bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

Une vie consacrée au Seigneur

 

            Donner n’est pas une chose que nous faisons toujours de bon cœur, car cela se traduit par une perte pour notre « moi ». Nous ne sommes surtout pas prêts à faire le don de notre vie. Nous faisons plutôt partie de ceux qui sont disposés à prendre. Si nous cédons quelque chose, il faut qu’il en vaille la peine ! Un bienfait, dit-on, n’est jamais perdu. Une telle attitude se retrouve dans la vie économique ou politique, et c’est monnaie courante dans la société en général.

 

Donner pour profiter ?

            Dans l’Ancien Testament, ce principe s’appliquait entre Dieu et les hommes. Pour les Juifs, cela signifiait alors : Je donne, parce que Toi tu donnes.
            Ainsi, Dieu avait fait cette promesse conditionnelle : « Et toutes ces bénédictions viendront sur toi et t’atteindront, si tu écoutes la voix de l’Eternel, ton Dieu (Deut. 28 : 2). Les Juifs savaient que Dieu les bénirait s’ils Le servaient fidèlement avec obéissance. Ils pouvaient compter sur Lui, mieux que sur d’autres qui tenteraient peut-être de les tromper, ou du moins chercheraient à en tirer un avantage.
            On a toujours tendance à agir ainsi aujourd’hui ; je donne, parce que tu me donnes. Je me comporte convenablement, parce que je sais qu’ainsi Dieu me bénira !
            Et puis, on connaît aussi cette promesse : « Quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons ce qui est agréable devant lui » (1 Jean 3 : 22). Dieu donne - entre autres - si nous gardons ses commandements. Si nous faisons ce qui plaît à Dieu, Il exauce nos prières. Mais, est-ce la seule raison ? Notre relation avec Dieu n’est pas fondée sur la Loi, de sorte que nous obtenions sa grâce par l’obéissance. Sa grâce est toujours là, même si nous avons failli dans notre conduite. « Je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne » (Jean 14 : 27).
            Est-ce seulement le fait que Dieu m’exauce et me bénit, qui me décide à vivre pour Lui ?

 

Donner par reconnaissance 

            Je donne ma vie à Dieu, mais pour quelle raison ? Pourquoi faut-il le faire ? Quel est mon motif en consacrant ma vie à Dieu ? Dieu m’a adopté comme son enfant, et je Lui donne mon amour, mon obéissance, ma fidélité, ma reconnaissance, mon adoration.
            Est-ce que je donne ma vie au Seigneur en retour de ce qu'Il a fait pour moi ? C’est ce qu’Il désire de ma part et de ta part : « Celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la trouvera » (Matt. 10 : 39). A cet égard, il ne me faut pas penser seulement aux martyrs qui ont littéralement laissé leur vie pour Dieu, mais comprendre que Jésus Christ est « Seigneur » de ma vie dans les petites et dans les grandes décisions, Il doit pratiquement la diriger. Si nous Le laissons agir, alors notre vie Lui appartient vraiment. Une vie donnée au Seigneur, ce doit être le cas de la mienne !
            Dans la deuxième épître aux Corinthiens, nous lisons que les croyants de la Macédoine « s'étaient donnés eux-mêmes, d'abord au Seigneur » (8 : 5) ; ils n'avaient pas donné simplement une partie de leurs ressources ou de leur temps. Et avant même de commencer un service envers les saints, ils s'étaient d'abord donnés au Seigneur.  
            Si je vis en consacrant ma vie à Dieu, les autres s’en apercevront, car ils recevront aussi une partie de ma vie ; je leur en donnerai aussi quelque chose. Pourquoi ? Ce n’est pas pour les récompenser de leur bonne conduite, ni pour « investir » dans nos relations, en espérant que cela me rapportera un jour. C'est simplement parce que Dieu m’a beaucoup donné et que je désire transmettre ce que j’ai moi-même reçu du Seigneur - par exemple le pardon : « Comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même » (Col. 3 : 13 ; comp. 1 Jean 3 : 16). « Il est plus heureux de donner que de recevoir » (Act. 20 : 35).
            Pour moi, le principe qui s’applique est celui-ci : Je donne, parce que Dieu m’a donné ! Or Il m’a richement donné. Il n’a pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous tous (Rom. 8 : 32) ; nous sommes « bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Eph. 1 : 3). Ces passages parlent de la bénédiction que tout croyant a reçue : Il nous a élus, Il nous a prédestinés pour nous adopter, Il nous a rendus agréables, Il nous a rachetés et nous a pardonnés ! C’est sur cette base que ma vie est offerte à Dieu. Paul écrit : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; - et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20). Sa précieuse vie a été donnée pour moi – et ma vie Lui appartient !
            « Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur ». (Eph. 5 : 1).

            Une vie pour Dieu, pour Lui seul, c’est ce que doit être la mienne.

 

D"après T. Attendorn - « Folge mir nach »

 

                        Seigneur, toi qui pour nous t'offris en sacrifice,
                        
Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service
                        
Nos jours, nos biens, nos corps, nos coeurs.
                        
Donne-nous de marcher, malgré notre faiblesse,
                        
Sous ton oeil tutélaire et que par toi, sans cesse,
                        
Nous soyons tous plus que vainqueurs.