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Comprendre la Bible


 

Les symboles et les types

            « Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de l'agneau pour l'holocauste. Et ils allaient les deux ensemble » (Gen. 22 : 8).
            « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).


            La Bible emploie souvent un langage imagé, riche en symboles. Elle utilise des types, c'est-à-dire des objets ou des récits, pour illustrer des vérités abstraites, ou des faits encore futurs. Cela concourt à fortifier notre foi. En effet, dans des récits très anciens, nous voyons que Dieu nous parlait déjà du Seigneur Jésus, car pour Lui, le passé est comme le futur. La Bible n'est pas un livre d'homme, elle est inspirée par Dieu.
            Prenons un exemple : Pour mettre à l'épreuve la foi de son serviteur Abraham, Dieu lui a d'abord demandé d'offrir en sacrifice Isaac, son fils unique, celui qu'il aimait et qui devait lui donner une nombreuse descendance (Gen. 22). Mais dès qu'Il a constaté qu'Abraham a obéi, Dieu l'arrête et lui donne un bélier pour l'offrir à sa place. Alors, en réponse à sa foi, Abraham retrouve son fils d'une nouvelle manière, comme s'il était revenu à la vie (Héb. 11 : 19), et il appelle le lieu d'un nom qui signifie : « En la montagne de l'Eternel il y sera pourvu ».
            Dans ce récit vieux de près de 4000 ans, il n'est rien dit du Sauveur que Dieu allait donner aux hommes. Cette scène souligne la foi exceptionnelle d'Abraham. Et pourtant, nous y reconnaissons, émus, l'annonce du sacrifice bien réel de Jésus, le Sauveur, à Jérusalem 2000 ans plus tard. Ce récit nous parle avec force de l'amour de Dieu qui a donné son Fils pour nos péchés et L'a ressuscité par sa puissance.


            « Toutes ces choses leur arrivèrent comme types (ou : figures, symboles, exemples), et elles ont été écrites pour nous servir d'avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints » (1 Cor. 10 : 11).
            « Notre pâque, Christ, a été sacrifiée » (1 Cor. 5 : 7).

            Dieu est invisible, Il est esprit. Les réalités qui le concernent ne sont donc pas matérielles, mais spirituelles. Pour nous enseigner, Dieu a employé des symboles, qui représentent des vérités abstraites par des choses concrètes.
            Pour interpréter les symboles de la Bible, il faut être prudent. Une règle simple consiste à se limiter d'abord aux nombreux symboles qui sont expliqués dans le Nouveau Testament. Rappelons quelques-uns d'entre eux :
                        – Adam « est la figure de celui qui devait venir », c'est-à-dire de Christ, le `fondateur' de la lignée des croyants (Rom. 5 : 14).
                        – Le sang d'Abel parle par avance de celui de Christ (Héb. 12 : 24).
                        – Le rocher d'où a coulé l'eau dans le désert personnifie Christ, source de rafraîchissement (1 Cor. 10 : 4).
                        – La manne était aussi un type du Seigneur Jésus, le « pain vivant descendu du ciel » (Jean 6 : 48-50).
                        – Le serpent d'airain était une image du Sauveur sur la croix, comme Lui-même l'explique à Nicodème (Jean 3 : 14).
                        – L'agneau de la Pâque représentait Jésus, sacrifié pour notre rédemption.
                        – Le tabernacle dans le désert était une image du ciel, le domaine de la présence de Dieu (Héb. 8 : 5).

            Ainsi, de nombreux éléments concrets, décrits dans l'Ancien Testament, nous aident à comprendre l'œuvre de Christ et les traits merveilleux de sa Personne.


La prophétie

            « Aucune prophétie de l''Ecriture ne s'interprète elle-même. Car la prophétie n'est jamais venue par la volonté de l'homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé poussés par l'Esprit Saint  » (2 Pier. 1 : 20-21).
            « Rends hommage à Dieu, car l'esprit de prophétie est le témoignage de Jésus » (Apoc. 19 : 10).

            Dieu domine le temps et l'espace : Il peut parler à la fois du passé, du présent et de l'avenir. Sur les 66 livres de la Bible, 17 sont presque entièrement prophétiques, et beaucoup d'autres le sont partiellement.
            Avant la venue du Christ, les prophètes annonçaient des événements futurs – une famine par exemple – qui se réalisaient souvent de leur vivant. Mais ils parlaient aussi d'événements beaucoup plus lointains. Ils étaient inspirés par l'Esprit Saint et transmettaient la Parole de Dieu. Ils comprenaient même qu'ils parlaient par avance du Messie, Jésus Christ, et qu'ils témoignaient de ses souffrances et de ses gloires futures (1 Pier. 1 : 10-11).
            Chaque prophète avait son propre message, mais tous annonçaient quelques points particuliers au sujet du Messie : l'un précisait le lieu de sa naissance, un autre l'époque et les circonstances de sa venue, un troisième les caractères de son ministère public. Presque tous ont évoqué sa mort et sa divinité.
            Voilà ce qui est merveilleux dans les prophéties : elles se complètent et jettent à l'avance une grande lumière sur la personne et sur l'œuvre du Seigneur Jésus. Cela nous amène à tenir pour vrai le message de la Bible et à recevoir comme parole de Dieu ce qu'elle nous enseigne.
            La prophétie est « une lampe qui brille dans un lieu obscur » en attendant le grand jour du Seigneur (2 Pier. 1 : 19). Elle ne dit pas tout, elle n'éclaire pas le paysage entier, mais elle éclaire notre chemin et nous situe dans l'histoire du monde.


D'après un texte du calendrier « LA BONNE SEMENCE » (2006) - www.labonnesemence.com