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FIDELITE AU SEIGNEUR
 

Le grand prix que Dieu attache à la fidélité des siens
Des hommes fidèles de l'Ancien Testament
Des serviteurs fidèles dans le Nouveau Testament

 

« Un homme fidèle, qui le trouvera ? » (Prov. 20 : 6)

            Ce verset du livre des Proverbes pose une question importante. Chaque enfant de Dieu doit s’examiner avec droiture devant le Seigneur à ce sujet. Nous vivons probablement durant les « temps de la fin » et ce monde, dirigé par Satan, est dans un grand désordre. Pour nous aider à « faire le point » et à recevoir les encouragements nécessaires, il faut lire régulièrement et soigneusement la Parole de Dieu : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 3 : 16-17). Pour rester fidèle au Seigneur, il faut en être pénétré.
            Beaucoup de passages de la Bible mettent en évidence les caractères que le Seigneur désire voir chez l’un des siens, avant d’être en mesure de l’appeler fidèle. Il est très instructif de chercher dans la Parole ce qui, dans la conduite de plusieurs hommes de Dieu, Lui a permis de le faire.


Le grand prix que Dieu attache à la fidélité des siens

            Grande est la fidélité de notre Dieu (Lam. 3 : 23), mais celle des siens a aussi un grand prix à ses yeux. David s’écrie : « Sauve, Eternel ! car l’homme pieux n’est plus, car les fidèles ont disparu d’entre les fils des hommes. Ils parlent la fausseté l’un à l’autre ; leur lèvre est flatteuse, ils parlent d’un cœur double » (Ps. 12 : 1-2). Ce psaume met en évidence l’infidélité des hommes devant Dieu. Il en est question dans de nombreux passages. Voir par exemple Lév. 26 : 40, Nom. 5 : 6, 31 : 16 ; Ezé. 14 : 13). De fait, tout péché est contre Dieu.
            Après la visite de Nathan, David est devenu conscient de la gravité de sa faute. Il confesse : « Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, et j’ai fait ce qui est mauvais à tes yeux ; afin que tu sois justifié quand tu parles, trouvé pur quand tu juges » (Ps. 51 : 4).
            Le fidèle Asaph, au Psaume 73, se tourmentait, au point de s’aigrir. Mais il entre dans les « sanctuaires de Dieu » et comprend ce qui attend les méchants. Rasséréné, il supplie, au Psaume 83 : « O Dieu ! ne garde pas le silence. Ne te tais pas, et ne tiens pas tranquille, ô Dieu ! Car voici, tes ennemis s’agitent, et ceux qui te haïssent lèvent la tête… Ils consultent contre tes fidèles cachés » (v. 1-3) ; voir aussi Psaume 27 : 5 ; 31 : 20). Toutefois Dieu les garde à l’abri de leurs ennemis (Ps. 31 : 23).
            L’apôtre encourage son enfant Timothée : « Nous espérons dans le Dieu vivant qui est le conservateur (litt. : le sauveur) de tous les hommes, surtout des fidèles (de tous ceux qui se confient en lui) (1 Tim. 4 : 10). Il l’exhorte ensuite à être le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » (v.12).
            Dans le Psaume 37, David invite chaque croyant à se confier en l’Eternel, et à pratiquer le bien, puis il dit : « Habite le pays, et repais-toi de fidélité, et fais tes délices de l’Eternel : et il te donnera les demandes de ton cœur » (v. 3-4). Au Psaume 40, il déclare : « J’ai parlé de ta fidélité et de ton salut ; je n’ai point célé (caché) ta bonté et ta vérité dans la grande congrégation » (v. 10).
            « Bienheureux... ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! », disait le Seigneur aux foules, durant son ministère (Luc 11 : 28). Il n’est pas surprenant que le Psaume 119, qui occupe le lecteur de l’Ecriture, mette l’accent sur la fidélité.
            D’abord au verset 30, le psalmiste déclare : « J’ai choisi la voie de la fidélité, j’ai placé devant moi tes jugements ». Si la loi de Dieu ne demeure pas en nous, notre esprit sera vite envahi par de mauvaises pensées. Veillons à ne pas avoir un cœur « double », restons résolument fidèles à Dieu !
            Au verset 75, le psalmiste déclare : « Je sais, ô Eternel, que tes jugements sont justice, et que c’est en fidélité que tu m’as affligé ». Le feu de l’épreuve doit en effet parfois passer sur un croyant pour le rendre propre au service du Seigneur. Dieu choisit ses moyens, désireux de nous rendre dociles à sa volonté.
            Le verset 86 commence par une affirmation : « Tous tes commandements sont fidélité » ; elle est suivie d’une requête : « On me persécute sans cause ; aide-moi ! ». L’expérience chrétienne conduit plus loin. Le racheté sait que « Dieu est fidèle » et qu'Il « ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter » (1 Cor. 10 : 13). Il nous délivre souvent au moment où, à vue humaine, tout semblait perdu.
            Enfin le psalmiste dit : « Tu as commandé la justice de tes témoignages, et la fidélité, strictement » (v. 138). Ce qui signifie que les témoignages de Dieu - ses manifestations personnelles et ses voies – sont, de même que ses promesses, vrais et sûrs, du commencement à la fin. Il ne faut pas douter, même du plus petit d’entre eux (voir Ps.19 : 8-10).


