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REFLÉTER LES CARACTÈRES DU SEIGNEUR
 

David, musicien 
David, homme de guerre 
David, un homme parlant avec intelligence 


Lire 1 Samuel 16 : 14-20 – Luc 7 : 29-35 – Actes 6 : 1-8
 
 
            Le témoignage chrétien consiste à attirer l'attention sur la grandeur et les traits bénis du Seigneur Jésus.
            Le christianisme n'est pas une religion basée sur une tradition et un rituel. Le christianisme est exprimé en perfection dans la personne de Christ et ses caractères doivent être quelque peu manifestés par ceux qui l'aiment.
            Dès le commencement, au début de la Genèse, lors de la création, Dieu avait déjà en vue Christ et son assemblée : dans les Romains, l'apôtre Paul nous apprend qu'Adam était une figure de Christ (Rom. 5 : 14), puis dans les Ephésiens, il précise à propos d'Adam et Eve qu'il « parle relativement à Christ et à l'assemblée » (Eph. 5 : 32).
            En parcourant les Ecritures, on trouve beaucoup d'hommes reflétant certains caractères du Seigneur. Par exemple, Isaac a été à sa naissance un sujet de joie pour Abraham (Jean 8 : 56). Puis, Abraham conduisant Isaac au lieu du sacrifice, est une image du Père livrant son Fils. Combien le coeur de Dieu devait déjà être ému, anticipant le jour où Christ allait être livré en sacrifice ! Dieu a donné dans l'Ancien Testament un aperçu de ce qui allait être manifesté en Christ. Ainsi Esaïe a vu la gloire du Seigneur (Jean 12 : 41).
            Remarquons que le seul livre de la Genèse résume les 2400 ou 2500 premières années de l'histoire du monde tandis que le reste de l'Ancien Testament traite 1500 ans de l'histoire d'Israël. Dans la Genèse, Dieu s'intéresse à des personnes et à des familles plutôt qu'à des faits historiques. Ce qu'il met en lumière dans la vie des hommes tels qu'Adam, puis chez Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Joseph et leurs familles, ce sont les caractères de Christ manifestés en eux.
            La plupart de ces hommes de l'Ancien Testament n'occupent qu'un ou deux chapitres des Ecritures, tandis que David y tient une place beaucoup plus grande.
 
            David apparaît en 1 Samuel 16 à un moment critique de l'histoire d'Israël. Maintenant aussi, quelle que soit la crise que nous traversons, Dieu a un homme compétent et préparé pour s'en occuper. David était un jeune berger inconnu, mais il avait une histoire secrète avec Dieu ; de tels hommes ne sont-ils pas  encore nécessaires aujourd'hui ?
            Retenons trois capacités de David :
                    - musicien
                    - homme de guerre
                    - homme parlant avec intelligence.
 
 
David, musicien :
 
            Alors qu'Israël se trouve dans une situation très troublée, la solution n'est pas apportée par les grands hommes de guerre de l'armée de Saül, habitués au combat. La réponse est fournie par un homme habile en musique. Cet homme peut apporter la paix : en effet, il peut apaiser Saül troublé par un mauvais esprit.
            Cet esprit paisible a marqué toute la vie de David. Il avait la capacité de maintenir en harmonie des personnes aux tendances différentes. Pensons seulement à ses trente-sept hommes forts : de nationalités et de races différentes, ils étaient pourtant tous bien unis sous la bannière de David. Il les avait attirés à lui et avait produit de l'harmonie entre eux.
            A la fin de sa vie, David a eu la responsabilité d'établir des musiciens et des chantres pour le service de la maison de l'Eternel. Si Salomon est celui qui a bâti le temple, David a beaucoup travaillé en vue de son édification : il a rassemblé de nombreux matériaux nécessaires et organisé les différents services.
            En Luc 7, il s'agit d'un plus grand « musicien » que David : le Seigneur Jésus. Car la plus belle musique que l'homme ait jamais entendue, c'est celle de la grâce de Dieu ! Pourtant  aucun fruit n'a été produit dans le coeur d'Israël. Tout était extérieurement en ordre dans le temple, mais il n'y avait pas de place pour la musique de la grâce.
            En Actes 6, une assemblée locale est troublée par un problème de nationalité : des frictions entre les chrétiens hébreux d'une part, et grecs d'autre part. Ces derniers estimaient que leurs veuves étaient négligées. Comment régler ce problème entre les frères ? Il fallait trouver un homme (ou plusieurs) capable de concilier les deux tendances. Ce ne sera pas le rôle confié à un grand apôtre, mais à un jeune frère, Etienne, peu connu à ce moment-là.
 
