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Méditation sur Genèse 15
 
 
            « Après ces choses la parole de l'Eternel fut adressée à Abram » (v. 1) : le patriarche va entendre  de précieuses paroles au cours de cette vision. Quel privilège inestimable, quelle grâce de la part de Dieu de condescendre à parler à l'homme, créature misérable et pécheresse qui s'était éloignée de Lui ! Dieu aime à se révéler à nous, afin de nous bénir. Il veut faire de nous ses confidents, ses amis, ses bien-aimés enfants et faire connaître ses pensées, les secrets de son coeur : « Vous êtes mes amis,  dit le Seigneur ; je vous ai fait connaître tout ce que j'ai entendu de mon Père » (Jean 15 : 14-15). Il veut nous remplir de joie par le regard de sa face.
 
            Tout de suite, l'Eternel rassure Abram : « Abram, ne crains point »  Que de fois cette parole est répétée dans la Parole. Il y a un « ne crains point » pour tous les jours de l'année. Dieu sait que nous avons besoin de l'entendre chaque jour. Il est là pour ceux qu'Il aime, avec toute sa grâce. Si nous désirons son secours, sa force, sa puissance, son amour, Il est toujours prêt à nous les accorder, toujours prêt à nous sauver.
            « Ne crains pas » : ces paroles apportent à l'âme travaillée la paix et la consolation. En présence de la puissance du Seigneur, lors de la pêche miraculeuse, Pierre s'écrie : « Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur » (Luc 5 : 8). Angoissé, le disciple comprend qu'il n'est pas digne d'être en présence de Celui qui se trouve avec lui. Mais le Seigneur lui dit : « Ne crains pas ». Si Jésus s'est approché de lui, s'Il lui a fait connaître sa puissance, ce n'est pas pour le chasser de sa présence, mais pour faire de lui un serviteur, un pécheur d'hommes. Il semble lui dire : « Je veux que tu puisses parler aux autres de mon amour. Tu es un objet de mon amour, de ma grâce : tu pourras en parler, tu pourras dire : ô ! venez au Dieu sauveur. J'ai fait l'expérience de son amour, Il vous délivrera, Il vous sauvera. Il veut être votre Sauveur. Il y a pardon auprès de Lui ». Pierre lui-même dira plus tard à Jérusalem : « il n'y a de salut en aucun autre ; car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés » (Act. 4 : 12).
 
