugement (v. 9) Ce psaume est écrit après la défaite des « forts de cœur », de ces ennemis orgueilleux ! La description détaillée de leur déroute se trouve entre les versets 3 et 8.
            Asaph dit au verset 6 : « Quand tu les as tancés, ô Dieu de Jacob ! Chars et chevaux se sont endormis profondément ». En fait il s’agissait de leur « dernier » sommeil !
            Ne nous montrons pas impatients, Dieu intervient toujours en faveur des siens. Le verset 10 montre comment Il se sert de la colère des hommes. Il semble ici qu’ils se soient mutuellement détruits. L’Eternel s’était servi de leur colère pour montrer sa gloire.

            Au Psaume 81, il est question de chanter joyeusement à Dieu, notre force : «  Poussez des cris de joie vers le Dieu de Jacob » (v. 1). Il faut entonner le cantique, et comme autrefois, au bord de la mer Rouge, faire résonner le tambourin (v. 2 ; Ex. 15 : 20), et se servir aussi de la harpe et du luth !
            Le peuple devait aussi sonner de la trompette au temps fixé de « notre fête », (probablement celle des trompettes). C’était « un statut pour Israël, une ordonnance du Dieu de Jacob » (v. 3-4). L’Eternel avait établi ce témoignage en Joseph . J-N Darby a écrit : « La nouvelle lune était le symbole de la réapparition d’Israël à la lumière du soleil ; le peuple la saluait avec allégresse, rattachée qu’elle était à la rédemption, dans la pensée de la foi (v .5) ».
            Dieu avait en vue « de grandes choses » pour son peuple, si seulement il avait été disposé à l’écouter, mais il n’avait pas voulu de Lui (v. 11).

            Dans le Psaume 84, des fils de Coré expriment ce qui remplissait leurs cœurs : « Combien sont aimables tes demeures, ô Eternel des armées ! Mon âme désire et même elle languit après les parvis de l’Eternel ; mon cœur et ma chair crient après le Dieu vivant » (v. 1-2).
            Bienheureux ceux qui habitent ta maison… Bienheureux ceux dans le cœur desquels sont les chemins frayés » (v. 4-5). Ces fils de Coré désirent que le Dieu des armées écoute leur prière, que « le Dieu de Jacob y réponde (v. 8). « Un jour dans tes parvis vaut mieux que mille » (v. 10). Des promesses excellentes seront la réponse à leurs requêtes (v. 11) !

            Au Psaume 94, le ton est tout différent. L’Israélite, « au temps de la fin » encore à venir, s’adresse au Dieu des vengeances, au Juge de la terre. Il lui demande : « Rends la récompense aux orgueilleux ». « Jusques à quand les méchants… ». Cette expression, si fréquente dans les Psaumes (19 fois), se trouve deux fois dans ce psaume (v. 3-4). Avec audace, les méchants disaient : «  Jah ne le verra pas et le Dieu de Jacob n’y fera pas attention » (v. 7). Nous trouvons également dans ce psaume la discipline et les consolations du Seigneur. Nous sommes invités à ne pas nous venger nous-mêmes (Rom. 12 : 19).

            Dans le Psaume 146, le psalmiste déclare : « Je louerai l’Eternel durant ma vie » (v. 2).  N’attendons pas d’être au ciel pour célébrer notre Dieu Sauveur. Le chemin du bonheur, celui où l’on trouve l’espérance et le secours dans la détresse est celui du « Dieu de Jacob », c’est-à-dire d’un Dieu qui s’occupe de ceux qui n’en sont pas dignes.
            Les versets qui suivent nous donnent quelques « motifs » pour lesquels nous pouvons mettre notre confiance en Lui : Il est l’omnipotent Créateur de tout ce qui existe et Celui qui garde la vérité à toujours (v. 6). Il « exécute le jugement en faveur des opprimés » et « donne du pain à ceux qui ont faim ». Il libère aussi les prisonniers (v. 7). Il « ouvre les yeux des aveugles... relève ceux qui sont courbés » et « aime les justes » (v. 8). Il « garde les étrangers... affermit l’orphelin et la veuve, et confond la voie des méchants » (v. 9).
            « L’Eternel régnera à toujours - ton Dieu, ô Sion ! de génération en génération. Louez Jah » (v.10).

                        Esaïe 2

            Dans ce chapitre on est encore « à la fin des jours » (v. 2). Toutes les nations affluent à la maison de l’Eternel et s’encouragent mutuellement à le faire ! « Venez et montons... à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers » (v. 3). En effet, c’est alors de Sion que sortira la loi et de Jérusalem, la parole de l’Eternel !
            Il convient que la maison de Jacob, l’objet d’une si grande grâce de la part de l’Eternel, donne l’exemple en marchant à Sa lumière (v. 5).

