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Mélange et association, de graves dangers pour le peuple de Dieu

 

Un « grand amas de gens » accompagnant les fils d’Israël au départ de l’Egypte
L'opposition des ennemis lors de la reconstruction de la muraille de Jérusalem
Des hommes impies…. se sont insinués parmi les croyants fidèles
Un sérieux avertissement pour nous qui désirons être fidèles au Seigneur

 

            Des personnes incrédules, aux motifs divers et peu évidents, ont toujours été prêtes à suivre le peuple de Dieu durant les étapes de son pèlerinage ici-bas. Beaucoup tiennent ces gens pour des « chrétiens », mais ce n’est pas le cas. Ce sont plutôt des « professants », des personnes n’ayant pas la vie de Dieu. Ils ont forcément des désirs et des buts autres que les véritables croyants, car leurs horizons se bornent à la terre. Ils suivent les impulsions de leur chair qui est libre d’agir en eux. On comprendra sans peine qu’une telle compagnie habituelle est extrêmement dangereuse pour les enfants de Dieu. Le risque de « contamination » est permanent. Leur présence au milieu des chrétiens est parfois à l’origine de troubles importants. La Parole en donne plusieurs exemples que nous allons considérer.

 

Un « grand amas de gens » accompagnant les fils d’Israël au départ de l’Egypte

            L’Eternel avait promis à Abraham de se souvenir de sa descendance. Elle devait d’abord séjourner en Egypte. Les fils d’Israël y seraient asservis et opprimés durant 400 ans ! Cependant, Dieu avait aussi annoncé à son serviteur qu’Il jugerait cette nation, et que les Israélites « sortiraient avec de grands biens » (Gen. 15 : 13-14).
            Or « les dons de Dieu et son appel sont irrévocables » (Rom. 11 : 29). Les promesses de Dieu se sont accomplies (Ex. 12). Les Israélites ont d’abord mangé la Pâque à la hâte, à raison d’un agneau par maison. Leurs reins sont ceints ; ils ont leurs sandales à leurs pieds et leur bâton à la main (v. 11). Dieu leur fait trouver faveur auprès des Egyptiens qui sont dépouillés (v. 36).
            Tout croyant doit réaliser que désormais il fait partie d’un peuple séparé (Nom. 23 : 9) ! Il est un « étranger », prêt pour le départ. Chrétiens, mes frères, en est-il ainsi de nous ? Les hommes qui habitent sur la terre peuvent-ils en être convaincus devant notre zèle pour Dieu, notre sobriété et notre détachement des choses d’ici-bas ? Notre caractère de nomade et de voyageur leur apparaît-il ? Notre façon de vivre montre-t-elle que « rachetés par le sang de l’Agneau », nous sommes désormais prêts à Le rejoindre d’un instant à l’autre dans le ciel, notre éternelle patrie ?

                        Le regret de l’Egypte

            « Les fils d’Israël partirent de Ramsès pour Succoth, environ 600 000 hommes de pied, les hommes faits, sans les petits enfants ; et aussi un grand amas de gens monta avec eux, et du menu et du gros bétail, des troupeaux en très grand nombre » (Ex. 12 : 37-38).
            Israël est définitivement délivré de l’esclavage : il sort « à main forte et à bras étendu » (Deut. 5 : 15 ; Nom. 23 : 22). Cependant, derrière eux, de nombreuses personnes sont bien décidées à les suivre ! Ces dernières sortent, elles aussi, de l’Egypte mais il ne s’agit pas de croyants : ils ont des habitudes mondaines et ne se soumettent pas aux enseignements que Dieu donne chemin faisant à Israël. Ces incrédules auront le même effet que le « levain » au milieu du peuple de Dieu - ils seront toujours prêts à faire lever la pâte tout entière !
            En voyant ces troupeaux nombreux, le peuple d’Israël a probablement pensé que c’était une réponse, au moins partielle, aux grands besoins alimentaires d’environ deux millions de personnes dans un désert. En fait, seul l’Eternel peut et veut, dans sa grâce, répondre à de si grands besoins. Son bras n’est pas devenu trop court pour le faire, aujourd’hui encore (Nom. 11 : 23).
            Humiliante surprise, les fils d'Israël ne vont pas tarder à épouser les mêmes convoitises que le « ramassis » qui regrette vite l'Egypte. Ils présentent leurs réclamations à Moïse. Avons-nous les mêmes fâcheuses tendances ?