            La parole que Dieu adresse à Abram a un caractère particulier : il reçoit l'assurance que Dieu veut le protéger. Au chapitre précédent, il avait remporté une grande victoire sur les rois qui avaient combattu contre le roi de Sodome. Il avait fait l'expérience de la puissance de Dieu en délivrance. Il aurait pu s'en attribuer quelque mérite, et parler de sa puissance, de sa force, de son courage ! Ne pourrait-il pas en être de même pour nous, car un tel danger est plus grand après la victoire. Mais Dieu l'a prévu puisqu'il déclare à Abraham : « Je suis ton bouclier ». Il semble lui dire : « Ne pense pas que tu sois capable de rencontrer un adversaire. Tu as plus que jamais besoin de moi. Je suis là pour t'aider et te secourir ». N'est-il pas vrai, comme l'a exprimé quelqu'un, que le jour de la victoire est aussi le jour du danger ?
            Dans l'histoire d'Israël, nous en voyons un exemple bien frappant. Les murs de Jéricho tombent devant le peuple d'Israël : l'homme n'y était pour rien ! Mais cette victoire eut pour effet de faire croire à Israël qu'il était fort. Lorsque les hommes d'Israël se trouvent devant Aï, une petite ville, ils pensent qu'il n'est pas nécessaire d'être nombreux pour la prendre. Deux ou trois mille hommes suffiront ! Nous sommes si forts, pensent-ils, les murs de Jéricho ne viennent-ils pas de tomber devant nous ? Ils montent et c'est une défaite complète. Notre force n'est que faiblesse, mais appuyés sur Son bras puissant, à l'abri derrière le bouclier, nous n'aurons rien à craindre. Qu'il est bon de se blottir sous les ailes du Tout-Puissant, de Lui dire : « Je ne peux rien faire sans toi, sans ton aide ». En marchant dans une telle dépendance de Dieu, Il prendra plaisir à nous montrer sa force.
            « Je suis ton bouclier et ta très grande récompense ». Pourquoi très grande ? Au chapitre précédent, on voit le roi de Sodome s'approcher d'Abram et lui faire une proposition fort plaisante. Il offre de partager avec lui le butin pris aux ennemis. Quel danger pour Abram ! L'ennemi se déguise en serpent séducteur. Jusque-là, Abram avait confessé et gardé son caractère de pèlerin et d'étranger. Or voici que l'ennemi cherche à le lier à ce monde et à Sodome. Quelle ruse ! Mais Dieu garde Abram ; celui-ci dit au roi de Sodome : « J'ai levé ma main vers l'Eternel le Dieu Très-Haut, possesseur des cieux et de la terre ; si, depuis un fil jusqu'à une courroie de sandale, oui, si de tout ce qui est à toi, je prends quoi que ce soit … afin que tu ne dises pas : moi, j'ai enrichi Abraham » (Gen. 14 : 22-23).  En réponse à cette parole, Dieu dit : « Moi je suis ta très-grande récompense ».
            Cette parole ouvre à Abraham tous les trésors de l'amour de Dieu et lui donne une grande liberté pour s'adresser à Lui. Il lui parle alors du lourd fardeau qui pèse sur son coeur. Il a un désir ardent, celui de voir la promesse de l'Eternel s'accomplir. En effet, Il lui a promis une postérité : « Je ferai que ta semence sera comme la poussière de la terre ; en sorte que si, quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta semence aussi sera comptée » (Gen. 13 : 16).
            La promesse semble oubliée, du moins bien compromise, car les années se sont écoulées, l'âge d'Abram, à vue humaine, ne permet plus qu'elle s'accomplisse. Il est arrivé à un âge avancé, il a 86 ans, de sorte qu'il a fini par ne plus compter sur l'accomplissement de la Parole de Dieu. Mais, il s'enhardit et dit à Dieu : « Je m'en vais sans enfants, et l'héritier de ma maison, c'est Eliezer de Damas » (v. 2).
            Quelle grande leçon on trouve dans ces paroles ! Beaucoup d'enfants de Dieu peuvent dire de la même manière : « Je suis sans enfants ». Une postérité spirituelle leur fait défaut. Que de parents chrétiens voient que leurs enfants restent indifférents aux choses de Dieu ! Ne doivent-ils pas dire, hélas, comme Abram : « Je suis sans enfant, et pourtant tu m'avais promis des enfants ». Il est bon de rappeler à Dieu une telle promesse, de Lui dire que notre plus cher désir est de voir ces âmes prêtes pour le ciel et que nous avons besoin qu'une opération puissante de la grâce s'opère en eux !
            Nous vivons des jours de langueur, d'indifférence, sérieux entre tous. Le monde entier est inquiet, et pourtant, que d'âmes précieuses ne savent pas discerner la gravité des jours actuels ! Ce sont les derniers jours de la grâce, et les rachetés peuvent dire : « J'attends le Seigneur, Il peut venir, je suis prêt : je suis lavé dans le sang de l'Agneau ». Pouvons-nous tous nous réjouir du retour du Seigneur et attendre en paix le jour de la délivrance ? Disons-nous : «  Il peut venir : je suis en règle avec Dieu. Si le moment du départ arrive, je partirai avec les rachetés ». Beaucoup encore sont des objets de prières, de supplications de la part des enfants de Dieu car ils ne sont pas prêts ; ils vont encore chercher de l'eau dans les citernes crevassées de ce monde (Jér. 2 : 13).
            Nous comprenons le cri d'anxiété d'Abram : « Je désire cette postérité, tu m'as promis cette bénédiction ! ». Quelle est la réponse divine ? « Celui-ci ne sera pas ton héritier mais celui qui sortira de tes entrailles, lui sera ton héritier » (v. 4). Cet homme, Eliézer de Damas, ne serait pas son héritier. Dieu allait lui donner le fils dont Il lui avait parlé. Il l'invite à sortir de sa tente. Abram sort et Dieu dirige son regard vers le ciel. Il lui dit : « Compte les étoiles si tu peux les compter… Ainsi sera ta semence » (v. 5).
            C'est un moment solennel dans la vie d'Abram, comme dans la vie de tout homme, lorsque la parole de Dieu lui est présentée. Il nous parle, quelle sera notre réponse au message divin ? Qu'allons nous dire, peut-être ? C'est une chose impossible, comment pourrait-elle avoir lieu ? Mais pour Dieu, quelque chose est-il impossible ? (Luc 18 : 27). Quelle consolation, quel repos pour nos coeurs. Il en résulte une paix profonde si l'on saisit l'infini de sa puissance. « Dieu n'est pas un homme pour mentir ni un fils d'homme pour se repentir : aura-t-il dit et ne fera t-il pas ? Aura-t-il parlé et ne l'accomplira-t-il pas ? » (Nom. 23 : 19).
            La réaction d'Abram est simple et bénie : « Et il crut l'Eternel ; et il lui compta cela à justice » (v. 6). C'est un passage important dans la révélation de Dieu. Dans l'épître aux Romains, nous voyons que cette foi est considérée comme une des bases de l'évangile. Les hommes pensent que pour se rendre agréable à Dieu il faut faire des oeuvres, accomplir certaines choses. Souvent, c'est un travail auquel ils se consacrent pendant toute leur vie, une oeuvre de longue haleine accomplie sans se soucier de savoir si c'est la volonté de Dieu. A la fin, on n'a aucune certitude, bien au contraire (Es. 64 : 6) !
            En contraste, combien le salut de Dieu est plus simple, Dieu demande uniquement que l'on croie. Pour Abram, il est écrit seulement : il « crut Dieu, et cela lui fut compté à justice » (Rom. 4 : 3). Ce n'est pas seulement pour lui, mais pour nous également que la foi est comptée à justice ! Nous sommes justifiés non sur le principe des oeuvres, mais par la foi.
            Que faut-il croire ? Que le Sauveur a été « livré pour nos fautes et qu'Il a été ressuscité pour notre justification » (Rom. 4 : 25). Dieu a ressuscité d'entre les morts le Seigneur Jésus : c'est la preuve absolue qu'Il a été satisfait du paiement de notre dette envers Lui.
            Croyons-nous ce que Dieu déclare ? Pouvons-nous dire : Je crois que ce que Dieu dit est la vérité ? Chacun le croit-il ? Je me souviens toujours de la pensée que Dieu avait placée devant moi au moment de ma conversion : « Tu vois le brigand repentant sur la croix ? Va te placer à coté de lui, associe-toi à sa confession de péché et tu seras sauvé comme lui ! ». Chaque pécheur qui se repent obtient la paix avec Dieu et peut dire : « Mon Sauveur a porté mes péchés, mon châtiment et ma peine. Dieu a été tellement satisfait de la perfection de son oeuvre qu'Il L'a ressuscité des morts et L'a glorifié ».
            Je ne suis plus le débiteur d'un créancier dès que la créance a été acquittée par un ami ! Pour Dieu, ma dette est entièrement payée : c'est mon Sauveur qui l'a réglée ! Quel bonheur ! Je suis juste devant Dieu, du fait de la satisfaction qu'Il a trouvée dans l'oeuvre de son Bien-Aimé. Oui, je suis juste devant Dieu par Jésus Christ. A Lui soit toute la gloire !
 