 
David, homme de guerre :
 
            Au temps de David, beaucoup de jeunes désiraient s'enrôler dans l'armée de Saül. Ils rêvaient probablement de porter une armure étincelante, de faire une carrière militaire et de recevoir une médaille… Mais David, lui, n'était pas intéressé par tout cela. Jeune encore, il avait combattu contre un lion alors qu'il veillait sur les brebis qui appartenaient à son père. Lorsque Samuel demanda à Isaï où se trouvait son plus jeune fils, il répondit qu'il paissait le menu bétail. Quelle belle recommandation pour un frère d'être trouvé « auprès des brebis » !
            Nous sommes là, non pour faire carrière, mais pour être enrôlés dans l'armée du Seigneur. Or, « les armes de notre guerre ne sont pas charnelles » (2 Cor. 10 : 4). David a combattu le lion avec ses mains et Goliath avec cinq pierres. Au début des évangiles, le Seigneur a vaincu Satan par l'Ecriture, en se servant de trois portions du Deutéronome, trois « pierres lisses », pour ainsi dire. Quant à nous, dans des circonstances similaires, sommes-nous à même de choisir les « pierres qui conviennent » ?
            Il est de toute importance de connaître la Parole, plutôt que d'employer les « solutions humaines » que l'on nous offre aujourd'hui pour faire face à l'ennemi. Par exemple, on publie une brochure sur ce thème : « Comment répondre aux Témoins de Jéhovah ? ». Or il nous suffit de connaître le premier chapitre de l'évangile de Jean. Un seul verset répond à toute attaque portée contre la Personne de Christ.
            En Actes 7, on trouve Etienne engagé dans le combat. A-t-il des alliés ? On se demande où sont les disciples à ce moment-là, et les milliers de chrétiens vivant pourtant à Jérusalem. Comme Samson, seul pour combattre les Philistins, Etienne est seul face à toutes ces personnes importantes dans la nation d'Israël. Il connaissait les Ecritures, et il les emploie. De même que David s'est servi de l'épée de Goliath pour lui trancher la tête, Etienne se sert des Ecritures, des propres écrits des Hébreux, pour assurer leur défaite. Il mentionne d'abord Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse et Aaron ; puis Josué, David et Salomon, trois grands leaders militaires. Josué a combattu les nations occupant le territoire qui appartenait à Israël. David a vaincu les Philistins et d'autres ennemis du peuple de Dieu. Enfin Salomon a éliminé tous les opposants au royaume, tels que Joab, un homme que même David n'avait pas pu maîtriser.
 
 
David, un homme parlant avec intelligence :
 
            Il suffit de lire les Psaumes pour être convaincu du talent de David ! Même au moment de la mort de Saül, il a prononcé de magnifiques paroles (2 Sam. 1).
            Là encore, il est une figure de Celui qui devait venir et qui a pleuré sur Jérusalem : « Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! » (Luc 13, 34).
            Un berger, instinctivement, rassemble les brebis. Dans l'assemblée aujourd'hui, il est important de réunir, non pas de disperser et de diviser, comme le faisait, hélas, Joab au temps de David.
            A la fin d'Actes 7, c'est le magnifique départ d'Etienne. Quelle vision ont eue ceux qui étaient dans le ciel, au moment de sa mort ? En regardant vers la terre, ils virent tout simplement Christ comme tout à nouveau : au moment de sa lapidation, Etienne employait des paroles voisines de celles du Seigneur, à l'heure de sa crucifixion. Déjà à la fin du chapitre 6, ceux qui le regardaient « virent son visage comme le visage d'un ange » (v. 15). Son apparence, ses paroles et ses actions n'étaient plus de la terre. Quelle belle image du Seigneur lui-même !
 
 
            David nous donne donc, par anticipation, un aperçu de la vie du Seigneur Jésus, et Etienne nous présente la continuation de cette vie. N'est-ce pas la première fonction de l'assemblée aujourd'hui : être la continuation morale de Christ sur la terre ? Qu'il encourage chacun de nos coeurs afin qu'ils soient remplis de sa grandeur ! Qu'ils soient déterminés à refléter tous ses caractères bénis afin que, dans une mesure, Christ soit vu en nous aujourd'hui ! 
 
                                                                                        N.Short    -   17. 10. 06

                    Si nous goûtons l'amertume
                    En te suivant, ô Sauveur,
                    Sur toi notre oeil se repose
                    Malgré notre infirmité,
                    Pour refléter quelque chose
                    De ta sainte humanité.