       Est-il possible, ô Dieu, qu’un fils de la poussière, un être souillé comme moi,
       
Devienne ton enfant, puisse t’appeler Père, que tu l’élèves jusqu’à Toi ?

            Esaïe a eu une vision étendue du règne millénial de Christ. Il rappelle que Dieu abhorre l’orgueil et l’idolâtrie (v. 6-22).

                        Michée 4 

            Les huit premiers versets nous entretiennent des bénédictions liées au règne millénial de Christ. « La montagne de la maison de l’Eternel sera établie sur le sommet des montagnes… ; et les peuples (il s’agit des nations) y afflueront » (v. 1). Ils diront : « Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, et à la maison du « Dieu de Jacob » (v. 2). C’est le Dieu de la grâce.
            Aussi Il rassemblera « celle qui boitait », recueillera « celle qui était chassée » et celle sur laquelle Il avait fait venir du mal (v. 6). « L’Eternel régnera sur eux, en la montagne de Sion » (v. 7). Ils viendront pour être instruits de ses voies et marcher dans ses sentiers.

                        Actes 7

            Au verset 46, Etienne rappelle que  David a trouvé grâce devant Dieu… et il a demandé la faveur de trouver une demeure pour le Dieu de Jacob (Ps. 132 : 5 ; 1 Chr. 22 : 7). Mais ce fut la part de son fils Salomon de bâtir cette maison. Elle était grandiose mais ce n’était qu’une demeure provisoire. « Ainsi dit l’Eternel : Les cieux sont mon trône et la terre, le marchepied de mes pieds : Quelle est la maison que vous me bâtirez, et quel est le lieu de mon repos ? Toutes ces choses ma main les a faites et toutes ces choses ont été, dit l’Eternel » (Es. 66 : 1-2).


La confiance des rachetés dans le Dieu de Jacob

            Il est réconfortant de voir que de si nombreuses fois dans la Bible, Dieu se présente comme le Dieu de Jacob. Il semble trouver un plaisir particulier à ce titre qui lie sa sainteté absolue à quelqu’un qui, loin d’avoir eu une marche sainte, était, déjà par nature, un homme dont la conduite a été très décevante. Nous n’aurions pas été surpris que Dieu dise en parlant de lui-même qu’Il est le Dieu d’Israël, le Prince. Il est surprenant mais rassurant, de l’entendre redire si souvent qu’Il est le « Dieu de Jacob » !
            Or Il n’a pas changé depuis le jour où Il s’occupait en grâce de ce patriarche. Il est prêt à agir de la même manière à l'égard de celui qui est conscient de n’avoir rien de bon en lui et accepte humblement de se mettre entre les mains de ce Dieu rempli d’amour ! Disons humblement, avec un cantique :

                Tel que je suis, sans rien à moi, sinon ton sang versé pour moi,
                
Et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu, je viens ! 

            Dieu désire agir envers tous les lecteurs de ces lignes, conscients de leur état de péché. Ils doivent accepter de confesser d’abord leurs fautes ; ils seront alors lavés dans le sang de Christ, versé à la croix pour les délivrer de leurs péchés. Ils deviendront des enfants de Dieu, sanctifiés, vivants pour Sa gloire.
            C’est peut-être aujourd’hui le dernier appel pour tous ceux qui ne seraient pas à l’abri du sang rédempteur. Laissons le Dieu de Jacob user envers nous de la même grâce souveraine que pour ce patriarche !
            Nous avons dit un mot de la conduite - souvent sans droiture - de Jacob. Avons-nous été tous rendus attentifs au fait que probablement, sur certains points, nous lui ressemblons beaucoup ? Peut-être sommes-nous - comme lui - des pécheurs habiles, rusés, trompeurs ou coléreux ? Si nous sommes déjà sauvés, des désirs impurs ne viennent-ils pas parfois troubler notre communion avec le Seigneur ? N’avons-nous pas parfois affaire à des péchés qui reviennent de façon tyrannique ?
            Ne continuons pas à souffrir d’une si grande misère ! Dieu a mis en évidence (ou a démontré) son amour envers nous. Alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous (Rom. 5 : 8). Il peut et Il veut nous libérer de tout péché. Chers enfants de Dieu, sommes-nous disposés à tout abandonner entre les mains du Tout-puissant Dieu de Jacob ?
            Amenés à Christ, assurés de notre salut, soumettons-nous avec reconnaissance à la discipline d’amour, réservée à ses fils, et vivons habituellement dans sa communion.


Ph. L le 24. 08. 2018