bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

TOUTES SORTES DE PRIERES (3)


Epaphras (Col. 4)
Asaph (Ps. 73)
David (1 Chr. 29)
Conclusion

 

Epaphras (Col. 4)

            « Epaphras… esclave du Christ Jésus… combat toujours pour vous par ses prières, afin que vous demeuriez parfaits et bien assurés dans toute la volonté de Dieu ; … il est dans un grand travail de cœur pour vous » (Col. 4 : 12-13).

            Epaphras est appelé « esclave du Christ Jésus ». Il servait donc son Seigneur avec un entier dévouement. Et son service fidèle portait le caractère d'un combat, mais d'un combat bien particulier, qui se livrait à genoux. Ce croyant combattait par la prière, pour le bien et la santé spirituelle des croyants.
            Contre quels adversaires combattait ce « soldat de Jésus Christ » (2 Tim. 2 :  3) ? Ce n'était pas une lutte physique, mais spirituelle « contre les dominateurs de ces ténèbres, contre les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes » (Eph. 6 : 12). Satan et ses anges sont désignés comme les adversaires invisibles qui cherchent à nuire aux croyants. C'est donc contre eux qu'Epaphras menait une véritable lutte ! Il priait pour ceux que Satan attaquait par des doutes et par toutes sortes de tentations. Il était très engagé dans ses prières, c'était pour lui un « grand travail de cœur ».
            Il ne priait pas seulement pour son entourage immédiat, mais pour des croyants de divers lieux.
            Ce combat est à la portée de chaque chrétien, jeune ou âgé, en bonne santé ou malade, libre ou prisonnier… Epaphras lui-même a beaucoup prié du fond d'une prison (Phm 23).
            La prière est souvent le moyen le plus efficace, et parfois le seul, pour venir en aide à nos frères et sœurs dans la foi ; elle est aussi essentielle pour le bien de nos familles et de nos foyers (Néh. 4 : 14).


Asaph (Ps. 73)

            « J'ai porté envie aux arrogants… Ils prospèrent dans le monde, ils augmentent leurs richesses. Certainement c'est en vain que j'ai purifié mon cœur… J'ai médité… jusqu'à ce que je sois entré dans les sanctuaires de Dieu…: j'ai compris leur fin » (Ps. 73 : 3-17).

            Asaph est l'auteur de nombreux psaumes. Dans celui-ci, il exprime sa perplexité devant ce qu'il voit autour de lui.
            C'est un croyant, mais il en vient à envier ceux qui vivent sans Dieu et pourtant prospèrent dans le monde. Tout semble réussir à ces hommes méchants et incroyants. Ils parlent et agissent en affirmant que Dieu ne les voit pas. Asaph, lui, rencontre beaucoup de difficultés, alors qu'il cherche à plaire à Dieu dans sa vie. Il se dit : « A quoi bon respecter Dieu ? ».
            Ce croyant est donc plongé dans la perplexité, et ses tristes réflexions le rendent malheureux. Mais soudain, son discours change du tout au tout (v. 17). Pourquoi ? Parce qu'il se tourne vers Dieu avec ses questions et il entre dans sa présence. Et là, les choses lui apparaissent sous un jour bien différent ! Il prend conscience que ces hommes qu'il enviait vont au-devant du jugement, alors que lui-même a une place auprès de Dieu pour l'éternité (v. 24). Il comprend aussi que Dieu ne l'a jamais abandonné à travers toutes ses difficultés. Alors ses questions, sa perplexité et même son amertume font place à la joie, la confiance et l'espérance.
            Chrétiens, beaucoup de choses peuvent nous paraître injustes ou incompréhensibles dans ce monde. Mais, comme Asaph, approchons-nous de Dieu avec nos questions. Tout nous apparaîtra alors sous un éclairage différent, l'éclairage « d'en haut », et nous serons apaisés et, mieux encore, confiants en sa bonté.


David (1 Chr. 29)

            « A toi, Eternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté… Nous louons ton nom glorieux. Et qui suis-je, et qui est mon peuple, que nous ayons le pouvoir d'offrir ainsi volontairement ? car tout vient de toi ; et ce qui vient de ta main, nous te le donnons » (1 Chr. 29 : 10-14).

            Le roi David est âgé, il s'apprête à laisser le trône à son fils Salomon. C'est à celui-ci que reviendra le privilège de bâtir le temple de Dieu. David a tout préparé pour cela, tant cette maison de Dieu lui tient à cœur. Il réunit tout le peuple, leur parle du futur temple, et fait appel aux dons volontaires. Le peuple, d'un seul cœur, offre des matériaux en abondance pour la maison de Dieu. Alors David, heureux et reconnaissant, adresse à Dieu cette prière de louange et d'adoration. Il célèbre sa grandeur, et s'émerveille d'avoir le privilège d'offrir quelque chose à un tel Dieu. Il rappelle toute sa bonté envers son peuple, et termine en invitant tous ceux qui sont présents à se prosterner devant l'Eternel.
            Cette louange jaillit spontanément du cœur du roi David. La grandeur, la puissance et la bonté de Dieu produisent chez lui le sentiment profond de sa petitesse et une adoration fervente.
            Chrétiens, la bonté de Dieu s'est montrée de façon encore plus merveilleuse par le don de son Fils unique et bien-aimé, pour des hommes pécheurs et ennemis. Comme David, nous nous sentons tout petits devant une telle bonté. Avec l'apôtre Paul, nous nous écrions : « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Cor. 9 : 15). Et notre cœur déborde de reconnaissance envers l'auteur de notre salut, notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ : « A celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang,… à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! » (Apoc. 1 : 5-6).


Conclusion

            « L'Esprit nous est en aide dans notre faiblesse ; car nous ne savons pas ce qu'il faut demander comme il convient ; mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Rom. 8 : 26).
            « Christ… aussi intercède pour nous » (Rom. 8 : 34).

            Nous avons considéré plusieurs exemples de croyants en prière, et chacun nous encourage :
                        - Avons-nous un chagrin personnel, et nous sentons-nous incompris ? Eprouvons-nous le besoin vital d'un contact quotidien avec notre Dieu, le besoin de sa sagesse pour faire face à nos responsabilités professionnelles ? Sommes-nous confrontés à une situation imprévue dans laquelle il faut réagir vite ? Nous trouvons-nous dans une situation désespérée, par notre propre faute ? Rencontrons-nous des difficultés dans notre vie de couple ou de famille ? La bénédiction de Dieu a-t-elle pour nous de la valeur ?
                        - Avons-nous besoin de conseils pour une décision à prendre ? Désirons-nous ramener à Dieu des croyants en mauvaise santé spirituelle ? Souffrons-nous d'un handicap personnel ? Sommes-nous au courant des difficultés de nos amis croyants ? Nous sentons-nous perplexes ou tourmentés par des questions insolubles ? Sommes-nous admiratifs devant la grandeur de Dieu, son intérêt et sa bonté envers nous ?
            Alors, comme Anne, Ezéchias, Néhémie, Jonas, Isaac, Jahbets, David, Elie, Epaphras, Asaph et Paul, prions, pleurons, supplions, insistons, crions, demandons, combattons, espérons ! Et puis, soumettons-nous en paix et adorons…
            Et si nous n'avons même plus la force de prier avec des mots, faisons monter vers Dieu nos soupirs. L'Esprit Saint les présentera à Dieu en une prière intelligente.

 

« La Bonne Semence » (2017)-  www.labonnesemence.com