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La haie de protection de Dieu

 

            « Satan répondit à l'Eternel… : Est-ce pour rien que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d’une haie de protection, lui, et sa maison, et tout ce qui lui appartient ? » (Job 1 : 9-10).

            Il est intéressant de constater que, dans la Bible, Dieu utilise souvent un événement ou une chose de la vie quotidienne pour nous expliquer des choses spirituelles. Nous sommes particulièrement interpellés lorsque nous considérons le Seigneur Jésus cheminant sur la terre. Combien de fois a-t-Il parlé aux hommes ainsi qu’à ses disciples par des paraboles passionnantes, et combien de fois a-t-Il employé des choses très courantes pour opérer des miracles ! Pierre, le pêcheur, a trouvé une pièce de monnaie dans la bouche d’un poisson pour payer l’impôt exigé (Matt. 17 : 27). Lorsque cinq mille hommes affamés attendaient un repas, Jésus se servit de ce qui était justement apporté par un petit garçon : cinq pains et deux poissons (Jean 6 : 9). Et quand II parle de son amour pour Israël, son peuple terrestre, Il dit en Matthieu 23 : « Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (v. 37). Tout le monde comprend cette manière de parler, même un enfant.

            Une clôture, une barrière, ou une haie, servent à protéger tout ce qui a de la valeur, en l’entourant de manière à ce que la zone délimitée ne soit pas accessible à n’importe qui. Ainsi Dieu utilise cette image si simple pour nous montrer, d’une part, que nous sommes très précieux à ses yeux, et d’autre part, que nous sommes sous sa protection. Par cet exemple de Job, dont l’histoire nous est rapportée dans un des livres probablement les plus anciens de la Bible, Dieu nous fait comprendre qu’il a dressé une barrière autour de tous ceux qui lui appartiennent. Quel Dieu grand et miséricordieux avons-nous : Il se préoccupe de chacun de ses enfants, l’entourant d’une barrière !

            Ce Dieu ne te laisse pas te confondre dans la masse de gens, et tomber dans l’anonymat. Il te consacre beaucoup d’attention en s’occupant personnellement de toi. Tout au long des 42 chapitres du livre de Job, l’Esprit Saint relate l’histoire de ce patriarche, telle qu’elle s’est déroulée, montrant la relation entre le grand Dieu et ce seul homme. Les deux premiers chapitres du livre laissent clairement voir de qui Dieu nous protège au moyen de cette « haie de protection » : c’est de Satan. Il s’était présenté devant Dieu désirant faire du mal à Job, car cet homme vivait avec Dieu, il était « parfait et droit, craignant Dieu » (v. 1). Cela gênait extrêmement Satan, et c’est pour cela qu’il voulait faire du mal à Job. Peut-être es-tu converti depuis peu et ressens-tu que Satan veut te nuire ?

            L’adversaire de Dieu n’a pas changé depuis le temps de Job. Il est et continue à être « l’accusateur des frères » (Apoc. 12 : 10). Il essaie de t’enlever la joie et de semer des doutes ; il est fâché que tu sois sorti de sa sphère d’influence pour suivre le Seigneur Jésus et que tu aies opéré un virage à 180 degrés. Et maintenant il met tout en œuvre pour t’enlever le bonheur et la paix que tu éprouves en suivant le Seigneur. Toutefois, voilà la barrière, une image par laquelle Dieu nous présente sa puissance et sa sollicitude : sa puissance (dont Il a usé en t'arrachant à celle de Satan), et sa sollicitude, en ce qu’Il veille constamment sur toi.

            Par la suite, si Dieu permet, comme Il l’a fait dans le cas de Job, que Satan pénètre dans cette « zone protégée », la situation est alors totalement différente de ce qu’elle était avant la conversion. Parce qu’aujourd’hui comme au temps de Job, Dieu a le dernier mot, et Satan ne pourra parvenir au-delà de ce que Dieu permettra. L’histoire de Job nous l’enseigne clairement. Dieu a un plan et emploie Satan pour l’exécuter. Et cela ne se produit pas avec l’autorisation de Dieu, mais bien selon sa volonté.

            Cette notion de la protection spéciale de Dieu s’applique également au peuple de Dieu dans son entier. Le Seigneur Jésus mentionne cette clôture en relation avec la vigne, en Marc 12 (v. 1). Nous voyons là que Dieu porte un intérêt tout particulier à son peuple. Il en prend soin comme de la « prunelle de son œil » (Zach. 2 : 8). Cela est vrai, tant pour son peuple Israël, que pour son peuple céleste : l’Assemblée. D’où vient alors son intérêt ? La raison en est que Dieu a livré son propre et bien-aimé Fils pour son peuple. Il l’a acquis à un prix inimaginable. N’est-il pas naturel que son peuple et chacun de ceux qui Lui appartiennent Lui soient particulièrement précieux ? La clôture de Dieu nous rappelle tout cela.

 

D'après K. Güntschel - « Folge mir nach »