Des hommes fidèles de l'Ancien Testament

                        Moïse (Nom.12 : 7)

            Au moment du récit de ce chapitre 12 des Nombres, Moïse a déjà une longue carrière derrière lui ; il a connu bien des moments difficiles. Et maintenant c’est son frère Aaron, le souverain sacrificateur et Marie, sa sœur, qui échangent des paroles malveillantes contre lui. Elles avaient peut-être été chuchotées, mais l’Eternel les a entendues (v. 2). Les plus confidentielles ont un Auditeur au ciel.
            Dieu prend la défense de son serviteur. Il convoque les trois « intéressés » à la tente d’assignation, et fait avancer les deux coupables. Sa façon de parler au sujet de Moïse retient notre attention. Il dit, entre autres : «  Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, qui est fidèle dans toute ma maison ; je parle avec lui bouche à bouche, en me révélant clairement, et non en énigmes ; et il voit la ressemblance de l’Eternel » ; puis Il dit à Aaron et Marie : « Pourquoi n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse ? » (v. 7-8).
            La colère de l’Eternel s’embrase (v. 9). Il s’en va, laissant Marie lépreuse. Alors, pour la première fois dans cette scène, Moïse ouvre la bouche. Il intercède pour sa sœur qui, en réponse à sa prière, sera restaurée. Moïse était très doux, plus que tous les hommes sur la face de la terre (v. 3). Il est aussi écrit de lui dans l'épître aux Hébreux : « Moïse a bien été fidèle dans toute sa maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être dit… » (3 : 5).

                        Samuel (1 Sam. 2 : 35)

            Un homme de Dieu vient vers Eli, alors souverain sacrificateur, et l’avertit que sa maison est déchue du sacerdoce, car il a méprisé l’Eternel (2 Sam. 2 : 30). Dieu va se susciter un « sacrificateur fidèle » (v. 35). Il veut parler de Samuel : « Il fera ce qui est dans mon cœur et dans mon âme, et je lui bâtirai une maison stable, et il marchera toujours devant mon oint » - c’est-à-dire David. Ces premiers chapitres de 1 Samuel parlent beaucoup de la croissance physique et spirituelle de Samuel.
            Le très jeune Samuel est amené par sa mère Anne au temple (1 : 28). Il s’y prosterne devant l’Eternel. Ensuite, il sert en présence d’Eli, le sacrificateur (2 : 11) ; il est ceint d'un éphod de lin et sert l’Eternel (v. 18). Ce jeune garçon grandit auprès de l’Eternel (v. 21) ; il Lui est agréable (v. 26). Toute sa vie, il sera fidèle !