            L'Eternel annonce ensuite à Abram que désormais il est juste et qu'Il va lui donner en héritage tout le pays de Canaan. Confondu devant un tel amour, stupéfait devant tant de grâce, Abram dit : « Seigneur Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? (v. 8). L'Eternel lui répond : « Prend une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans et une tourterelle et un jeune pigeon » (v. 9). Dieu va maintenant expliquer autre chose à Abram. Le salut qu'Il présente à l'homme peut paraître facile à obtenir, mais était-il facile d'accomplir ce que Dieu réclamait pour sauver l'homme ? Le Seigneur par une parole a amené les mondes à l'existence, mais une parole ne suffisait pas pour nous sauver ! Pour nous aider à saisir un peu la portée de l'oeuvre du Seigneur, Dieu se sert d'images. C'est ainsi que, dès le commencement, Il s'est plu à enseigner l'homme.
            Pourquoi la génisse, la chèvre et le bélier ont-ils tous trois ans ? Pourquoi ces animaux devaient-ils avoir cette maturité ? C'est, semble-t-il, pour nous faire penser à la période qui s'est écoulée entre le moment où le Seigneur a été « manifesté » au monde et celui où Il a « revendiqué la gloire de Dieu » sur la croix. Il a été la réponse par sa vie d'obéissance à la gloire Dieu, avant de s'offrir en sacrifice. Il a vécu 30 ans dans l'humilité profonde, travaillant comme charpentier. Il a glorifié Dieu et le Saint Esprit est venu demeurer dans ce vase parfait. Le ciel s'est ouvert et ces paroles ont été entendues : « Celui-ci est mon Fils bien aimé en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17). Puis, après cette vie d'obéissance qui a démontré qu'Il était l'Agneau de Dieu, la parfaite Victime, Il s'est offert à Dieu sans tache (Héb. 9 : 14). La génisse rappelle la victime offerte pour la souillure dans le désert (Nom. 19). Le bélier parle de son entière consécration à Dieu ; Il était le parfait holocauste. La chèvre, elle, est une figure de Christ comme sacrifice pour le péché. Les oiseaux rappellent qu'il fallait que le sacrifice vienne du ciel. « Le second homme est venu du ciel » (1 Cor. 15 : 47). Aucun fils d'homme n'a atteint à la gloire à Dieu : seul le second homme, venu du ciel, L'a glorifié.
            Abram prend toutes ces choses et les partage par le milieu. Il met les moitiés vis-à-vis l'une de l'autre (v. 10). La main de Dieu se pose sur ce sacrifice ! Les animaux sont partagés en deux et deux pensées sont ainsi présentées :
                        - Le jugement devait atteindre la sainte Victime, la justice de Dieu devait s'appesantir sur Lui ! « Epée réveille-toi contre mon berger, contre l'homme qui est mon compagnon, dit l'Eternel des armées, frappe le berger » (Zach. 13 : 7). Pourquoi le Berger, qui n'avait rien fait de mal, devait-il être frappé ? Le bon Berger « met sa vie pour ses brebis » (Jean 10 : 11) : c'est ce que Jésus a fait.
                        - La fidélité de Dieu à sa parole est aussi rappelée. L'oeuvre de son Fils l'a pleinement satisfait : nous pouvons ajouter foi à sa parole, compter sur elle. Il achèvera tout ce qui nous concerne et amènera les saints dans sa gloire : Il est fidèle !
 
