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L E S    V R A I E S   R I C H E S S E S    A U J O U R D ‘ H U I.
 

 Les richesses de sa grâce 
 Les richesses de sa gloire 
 Les richesses de sa bonté 
 Richesses éternelles 

            Les noms des personnes que l'on estime être les plus riches de la planète sont régulièrement publiés dans des journaux ou magazines ; la liste contient, pêle-mêle, des stars, des célébrités politiques, des sportifs réputés, des hommes d'affaire à la tête d'énormes firmes… Leur classement, selon l'évaluation de leur immense fortune, peut d'ailleurs varier rapidement, parfois d'un mois à l'autre.
            L'une de ces personnes, un américain nommé Malcom Forbes, possédait entre autres, en 1990, six palaces, une île dans le Pacifique, 80 motos, son propre Boeing 727 et treize ballons dirigeables. Il s'apprêtait à dépenser de façon extravagante deux millions de dollars pour célébrer à sa façon son anniversaire, celui de ses soixante-dix ans, mais il mourut avant d'y parvenir. Cet homme, considéré comme richissime, était très envié, à l'égal de ces cheiks arabes, grands producteurs de pétrole. Or en réalité il ne profitait guère de sa fortune, et sa vie, comme la nôtre, s'est écoulée rapidement. La Parole de Dieu se sert de diverses images pour montrer le caractère éphémère de notre vie terrestre : un coureur qui s'élance sur une piste, un rapace qui s'abat sur sa proie, une barque légère filant sur l'eau (Job 9 : 25-26), un petit nuage de vapeur qui s'évapore au soleil (Jac. 4 : 14)…
            Le Seigneur Jésus mettait en garde les foules contre « la tromperie des richesses » qui s'emparent souvent du coeur de l'homme (Matt. 13 : 22) ; elles sont un obstacle à l'effet béni de l'Ecriture, l'empêchant d'atteindre notre conscience.
            Ces richesses « injustes » (Luc 16 : 9) ont pourtant un caractère incertain (1 Tim. 6 : 17). « Ne te fatigue pas pour acquérir des richesses, finis-en avec ta prudence », disait Salomon. «  Jetteras-tu les yeux sur elles ? … Déjà elles ne sont plus ; car certes elles ont des ailes, et comme l'aigle, s'envolent vers les cieux » (Prov. 23 : 45). Lorsque Malcom Forbes est décédé, comme les autres, il a dû laisser toutes ses richesses terrestres (Job 1 : 21). Avait-il amassé les vraies richesses (Matt. 6 : 20) ?
 
            Les chrétiens, eux, sont présentés par la Parole de Dieu comme des administrateurs qui doivent se montrer fidèles à l'égard de Dieu et gérer soigneusement ce qu'il leur confie (1 Cor. 4 : 1-5). Nous rappelons cette question importante, mais ce n'est pas notre sujet pour l'instant. Notre désir est plutôt de considérer un peu les richesses que le Seigneur nomme les vraies (Luc 16 : 11). Levons nos yeux, comme Abraham autrefois, et contemplons les gloires de son héritage (Gen. 13 : 14-17 ; Eph. 1 : 18). De quelles richesses nous avons été enrichis par sa pauvreté ! (2 Cor. 9 : 9). Les richesses de Christ, toutes concentrées dans sa personne, ont une mesure infinie (Eph. 3 : 18).
 
 
Les richesses de sa grâce :
 
            Dans l'épître aux Ephésiens, Paul mentionne les « richesses insondables du Christ » (3 : 8) et annonce que Dieu l'a envoyé proclamer ces grandes vérités aux nations. Dieu a déployé sa faveur imméritée envers des misérables tels que nous. Il a envoyé son Fils bien-aimé pour être notre substitut, celui qui pouvait mourir à notre place. En versant son sang précieux, Christ a rendu possible notre rédemption ; nos péchés qui étaient plus nombreux que les cheveux de notre tête, ont pu être pardonnés. Par sa Parole nous apprenons que tout ce plan d'amour est la conséquence des richesses de sa grâce, laquelle il a fait abonder envers nous (Eph. 1 : 7-8). C'est l'un des grands thèmes de notre louange et l'occupation des saints durant l'éternité ! Dieu montrera « dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus » (Eph. 2 : 7). Autrefois, nous étions « morts dans nos fautes et dans nos péchés » (Eph. 2 : 1), loin de Dieu et sans espérance. Mais Il est intervenu et nous a retirés de cet état de perdition. Il nous a « vivifiés ensemble avec le Christ » : nous sommes « sauvés par la grâce ». Nous sommes « ressuscités ensemble » et « assis ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus ». C'est une grande faveur qui nous est acquise déjà présentement (Eph. 2 : 5-7). « Le Dieu de toute grâce » amène des pécheurs pardonnés à « sa gloire éternelle » (1 Pier. 5 : 10) ! Telles sont les immenses richesses de sa grâce qu'Il montrera durant les siècles à venir.
   