                        David (1 Sam. 22 : 14)

            La fin du chapitre 22 de ce premier livre de Samuel présente une scène terrible. Saül, alors encore sur le trône, fait assassiner 85 sacrificateurs par le moyen de Doëg l’Edomite, une figure de l’Antichrist. Le sacrificateur Akhimélec, avant d’être lui aussi tué, rend lui-même un beau témoignage au sujet de David : « Qui... est comme David, fidèle, et gendre du roi, et ayant accès à tes audiences privées, et honoré dans ta maison ? » (v. 14).
            Cependant, avant ce drame, David avait menti à ce sacrificateur pour obtenir ce qu’il voulait. Il le reconnaît devant Abiathar, seul survivant de cette famille sacerdotale : « Moi je suis la cause de la mort de tous ceux de la maison de ton père… Demeure avec moi, ne crains point… près de moi tu seras bien gardé » (v. 22-23).
            David a commis des fautes durant sa vie. L’Ecriture en rend compte, mais ce roi les a confessées et Dieu a pardonné. C’est le chemin qu’il faut toujours suivre, si nous avons péché (1 Jean 1 : 9). David a été un « homme selon le cœur de Dieu » ; il a fait toute Sa volonté (Act. 13 : 22). Malgré des défaillances, il s’est montré fidèle à son Dieu.

                        Hanania et d'autres hommes « estimés fidèles » (Néh. 7 : 2 ; 13 : 13)

            Néhémie rend un bon témoignage à l'égard de cet homme qui était chef du château fort : « C’était un homme fidèle, et il craignait Dieu, plus que beaucoup d’autres ». Il a été chargé - avec le frère de Néhémie - du gouvernement de Jérusalem (Néh. 7 : 2). Le dévouement de tels ouvriers est précieux aux yeux de Dieu. Il devait aussi veiller à ce que les portes de la ville ne soient pas ouvertes avant que le soleil soit chaud, afin de garder ainsi la ville sainte des attaques par surprise de l’ennemi.
            Au chapitre 9 du même livre, les fils d’Israël s’assemblent, vêtus de sacs, pour confesser leurs iniquités (v. 1). Quelques lévites les invitent à bénir l’Eternel (v. 5). Peut-être Esdras était-il encore présent, comme au chapitre 8 ? Au nom de l’assemblée, une longue prière est adressée à Dieu. Elle rappelle comment Il a choisi Abram. Il l’a fait sortir d’Ur de Chaldée et appelé Abraham (père d’une multitude) : « Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, et tu fis avec lui une alliance » (v. 8).
            Au chapitre 13, Néhémie, obligé de s’absenter quelque temps, revient à Jérusalem. Il est indigné d’y trouver tant de négligences et d’infidélités. Les Lévites, entre autres, n’avaient pas reçu leurs portion ; d’ailleurs la maison de Dieu était abandonnée ! Alors, cet homme de Dieu établit des hommes estimés fidèles : Shélémia, le sacrificateur et Tsadok, le scribe, Pedaia, un lévite et encore Hanan (v. 13). Son désir était que les répartitions soient justes.

                        Daniel (Dan. 6 : 4)

            Toute la vie de Daniel est un exemple remarquable de fidélité au Seigneur. Il était juste et sage. Tout jeune encore, il se trouve dans la ville de Jérusalem lorsqu'elle est prise par Nébucadnetsar, roi de Babylone, et que la maison de Dieu est pillée. Peut-être avait-il 13 ou 14 ans au moment de sa déportation à Babylone, en compagnie d’autres jeunes gens choisis au milieu du peuple d’Israël.
            Sa foi a connu beaucoup d’épreuves. Presque toute sa vie s’est écoulée loin de Jérusalem et de ce pays de Canaan, donné en héritage à ses pères. Il est tenté, menacé de mort, couvert ensuite d’honneurs, mais aussi jalousé et jeté aux bêtes sauvages ; mais le Seigneur le délivre.
            S’il fallait retenir un mot de sa vie, nous dirions, comme les satrapes irrités ont dû, à contrecœur, le reconnaître : il était fidèle (6 : 4). Avons-nous compris tout ce que ce petit mot sous-entend ? Quelles luttes, quels exercices, quels renoncements, il évoque ! Daniel avait sans doute près de 80 ans au moment où sa fidélité est ainsi reconnue. Il l’avait toujours été. Arrêtons-nous un instant sur quelques circonstances au cours desquelles on discerne particulièrement cette fidélité.