                        Les murmures et les plaintes

            Pourtant le voyage du peuple vient tout juste de commencer et déjà il se plaint. A-t-il oublié la grande délivrance dont il vient d’être l’objet ? Ignore-t-il volontairement les bienfaits dont Dieu l’entoure ? La manne, l’eau du Rocher et la colonne de nuée sont là chaque jour pour les lui rappeler !
            En nous aussi, la moindre contrariété suffit à faire « bourgeonner » des plaintes ; un esprit de récrimination nous envahit ! Pourtant c’est par amour que Dieu nous enseigne à supporter aussi bien les privations que l’abondance, comme le faisait l’apôtre Paul (Phil. 4 : 11-14).
            Devant cette grande ingratitude, la colère de l’Eternel s’embrase et Il châtie son peuple. Le feu brûle et dévore « au bout du camp » (Nom. 11 : 1). Le peuple crie alors à Moïse. Celui-ci prie Dieu et par grâce le feu s’éteint. Toutefois le « ramassis » s’éprend encore de convoitise (v. 4). Et tous les enfants d’Israël font comme lui ! Ainsi « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor. 15 : 33). Il faut absolument se ressaisir et vivre dans la justice, séparé du péché ! L’apôtre dit à ce sujet : « Certains sont dans l’ignorance de Dieu, je vous le dis à votre honte » (v. 34).
            Les Israélites se mettent à pleurer : « Qui nous fera manger de la chair ? » (Nom. 11 : 18). Ils se disent fatigués de n’avoir que cette manne à manger ! Déçus, ils se mettent en devoir de la broyer et en font des gâteaux (v. 6-8).
            « Nous étions bien en Egypte », osent-ils affirmer ! Ils semblent oublier leur esclavage passé ; leurs gémissements devant la dureté extrême du service imposé par le Pharaon (Ex. 1 : 14) ! En revanche, ils regrettent ouvertement les poireaux, les concombres, les melons - et le poisson aussi. Nous l’avions « pour rien », disent-ils (Nom. 11 : 5) - en réalité, il n’était pas cher, tant il abondait dans le Nil.
            Moïse, lui aussi, se montre découragé et il en vient à reprocher à Dieu de lui avoir fait « ce mal » : avoir mis sur lui le « fardeau » de tout ce peuple (v.11). Or en réalité, c’était l’Eternel qui portait Israël « sur des ailes d’aigle » (Ex. 19 : 4).
            Si nous commençons à nous plaindre de « l’aridité » du désert et de la « qualité » de la nourriture « spirituelle » que Dieu a mise à notre disposition, nous nous conduirons exactement comme le « ramassis » - ou à l’instar d’Israël en chute !
            Si nous insistons pour obtenir ce que Dieu n’avait pas l’intention de nous donner, il se peut qu’Il nous l’envoie. Mais alors les conséquences de notre rébellion seront peut-être aussi désastreuses qu’elles l’ont été pour Israël ! C’est leur âme qui va dépérir. L’Eternel les frappe d’un fort grand coup. L’endroit s’appellera désormais « le sépulcre des convoitises » (v. 33-35).
            La responsabilité de cette désobéissance ne repose pas uniquement sur « ceux qui suivaient ». Les Israélites n’avaient pas été sur leurs gardes ! Sinon ils n’auraient pas partagé si rapidement les convoitises charnelles de ces incrédules qui vivaient à leurs côtés (1 Pier. 2 : 11). Apprenons à être satisfaits de ce que Dieu nous donne - ou ne nous donne pas !
            C’est notre bien spirituel qu’Il a d’abord en vue ! Laissons-Le diriger tous nos pas. Nous pourrons ainsi réaliser les paroles du cantique : « Partout avec Jésus, où son amour me mène ». Demandons-lui aussi :

                  Ah ! garde-nous de tourner vers le monde
                  
D’autres regards que ceux du voyageur.
                  
