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La résurrection, fondement du christianisme


Si un homme meurt, revivra-t­il ?
Un événement historique : une tombe vide et une Personne vivante, Jésus Christ
Des vies transformées
Le fondement de notre foi
 

Si un homme meurt, revivra-t­il ?

            Depuis le début de l'humanité, tous les peuples ont eu conscience que la mort n'est pas la fin de tout. Les différentes mythologies et le contenu des tombeaux découverts par les archéologues témoignent que les hommes croyaient en une vie après la mort. De tout temps, l'homme s'est interrogé sur cette vie au-delà de la tombe, car Dieu « a mis le monde (ou: l'éternité) dans leur cœur » (Ecc. 3 : 11).
            On en est venu à parler de l'éternité comme étant « l'au-delà ». Au-delà de quoi ? Au-delà de ce monde, du sensible, du visible, au-delà de tout ce que je peux moi-même cerner… C'est pour cela que Dieu seul peut me révéler la vérité à ce sujet. La Bible montre clairement qu'il y a bien une vie après la mort, et la résurrection de Jésus Christ en est la preuve. Mais la décision qui engage ma destinée éternelle doit être prise maintenant, avant qu'il ne soit trop tard (voir par exemple Luc 16 : 19-31).
            Oui, la résurrection de Jésus Christ est le point capital de l'évangile. Après sa mort, les disciples étaient découragés, mais quand Il s'est présenté à eux, vivant, alors tout a changé pour eux. Par sa résurrection, leur Seigneur leur a ouvert les portes de l'espérance, celle du bonheur éternel avec lui. Pour moi aussi, Dieu a changé ma vision de la vie, quand j'ai reçu cette certitude de la résurrection. Il m'a donné « une espérance vivante » : « Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ,… selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts » (1 Pier. 1 : 3).


Un événement historique : une tombe vide et une Personne vivante, Jésus Christ

            L'apôtre Paul a écrit aux croyants à Corinthe, peu de temps après le passage du Seigneur sur la terre : « Si Christ n'a pas été ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés... Si c'est pour cette vie seulement que nous avons espérance en Christ, nous sommes plus misérables que tous les hommes », mais il ajoute aussitôt : « Mais, maintenant, Christ a été ressuscité d'entre les morts » (1 Cor. 15 : 17-20). Il n'est pas surprenant qu'au cours des siècles cette vérité ait été attaquée par ceux qui sont opposés à Christ. Déjà, du temps de Jésus, la secte des sadducéens niait la résurrection des morts, mais les attaques ont redoublé depuis le milieu du 19e siècle jusqu'à aujourd'hui. Et pourtant, si Dieu a demandé aux hommes de croire à la résurrection de son Fils, Il a veillé à en donner de nombreuses preuves. Il y a peu d'événements historiques qui aient été décrits et attestés par autant de témoins.
            Les faits rapportés par la Bible au sujet de la mort et de la résurrection de Jésus Christ peuvent être brièvement résumés en trois points :
                   – Jésus fut crucifié et mourut sur une croix.
                   – Il fut enseveli dans un tombeau qui fut ensuite scellé et gardé. Ce tombeau était vide trois jours plus tard.
                   – Jésus apparut vivant à de nombreux témoins qui crurent à sa résurrection et la proclamèrent. Les évangiles qui relatent ces faits en détail ont été écrits avant la fin du 1er siècle par des témoins oculaires de ces événements.

            Examinons successivement chacun de ces événements.

                        La mort de Jésus

            Les évangiles relatent, avec beaucoup de sobriété, la crucifixion de Jésus et sa mort sur la croix de Golgotha. Au terme d'environ six heures de crucifixion, et après avoir prononcé des paroles d'une voix forte, Jésus « rendit l'esprit » (Matt. 27 : 50), « expira » (Marc 15 : 37 ; Luc 23 : 46), « remit son esprit » (Jean 19 : 30).
            De nombreux témoins ont assisté à cette mort :
                   – un centurion romain, coutumier de ce type de supplice, est si impressionné par la mort de Jésus qu'il déclare : « Véritablement, cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15 : 39).
                   – des femmes qui avaient suivi et servi Jésus durant les trois ans de son ministère (Marc 15 : 40-41) ;
                   – le disciple Jean qui témoigne que l'un des soldats romains lui a percé le côté d'un coup de lance (Jean 19 : 33-34).