            Au premier chapitre de son livre, Daniel captif se montre fidèle aux ordonnances de son Dieu. Il avait pu voir en quoi consistaient les mets délicats du roi : des viandes souvent offertes aux idoles. Il connaissait aussi depuis son enfance la Loi donnée par Dieu à son peuple Israël. Elle permettait de faire la différence entre ce qui était impur et ce qui était pur, entre les animaux que l’on pouvait consommer et ceux que l’on ne devait pas manger (Lév. 11 : 47).
            Daniel aurait pu trouver des « excuses » pour désobéir à Dieu, ce que nous sommes, hélas, habiles à imaginer. N’était-il pas jeune, déporté ? La portion reçue était « assignée » par le roi lui-même ! Mais il arrête dans son cœur de ne pas se souiller avec ces mets. Dieu a parlé et le cœur aimant de Daniel veut Lui obéir ! Recevons-nous tous les enseignements de la Parole sans hésiter ? Peut-être mettons-nous en avant des calculs et des raisonnements incrédules ? Il n’y avait jamais eu rien tel chez Daniel.
            Sa fidélité n’est pas tapageuse, il ne s’agite pas : il demande simplement au prince des eunuques de lui permettre de ne pas se souiller » (1 : 8, 12). Ne pensons pas qu’il y avait dans sa démarche de l’hésitation ou de la faiblesse. Il y avait au contraire en lui de la fermeté, bien qu'il reste pourtant très humble.
            Daniel avait sans doute des écrits de Moïse - le Pentateuque et une partie des prophètes (Luc 16 : 16). Nous avons encore plus de saine nourriture spirituelle variée. Depuis, Dieu nous a « parlé dans le Fils » (Héb. 1 : 2). Sommes-nous fidèles aux riches enseignements de la Parole de Dieu maintenant complète ?
            Dans les chapitres suivants (4 et 5), Dieu choisit cet homme fidèle à sa Parole, pour faire connaître ses pensées à des personnes ignorantes ou mal informées. Il faut premièrement mettre en ordre notre vie personnelle et régler notre marche. Ensuite, nous serons prêts à rendre témoignage par notre conduite d’abord, et peut-être ensuite par des paroles appropriées. Ce n’est pas toujours facile. Nous avons besoin de l’aide du Seigneur pour recevoir la sagesse d’en Haut. Sa Parole est la vérité, mais il faut la présenter de la manière convenable.
            Daniel est appelé par Dieu à se rendre chez le puissant Nebucadnetsar. Il lui précise le message qu’il doit apporter. Daniel est « stupéfié et troublé » (4 : 19). C’était une parole sévère ; un terrible jugement imminent ! Daniel ne fléchit pas et transmet fidèlement tout le message.
            Au petit-fils, l’impie Belshatsar, il apportera une terrible parole de la part de l’Eternel. Elle correspond au message écrit par une main sur le mur en face du roi (5 : 5-6) : « Tu n’as pas humilié ton cœur … tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux,…tu ne l’as pas glorifié (v. 22-23).
            Il aurait pu alors, en pensant à la colère possible de ce monarque absolu, « adoucir » ses paroles. Non, il est fidèle. Veillons à l’être ! N’abaissons pas « l’évangile de la gloire du Dieu bienheureux » (1Tim. 1 : 11). Ne cherchons pas à attirer ou à plaire. Ce serait reculer la borne ancienne (Prov. 22 : 28). Restons toujours fidèles !