Que, du péché fuyant la coupe immonde,
                  
Aux vives eaux nous puisions le bonheur


L'opposition des ennemis lors de la reconstruction de la muraille de Jérusalem

            
Des personnes ont souvent cherché à « s’introduire », parfois hélas avec succès, au milieu du peuple de Dieu. Ils ont ainsi nui à son témoignage. Jean nous avertit que sur la terre se trouvent uniquement des enfants de Dieu et des enfants du diable. Le danger est donc grand pour un chrétien de se laisser séduire. Ce qui l’aidera à discerner ceux qui sont sous l’esclavage de Satan, et à s’en éloigner, c’est qu’ils ne pratiquent pas la justice et n’aiment pas leurs frères (1 Jean 3 : 10). Pensons ensemble, par exemple, aux personnes dangereuses qui gravitaient autour de Néhémie, durant la reconstruction de la muraille.

                        Sanballat, Tobija et Gueshem

            Dès le début de ce travail, Sanballat le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite et Gueshem, l’Arabe s’efforcent de dissuader les travailleurs d’Israël de poursuivre une tâche qui s’annonçait difficile. Néhémie répond en leur nom : « Le Dieu des cieux, lui, nous fera prospérer et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir à Jérusalem » (Néh. 2 :19-20).
            C’était un homme de prière ; il s’attachait à l’Eternel, pas après pas. Il avait compris la nécessité, pour celui qui désire servir les intérêts divins, de rester séparé du monde. Si nous agissons comme lui, Dieu sera honoré et bénira notre service dévoué.
            D’autres opposants vont se joindre aux trois premiers. Ils ont appris que le travail de reconstruction avançait rapidement ! La muraille était déjà rebâtie jusqu’à la moitié, « car le peuple avait le cœur au travail » (4 : 1, 6-8).
            Devant les menaces ennemies, les travailleurs prient, suivant l’exemple donné par leur chef. Puis ils établissent une garde, « jour et nuit » (v. 9). Il ne faut pas que nous soyons trop occupés de notre faiblesse ; nous serions vite découragés (v.10). Levons nos regards en haut, vers le Seigneur (Ps. 121 : 1).

                        D’autres tentatives des ennemis du peuple

            La conduite de Néhémie était excellente. L’exemple est toujours une règle d’or. Il était décidé à ne pas se laisser distraire de sa tâche, ni à se laisser tromper par quiconque. Les ennemis, avertis probablement par leurs complices dans Jérusalem, apprennent les difficultés survenues entre les Juifs (voir ch. 5). Ils pensent l’occasion bonne pour faire cesser le travail. C‘est urgent, la muraille est bâtie, il ne reste plus aucune brèche ! Les portes seules restent à terminer.
            Ils font alors une proposition hypocrite à Néhémie : « Viens, et rencontrons-nous ensemble dans les villages de la vallée d’Ono » (6 : 2). Ils semblent avoir le désir de « collaborer », mais ils ont plutôt l’intention de faire du mal à Néhémie. Sa réponse, la même à quatre reprises, est ferme : « Je fais un grand travail et je ne puis descendre (v. 3).
            Tout travail que Dieu nous confie est précieux. Ne perdons pas de temps en discussions avec les ennemis ! Devant la détermination de Néhémie, ceux-ci changent d’attitude et l’accusent ouvertement, « fausses preuves » à l’appui, de chercher à devenir roi (v. 5-7).