                        L'ensevelissement de Jésus Christ

            Jésus est mort le vendredi après 15 heures (la 9e heure juive). Les Juifs exigeaient que les corps des suppliciés soient enterrés avant le début du sabbat qui commençait à 18 heures. Il ne restait donc que quelques heures pour procéder à cet ensevelissement. Ce ne sont pas les apôtres de Jésus qui rendront les derniers honneurs au corps de leur Maître, mais deux personnes influentes : Joseph d'Arimathée, un homme riche, et Nicodème. Tous deux sont disciples de Jésus en secret. Joseph prend sur lui d'aller demander à Pilate, le gouverneur romain, le corps de Jésus pour l'ensevelir. Pilate s'étonne que Jésus soit déjà mort, mais il donne son accord.
                   – Joseph, avec l'aide de Nicodème, porte le corps de Jésus dans un tombeau neuf, creusé dans le roc, qui lui appartenait. Il était situé près du lieu de la crucifixion.
                   – Ils enveloppent le corps de Jésus d'un linceul avec des aromates, selon la coutume juive.
                   – Ils roulent ensuite une énorme pierre contre la porte de la tombe et s'en vont.
                   – Les femmes qui avaient assisté à la crucifixion, après avoir vu comment le corps a été déposé dans la tombe, s'en vont à leur tour.

            Le jour du sabbat, les chefs religieux, qui craignent que les disciples de Jésus viennent dérober son corps, interviennent auprès de Pilate : des scellés sont apposés sur la pierre bloquant l'entrée du tombeau ; des soldats montent la garde. La tombe de Jésus est placée sous haute surveillance

                        Le tombeau est vide !

            Le jour du sabbat s'est écoulé. Malgré toutes les précautions qui ont été prises, un événement extraordinaire se produit dans la nuit du samedi au dimanche (premier jour de la semaine). Il passe inaperçu de beaucoup, mais des signes visibles vont en être constatés par de nombreux témoins oculaires :
                   - Les soldats de la garde d'abord, terrifiés par l'apparition d'un ange qui roule la pierre bloquant l'entrée du tombeau. Ils vont rapporter la nouvelle à leurs autorités. Mais on leur donne de l'argent pour qu'ils se taisent.
                   - Un groupe de femmes qui, dès l'aube, retournent au tombeau avec l'intention d'embaumer le corps de Jésus avec des aromates. Mais qui leur roulera la lourde pierre ? A leur arrivée, stupéfaction ! la pierre est roulée et la tombe est vide ! Alors qu'elles sont venues pour honorer leur Seigneur mort, des anges leur déclarent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? … Il est ressuscité ! » (Luc 24 : 5-6). Elles quittent le tombeau, remplies de joie et de crainte, pour annoncer aux disciples cette extraordinaire nouvelle.
                   - Les disciples Pierre et Jean, prévenus par Marie de Magdala : « On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l'a mis » (Jean 20 : 2). Ils courent, entrent dans la tombe : elle est vide ! Les linges qui avaient enveloppé le corps de Jésus sont à terre, et le suaire qui recouvrait sa tête est soigneusement plié à part.

                        Jésus est vivant !