            Au chapitre 6, Daniel est un vieillard. Il a traversé des épreuves en tout genre. Mais il va être maintenant jeté dans la fosse aux lions. Il a reçu, sans les avoir recherchés, les « honneurs » de ce monde. Il a été fidèle dans l’épreuve, il le reste toujours dans la « dangereuse » prospérité ! On cherche sans succès une faute, un manquement dans son travail. Ses collègues jaloux voudraient sa mort. Ils sont obligés de reconnaître que sa conduite est impeccable. La fidélité est un des caractères du fruit de l’Esprit (Gal. 5 : 22).
            Selon les enseignements de la Parole, Daniel prie Dieu, trois fois par jour. Il le fait dans sa chambre, avec une fenêtre ouverte du côté de Jérusalem (Dan. 6 : 10 ; 1 Rois 8 : 48 ; 2 Chr. 6 : 38 ; Ps. 55 : 17). Connaissant ses habitudes, ses ennemis ont forgé un piège habile. Ils pressent Darius de promulguer un décret - flatteur pour ce roi païen ! Interdit de prier quiconque, en dehors de lui, durant 30 jours. Or, comme l’espéraient ces méchants, Daniel persiste à prier Dieu seulement. Dans l’épreuve ou dans la prospérité, dans la joie ou les larmes, Daniel prie « ce jour-là, comme il l’avait fait auparavant ». Une fidélité journalière qui réjouit certainement le cœur de Dieu. Sans doute cette constance de sa part nous humilie. Nous avons de précieux moments de communion avec le Seigneur, mais ils sont parfois suivis, hélas, par d’autres - où nous nous éloignons de Lui. Nous sommes loin, pour la plupart, de ressembler à Daniel et surtout à un plus grand que lui - à Christ. Durant son ministère sur la terre, Il a été la parfaite offrande de gâteau ; son odeur agréable montait continuellement vers Dieu.
            Daniel est donc jeté dans la fosse aux lions, mais sans succès ! Dieu veille sur ce témoin de la foi (Héb. 11 : 33-34). Au petit matin, il en sort absolument indemne, devant un Darius réjoui. En revanche, ses « grands » très surpris, sont inquiets à juste titre. Les accusateurs de Daniel iront le remplacer dans la fosse. Il en sera bientôt ainsi pour les incrédules et les infidèles.
            Dieu a honoré ce serviteur fidèle ! Il lui révèle dans les chapitres 7 à 12 de son livre Ses desseins à l’égard de son peuple Israël, des rois et des nations. Devant ces tableaux de l’avenir, Daniel est troublé dans son esprit et reste malade quelques jours.
            A l’égard d’Abraham, dont le cœur était fidèle (Néh. 9 : 8) l’Eternel avait pensé : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?... Je le connais... » (Gen. 18 : 17-18). Il agit ainsi aussi avec Daniel. Il se plaît à honorer grandement celui qu’il appelle « Daniel, homme bien-aimé » (10 : 11 ; 9 : 23).
            Prenons bien garde à ne pas nous joindre à la génération actuelle dont l’esprit n’a pas été fidèle à Dieu » (Ps. 78 : 8) ! Soyons toujours prêts à recevoir la Parole et la mettre en pratique. Ensuite nous pourrons la communiquer ! C’est un chemin de bénédiction.