                          Un nouveau piège

            Il est alors tendu à Néhémie par un Juif, Shemahia. Il affirme faussement que des assassins veulent tuer Néhémie de nuit (6 : 10). Il cherche à lui faire chercher asile, avec lui, dans le temple où il s’est déjà lui-même enfermé. Si Néhémie l’avait écouté (2 Cor. 11 : 13 ; 1 Jean 4 : 1), il aurait désobéi à l’Eternel. Il n’était pas sacrificateur et ne devait donc pas entrer dans la maison de Dieu !
            Mais Néhémie comprend que derrière ce menteur se cachent Tobija et Sanballat. Ils voudraient faire pécher Néhémie. Ils auront ainsi l’occasion qu’ils cherchaient pour lui faire un mauvais renom et le couvrir ainsi d’opprobre (v. 12-14) ! Mais cet homme de Dieu a acquis un bon discernement. Ecoutons son noble commentaire : « Un homme comme moi fuirait-il ? Et quel homme comme moi entrerait dans le temple et vivrait ? » (v. 11-13). Il a compris qu’à la place reçue de Dieu, sa conduite a forcément une forte influence sur tout le résidu ! Quelle est nôtre influence sur les autres ? Est-elle bonne ou mauvaise ?
            Les chrétiens sont eux aussi mis en garde contre deux dangers : celui d’élargir le chemin en travaillant, « main dans la main », avec ceux qui ne sont pas soumis à la Parole ; ou de s’enfermer dans un « sectarisme » égoïste et prétentieux (Col. 3 : 13).

                          Le maintien de la sainteté par la discipline

            A la fin de ce livre de Néhémie, on apprend avec tristesse que plusieurs princes ou chefs avaient commis de graves fautes. Le grand sacrificateur montre maintenant ouvertement sa grande amitié pour un ennemi : Tobija (Néh. 13 : 4, 7, 28). On apprend que la muraille qui séparait Jérusalem des nations étant à peine achevée, des « nobles » de Juda ont envoyé des lettres à Tobija, lui rapportant les paroles de Néhémie. Eux-mêmes en recevaient de cet ennemi qui cherchait à effrayer le Thirshatha (8 : 9 ; v.17-18). Plusieurs en Israël avaient prêté serment à Tobija, depuis qu’il était devenu gendre de Shecania !
            C’est l’occasion de souligner la difficulté de vivre avec des enfants de Dieu s’il y a un climat douloureux de méfiance réciproque. Notre communion doit être réelle entre enfants de Dieu. C’est le vœu exprimé dans ce cantique :

                  Enfants de Dieu, vivons sans cesse
                  
Dans cet amour qui nous unit ;
                  
Il est l’éternelle richesse
                  
De ceux que le Sauveur bénit.

            Pour y parvenir, le « jugement de « soi-même » doit être continuel. Au chapitre 9, les Israélites confessent leurs fautes et sont amenés à reconnaître : « Tu es juste dans tout ce qui nous est survenu, car tu as agi avec vérité, et nous, et nous avons agi méchamment » (v. 33). Il convient de s’associer aujourd’hui à une telle confession !
            Dieu les amène alors à se purifier. Ils vont respecter à nouveau le sabbat et l’année de relâche. « Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites », a dit Jésus à ses disciples (Jean 13 : 17). Où en sommes-nous au point de vue de la réalisation pratique ?

            Néhémie doit alors retourner vers le roi pour un temps (13 : 6) et, profitant de son absence, Tobija se fait attribuer, avec la complicité d’Eliashib, une des chambres attenantes à la maison de Dieu ! Les « portiers » n’ont pas gardé dans ce cas ce que Dieu leur avait donné à garder » (12 : 45). Revenu, Néhémie constate le désordre revenu à tous les niveaux. La maison de Dieu est abandonnée. Les Lévites ne reçoivent plus leur portion et ont fui ; les mariages mixtes se sont multipliés…
            Néhémie jette dehors lui-même, courageusement, tous les effets de Tobija ; il purifie les chambres où cet ennemi - soutenu par le grand sacrificateur lui-même ! - a entreposé ses affaires. C’était là que l’on gardait, en temps normal, les offrandes offertes pour l’adoration.

 