            - Marie de Magdala retourne au tombeau. Elle est seule et pleure. Quelqu'un lui dit : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? ». Le prenant pour le jardinier, Marie dit à travers ses larmes : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis ». L'inconnu répond par un seul mot : « Marie ! ». Alors, plus d'hésitation ! C'est bien Jésus qui est là devant elle, vivant ! (Jean 20 : 11-18)
            - Jésus apparaît au groupe de femmes qui avaient quitté le tombeau. Elles lui rendent hommage (Matt. 28 : 9-10).
            - Il apparaît à Pierre qui l'avait renié (Luc 24 : 34 ; 1 Cor. 15 : 5).
            - L'après-midi, Jésus rejoint deux autres disciples sur le chemin vers Emmaüs (Luc 24 : 13-31).
            - Le soir, Jésus vient et se tient au milieu de dix apôtres craintifs. Il leur montre ses blessures. Ils peuvent le toucher. Jésus mange devant eux. Huit jours après, Il apparaît aux onze apôtres. Thomas est là. Son incrédulité fait place à la foi (Jean 20 : 24-29).
            - Jésus apparaît ensuite à sept apôtres et disciples près du lac de Tibériade (Jean 21 : 1-23).
            - Il apparaît aussi à plus de 500 croyants à la fois et à Jacques (1 Cor. 15 : 6-7).
            - Il apparaît encore à ses onze apôtres sur une montagne en Galilée (Matt. 28 : 16).
            - Jésus apparaît, une dernière fois, aux onze apôtres et disciples, près de Béthanie, avant d'être élevé au ciel (Luc 24 : 50-52 ; Act. 1 : 4-9).

            Pendant 40 jours, de nombreux hommes et femmes, dans des lieux divers, ont été témoins de cette réalité extraordinaire : Jésus est ressuscité, Il est vivant !


Des vies transformées

            Quel est l'état d'esprit des disciples de Jésus :
                   - au moment de son arrestation et de sa mort ? Tous le laissent et s'enfuient. Pierre le renie (Matt. 26 : 56, 70-74).
                   - lorsque les femmes qui reviennent du tombeau vide annoncent sa résurrection ? Ils sont sceptiques, tristes (Luc 24 : 11, 17), craintifs (Jean 20 : 19).
                   - lorsque Jésus apparaît vivant à plusieurs d'entre eux ? Certains sont incrédules, d'autres doutent (Matt. 28 : 17).

            Mais le dimanche de la Pentecôte, les disciples sont remplis de l'Esprit Saint. Quel contraste ! Ils proclament avec force et hardiesse aux foules et aux chefs religieux le message de l'évangile. Résultat : des milliers de personnes sont ajoutées à l'Eglise de Jésus Christ (Act. 2 : 41 ; 4 : 4). A leur tour, elles proclameront cet évangile du salut. Qu'est-ce qui leur donne cette hardiesse, cette force qui leur permettent de supporter les arrestations, la prison, les coups et même le sacrifice de leur vie ? Qu'est-ce qui transforme la vie d'un pharisien persécuteur de ces chrétiens, Saul de Tarse, en l'apôtre Paul, chrétien fervent ? C'est la certitude que Jésus Christ avait triomphé de la mort, qu'Il était ressuscité ! A tous ceux qui avaient mis leur foi en l'oeuvre de la croix, cette victoire apportait le salut, la paix du coeur, la force et l'extraordinaire espérance de la résurrection de leur corps au-delà de la vie terrestre.
            Ce jour de la résurrection du Seigneur, chaque dimanche, les chrétiens se souviennent encore de cette « bonne nouvelle », vingt siècles après


Le fondement de notre foi

            La résurrection de Christ est le fondement de notre foi ; elle est la preuve que tout ne s'arrête pas à la mort, mais elle montre aussi que la mort a été vaincue par la croix de Christ. Sa résurrection est ainsi la clé de voûte de la foi chrétienne. Et la résurrection des morts est attestée par celle de Christ (1 Cor. 15 : 13).
            Cette conviction soutient le croyant dans les moments les plus sombres de sa vie, dans la maladie et le deuil. Elle remplit d'espérance le cœur de celui qui doit quitter la terre. La certitude de la résurrection stimule la foi. Elle lui fait anticiper et saisir la réalité des choses célestes (1 Pier. 1 : 3-5).
            Si l'on ne croit pas à la résurrection, on se prive d'un avenir de bonheur, d'espérance, et on va au-devant du jugement de Dieu sans y être préparé ! Pourquoi est-on sûr que la résurrection existe ? Parce que Jésus Christ est revenu de la mort, vivant, et que la Bible dit : « Dans le Christ, tous seront rendus vivants » (1 Cor. 15 : 22). Dès maintenant, quiconque croit celui qui a envoyé Jésus, « a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5 : 24).

 

Extraits du calendrier « LA BONNE SEMENCE » - www.labonnesemence.com