Etre un disciple fidèle, marchant selon Dieu,
Rejeter tout compromis, c’est être un Daniel.

Oser être un Daniel, oser être seul !
Oser rester ferme, et le faire savoir.

Plusieurs grands dans ce monde, forts et influents,
Sont incapables d’oser prendre position pour Dieu.

Etre un Daniel a un prix, mais la récompense
Auprès de Dieu, est plus grande que la gloire du monde.

Sois un disciple fidèle, un homme de principes.
Satan et tous ses agents tremblent devant Daniel.

 

Des serviteurs fidèles dans le Nouveau Testament

                        Timothée (1 Cor. 4 : 17)

            L’apôtre Paul doit s’occuper avec amour de ses frères à Corinthe ; il y avait des dissensions entre eux : « C’est pourquoi (leur dit-il) je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et qui est fidèle dans le Seigneur ». Il est en mesure de les aider sur le plan spirituel !

                        Tychique (Eph. 6 : 21)

            Paul déclare aux Ephésiens : «  Afin que vous sachiez, vous aussi, ce qui me concerne, ce que je fais, Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur, vous mettra au courant de tout : je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin… qu’il console vos cœurs » (v. 21-22). Il écrit aux Colossiens par le moyen du même messager : « Tout ce qui me concerne, Tychique, le bien-aimé frère, fidèle serviteur et compagnon d’esclavage dans le Seigneur, vous le fera savoir » (4 : 7).

                        Epaphras (Col. 1 : 7)

            En commençant sa lettre aux Colossiens, l'apôtre Paul déclare : « Vous avez déjà entendu parler dans la parole de la vérité de l'évangile. Cet évangile… vous l’avez appris d’Epaphras, notre bien-aimé compagnon d’esclavage, qui est un fidèle serviteur du Christ pour vous ; il nous a aussi fait connaître votre amour dans l’Esprit » (v. 5-8). Cet Epaphras combattait beaucoup par la prière pour les saints (4 : 12-13).

                        Onésime (Col. 4 : 9)

            Au chapitre 4 de l'épître aux Colossiens, il est question d’Onésime. Il était entré en contact avec Paul, « le prisonnier de Jésus Christ » (Phm 1 : 9), dans une des terribles geôles romaines, et là il s’était converti ! L’apôtre l’appelle « le fidèle et bien-aimé frère, qui est des vôtres » (v. 9).

                        Silvain (1 Pier. 5 : 12)

            L'apôtre Pierre, à la fin de sa première épître, indique qu'il écrit par le moyen de l'un de ses compagnons : « C’est par Sylvain qui est un frère fidèle - je l’estime ainsi - que je vous ai écrit brièvement pour vous encourager et vous assurer que cette grâce dans laquelle vous êtes est la vraie grâce de Dieu » (v. 12).

                        Gaïus (3 Jean 5-6)

            Dans sa troisième épître, l'apôtre Jean écrit à ce frère : «Bien-aimé, tu agis fidèlement dans tout ce que tu fais pour les frères : ils ont rendu témoignage à ton amour devant l'assemblée » (v. 5-6)

                        Antipas (Apoc. 2 : 13)

            L’apôtre Jean écrit à « l'assemblée qui est à Pergame » (Apoc. 2 : 12), où se trouvait « le trône de Satan ». Les croyants y tenaient ferme, ils n’avaient pas renié le nom du Seigneur, « même dans les jours où Antipas était mon fidèle témoin », dit-Il (v. 13). Il avait été mis à mort parmi eux, là où Satan habite ». Le sang des martyrs est ainsi devenu la semence de l’Eglise !

            Nous suggérons à nos lecteurs de lire sur ce même précieux sujet dans Matt. 24 : 45 ; 25 : 21-23 ; Luc 16 : 10 ; Act. 16 : 15 ; 2 Tim. 2 et Tite 1 : 6.

            Après avoir considéré la fidélité de quelques-uns des serviteurs de Dieu mentionnés dans sa Parole, nous sommes sans doute attristés de réaliser combien peu nous sommes nous-mêmes fidèles au Seigneur. Aussi pouvons-nous Lui exprimer cette prière et ce vœu :

                           Jusqu'au jour qui m'appelle à passer dans ton sein,
                           
Fais-moi d'un cœur fidèle marcher en ton chemin.

                           Dès ici-bas, d’un cœur fidèle, que nous vivions, Jésus, pour toi,
                           
T’offrant toujours, remplis de zèle, l’hommage saint de notre foi.


Ph. L - Le 16-06-2018