Des hommes impies…. se sont insinués parmi les croyants fidèles

            Le « ramassis » joint aux fils d’Israël, et plus tard les « adversaires » de Néhémie, ressemblent à ceux qui, de nos jours, « s’insinuent » parmi les fidèles, ce sont « des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en débauche, et qui renient notre seul Maître et Seigneur, Jésus Christ » (Jude 4). C’est un véritable « fléau » parmi les croyants (Nom. 11 : 4). Si nous comprenons le grand danger qui résulte de leur proximité, nous trouverons auprès du Seigneur la force pour leur résister ! Leur présence trop facilement « tolérée » au milieu du peuple de Dieu est une source permanente de difficultés.
            Rappelons encore un autre cas avec les tribus, au moment où dans les Juges, elles doivent prendre possession du pays de Canaan. La liste des ennemis qui ne sont pas dépossédés s’avère longue, très longue ! Certains Juifs habitaient même simplement au milieu de ces Cananéens qu’ils étaient incapables de détruire (Jug. 1 : 30-33). Ce contact intime conduit à l’idolâtrie et à des mariages mixtes.
            L’apôtre Paul avertit les chrétiens dans la période actuelle, c’est-à-dire après la croix (1 Cor. 10 : 19-22) ; Pierre (2 Pier. 2) et Jude le font aussi. Il faut confesser devant Dieu que l’Eglise, au cours des siècles, a été souvent affligée par ce mal - il faut s’en humilier.
            La lecture des messages adressés par le Seigneur aux sept Eglises (Apoc. 2 et 3) montre clairement que ces grands « amas de gens », venus du monde, sont souvent « à l’aise » dans l’Eglise, devenue laxiste, mais leur rôle est néfaste : Christ n’a aucune place dans leurs pensées et leur façon de vivre le montre !
            Paul dit à son enfant Timothée : « Le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui », et il l’exhorte, ainsi que tous les croyants : « Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur ». L’assemblée est devenue, hélas, une grande maison, avec des vases à honneur et, hélas, à déshonneur  (2 Tim. 2 : 19-21). Ne l’oublions pas ; il faut en tenir compte dans notre marche !


Un sérieux avertissement pour nous qui désirons être fidèles au Seigneur

            La Parole insiste sur le danger de la présence de personnes « étrangères à la vie de Dieu » au milieu des chrétiens. Elles cherchent à vivre en « association » avec les croyants, ce qui est impossible si du moins ceux-ci ont le désir sincère de rester des témoins fidèles à la pensée du Seigneur.
            Bien sûr, nous ne voulons pas parler des contacts passagers, impossibles à éviter dans la vie courante. Il faut bien se rendre dans ce monde pour poursuivre des études et travailler. C’est d’ailleurs une occasion à saisir pour nous y conduire en chrétien et adresser une parole à propos (Prov. 25 : 11). Il convient à des témoins de Christ d’agir ainsi (Phil. 2 : 15). Toutefois le Seigneur veut nous aider à ne pas prolonger notre séjour plus que nécessaire, là où Satan habite et agit - même si Celui qui retient, le Saint Esprit, est là encore et aussi « ce qui retient ».
            Souvent, il ne déplaît pas au « ramassis » actuel de se trouver dans un environnement « religieux ». La compagnie des croyants semble en rassurer certains, bien à tort d’ailleurs. On aime parfois assister à des offices ! C’est finalement un piège pour les « esclaves » de Satan qui ne sont pas en règle avec leur partie adverse - Dieu (Matt 5 : 25). Les dévotions calment « momentanément » leurs craintes justifiées concernant l’avenir !
            N’imitons pas, avec le secours du Seigneur, la marche chaotique du ramassis. La vie mondaine convient à notre chair, toujours disposée à agir. Elle est toujours disposée à suivre un chemin de traverse. Si un croyant s’y engage, il désobéit gravement au Seigneur !
            Dans nos jours de déclin, à la fin de l’histoire de l’Eglise sur la terre, demandons au Seigneur de nous donner du zèle pour Le servir. N’écoutons pas les suggestions trompeuses à supporter le mal, à ne pas le juger, à attendre que Dieu intervienne. Ces envoyés du diable concluent leurs discours en affirmant qu’il faut tout pardonner.

            Que les avertissements que la Parole nous donne par le rappel de ces quelques tristes exemples tirés du passé réveille dans nos cœurs le désir sincère de nous « sanctifier encore » (Apoc. 22 : 11), pour marcher résolument vers le but sur les traces de l’Homme Christ Jésus.


Ph. L Le 26. 08. 2017

 

      Seigneur ! sanctifie nos jours, nos moments ;
      Fais que notre vie t’honore en tout temps.
      Que de Ta présence au milieu de nous,
      L’heureuse influence nous pénètre tous.