            Mais auparavant, il y avait un temps d'épreuve pour Abram et sa descendance : comme le soleil se couchait, un profond sommeil tombe sur lui ; « et voici une frayeur, une grande obscurité tomba sur lui » (Gen. 15 : 12). Dieu en explique Lui-même le sens à Abram : « Sache certainement que ta semence séjournera dans un pays qui n'est pas le sien… et ils l'opprimeront pendant quatre cents ans » (v. 13). Voici; en quelques mots, l'histoire de l'esclavage du peuple d'Israël en Egypte pendant 430 ans, histoire d'épreuves, de fournaise de fer (Deut. 4 : 20). Dans quel but ? Pour apprendre à connaître la fidélité de Dieu à ses promesses. Nous aussi, nous traversons beaucoup d'épreuves, mais Dieu ne veut pas que nous fassions de halte inutile ici-bas : « tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, afin que l'épreuve de foi, bien plus précieuse que celle de l'or qui périt… soit tournée à louange et à gloire et à honneur » (1 Pier. 1 : 6-7). Dieu ne veut pas nous laisser quitter cette terre sans que nous ayons appris beaucoup de leçons : appris à nous connaître, à comprendre un peu la bonté, la patience de notre Dieu !
 
            Après cette nuit de frayeur (Gen. 15 : 12), quand le soleil se couche à nouveau (Gen. 15 : 17), il y a une obscurité épaisse et une fournaise de fer. Il s'agit ici d'une plus grande épreuve : l'obscurité est « épaisse», un mot qui n'est pas employé pour la première scène. Dieu doit faire passer son peuple par une nouvelle épreuve, beaucoup plus terrible que la première, plus grande que celle qu'il a connue dans le pays d'Egypte. Quatre cents ans de captivité ne sont que peu de choses en comparaison avec l'épreuve par laquelle son peuple passe depuis plus de 2000 ans. Et pourtant la fournaise n'a pas encore atteint sa plus grande intensité ! Il y aura bientôt une grande tribulation. Dieu délivrera au préalable les rachetés du Seigneur : ils seront enlevés avant ce temps d'épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière. Nous serons « gardés » de cette heure (Apoc. 3 : 10). 
            Pourquoi Israël passera-t-il par une telle fournaise ? Parce qu'il a rejeté son Messie, son Seigneur. Ils ont frappé le juge d'Israël sur la joue, ils L'ont battu, flagellé. Ils ont crié : « Crucifie-le, crucifie-le » (Marc 15 : 13-14). Ils ont osé dire : « Que son sang soit sur nous et nos enfants » (Matt. 27 : 25). Le sang est maintenant sur ce peuple, non pas en rédemption (comme cela aurait pu être le cas s'ils avaient reçu le témoignage de Pierre et du Saint Esprit dans les Actes), mais en jugement, en malédiction. Ce peuple sera dans l'angoisse, dans une nuit profonde ; Israël recevra l'Antichrist et sera jugé. Ils n'ont pas voulu de Christ : aussi, une prophétie prononcée il y a 3500 ans, s'accomplira à la lettre.
 
 
            Lecteurs, prenez garde qu'il ne vous arrive ce qui a été annoncé par les prophètes : « Voyez, contempteurs, et étonnez-nous, et soyez anéantis (Act. 13 : 41). Ne méprisez pas la Parole de Dieu ! Présentement les bras du Seigneur sont encore ouverts, mais n'attendez plus ; la porte de la salle du festin est encore ouverte, mais elle sera bientôt fermée.
            A partir du verset 10 et jusqu'à la fin du chapitre, nous trouvons une description plus complète du pays que Dieu allait donner à la semence d'Abraham. L'épreuve de la foi nous permet de comprendre et de réaliser toutes les bénédictions de l'héritage. « Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos » (Héb. 4 : 3). Ce repos s'apprête : bientôt, amis chrétiens, nous jouirons de l'éternelle paix dans notre héritage.
 
 
                                                                                  D'après Ph. Tapernoux