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Etre un nazaréen (2)
 

            « Si un homme ou une femme se consacre en faisant vœu de nazaréat, pour se séparer afin d'être à l’Eternel, il s'abstiendra de vin et de boisson forte… il ne boira d'aucune liqueur de raisins, et ne mangera point de raisins… rien de ce qui est fait de la vigne… le rasoir ne passera pas sur sa tête… Pendant tous les jours de son nazaréat, il est consacré à l’Eternel » (Nom. 6 : 2-5, 8).

            Qu'est-ce qu'un nazaréen ? Le mot lui-même veut dire séparation, et il s'applique aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Pour que le peuple de Dieu soit victorieux, il doit présenter les caractéristiques du nazaréat, c'est-à-dire la séparation de tout ce que le monde estime être absolument essentiel.
            Dieu ne peut pas utiliser la chair (la nature humaine marquée par le péché) ! Parfois on entend dire qu'il est bon d’avoir une forte volonté et de parler franchement. Je crains que dans la majorité des cas, il ne s’agisse que des résultats de l'orgueil ou de l'absence de maîtrise de soi. Je n'attache pas d'importance à la sincérité avec laquelle quelqu'un expose la vérité ; si ce n'est pas par la puissance de l'Esprit de Dieu, c'est la volonté de la chair. Le nazaréat aujourd'hui exige l'absence de tout cela.
            Paul a appris ce que c'était pour le chrétien d'être un nazaréen. Dieu lui a enseigné : « Ma puissance s'accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12 : 9), et il a pu dire : « Lorsque je suis faible, alors je suis fort » (v. 10). Il a appris que Dieu ne peut utiliser que la soumission, la conscience de sa propre faiblesse et la dépendance.
            Cependant, une seule personne, spirituellement parlant, a été un véritable nazaréen : c’est notre Seigneur Jésus. Il n'avait pas fait vœu de nazaréat, mais Il a montré dans sa vie ce que symbolisait le nazaréat : « se séparer afin d'être à l'Eternel ». Il a ainsi manifesté qu'être séparé du monde n’était pas négatif, mais plutôt une chose positive qui l'associait à Dieu. Pensons à cette Personne bénie, à Celui qui « s'est abaissé lui-même » (Phil. 2 : 8), afin que nous puissions être associés avec le Père et avec Lui-même. Et suivons son exemple !

 

D'après S. Ridout - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (13/12/2016)