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Un esprit brisé
 

            « Ainsi dit celui qui est haut élevé et exalté, qui habite l'éternité… J'habite le lieu haut élevé et saint, et avec celui qui est abattu et d'un esprit contrit » (Es. 57 : 15).
            « Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. Ô Dieu ! Tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié » (Ps. 51 : 17).

            Avoir son esprit brisé en ce qui concerne sa propre façon de voir les choses pour qu'il soit entièrement soumis à Christ est l'un des besoins particuliers du temps actuel. Le manque de cet état d'esprit est à l'origine de la plupart de nos problèmes et de nos difficultés.
            Il est merveilleux de voir comment on fait des progrès dans la vie de famille, dans l'assemblée, et vis-à-vis du monde, lorsqu'on apprend à réaliser ce que disait Paul : « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20). Un millier de choses qui, autrement, nous sembleraient au-dessus de nos forces, sont alors estimées comme rien. Nous pouvons supporter reproches et injures, passer par-dessus affronts et vexations, ignorer nos préjugés, et céder devant les autres ; nous sommes prêts à toute bonne œuvre, nous montrons un cœur large et bienveillant dans toutes nos manières d'agir, et de la flexibilité dans toutes nos activités morales. Tout cela tend véritablement à « orner l'enseignement qui est de notre Dieu Sauveur » (Tite 2 : 10). Hélas, nous en sommes souvent bien loin ! De manière rigide, nous voulons maintenir nos droits et défendre nos intérêts, nous prenons soin de nos propres affaires et soutenons nos propres opinions. Tout cela prouve clairement que le moi n'est habituellement pas contrôlé ni jugé dans la présence de Dieu.
            Mais Dieu veut des cœurs brisés. Il nous aime trop pour nous laisser dans notre dureté de cœur. La volonté propre, la satisfaction de nous-même et le sentiment de notre propre importance doivent être coupés à la racine. Ce n'est pas l'anéantissement de notre personnalité, mais plutôt la délivrance de notre égoïsme naturel centré sur le moi, pour trouver dans la communion avec Christ la vraie liberté : « Quiconque pratique le péché est esclave du péché… Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 34, 36). Dieu se servira des circonstances que nous devons traverser, ou des gens avec lesquels nous sommes en contact, pour produire ces grands résultats pratiques dans le plein épanouissement d'une vie vécue avec Christ.

 

D'après C. H. Mackintosh - Calendrier « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (12/01/2018) –  www.labonnesemence.com