Les richesses de sa gloire :
 
            Dans les épîtres aux Romains et aux Ephésiens, Paul parle des richesses de la gloire de Dieu : cette gloire est l'ensemble des perfections divines.
            Ces richesses sont constituées des voies merveilleuses de Dieu, c'est-à-dire de tout ce qu'Il a préordonné pour sa gloire. Son grand travail de salut à l'égard de ces « vases de miséricorde », préparés d'avance pour la gloire, fait ressortir les « richesses de sa gloire » (Rom. 9 : 23).
            Nous avons besoin d'être aidés, afin de comprendre clairement les desseins divins. Aussi Paul se tourne vers Dieu par la prière et demande que les yeux des saints soient éclairés pour saisir quelle est l'espérance de l'appel de Dieu et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints (Eph. 1 : 18). Remarquez que l'apôtre ne pensait pas à l'héritage du croyant mais à l'héritage personnel de Dieu dans son peuple racheté. Dieu a été « enrichi » par la croix, et sa grâce s'y est achevée en gloire.
            Nous ne devons pas penser que ces « richesses en gloire » ont uniquement une portée future. Dans sa seconde prière de l'épître aux Ephésiens (Eph. 3 : 14-21), Paul demande avec instance à Dieu de fortifier en puissance son peuple, par son Esprit, « selon les richesses de sa gloire » (v. 16). Un secours pleinement suffisant est à notre disposition. Dieu, selon ses richesses,  donne à son peuple la puissance dont il a besoin pour recevoir sa vérité et vivre pour Lui ! Il ne mesure pas ses dons selon nos besoins mais selon les richesses de sa gloire. Tout cela est merveilleux ! Dieu peut répondre à tous les besoins actuels de son peuple (Phil. 4 : 19). Ils sont extrêmement variés – mais toutes ses ressources sont à la disposition de chacun des siens. Il ne donne pas  une partie de ces richesses : si c'était le cas, nous pourrions penser que ces ressources sont susceptibles de diminuer. C'est en Christ, le seul Médiateur entre Dieu et les hommes, qu'il nous fait part de ces richesses.
 
 
Les richesses de sa bonté :
 
            Dans l'épître aux Romains, Paul parle « des richesses de sa bonté, et de sa patience et de sa longue attente » (Rom. 2 : 4). Une telle bonté cherche à nous amener à la repentance : elle nous fait ressentir combien est grande notre culpabilité devant Lui et à quel point nous méritons son juste jugement à cause de nos péchés. Comment un pécheur peut-il mépriser les richesses de sa bonté ? Paul souligne l'étendue de cette bonté de Dieu : elle a rendu les nations participantes aux bénédictions de l'Evangile ! Il déclare que c'est un mystère qui n'avait pas été donné à connaître autrefois aux fils des hommes (Eph. 3 : 5). L'Eglise, formée par ceux des Juifs et des nations qui ont cru, forme le Corps de Christ, dont il est la Tête glorifiée. Maintenant les nations, au même titre que les Juifs, ont part à l'administration de ce mystère qui était caché dès les siècles en Dieu. Christ est dans leurs coeurs « l'espérance de la gloire » (Col. 1 : 27).
            Quand les anges ont vu s'élaborer les merveilles de la première création, ils ont chanté de joie (Job 38 : 7). Qu'en est-il maintenant devant la sagesse si diverse de Dieu ?
            Sa bonté, ainsi que sa grâce, nous ont amenés à la gloire. Paul, parlant du salut des nations, souligne qu'il résulte de la chute d'Israël : « Leur chute est la richesse du monde » (Rom 11 : 12). Cette richesse est tirée des réserves illimitées de Dieu. Nous qui appartenons aux nations, pouvons bien nous écrier : « O profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu. Que ses jugements sont insondables, et ses voies introuvables » (Rom. 11 : 33). Comment exprimer la profondeur des souffrances inexprimables de Christ à la croix ? Comment mesurer la hauteur à laquelle Dieu l'a élevé, et la grandeur du Nom que Dieu lui a donné ? Le désir de l'apôtre était que les croyants puissent entrer dans « toutes les richesses de la pleine certitude d'intelligence » concernant ces merveilleuses vérités (Col. 2 : 22). Puissions-nous reconnaître en adorant ce que Dieu a fait pour nous en Christ.
 
 
Richesses éternelles :
 
            Il y a deux autres Ecritures dans le Nouveau Testament qui parlent de richesses. Moïse était un homme de foi, les richesses de l'Egypte ne l'ont pas attiré. Au contraire, il a choisi d'être plutôt dans l'affliction avec le peuple de Dieu. Il estimait l'opprobre de Christ un plus grand trésor que toutes les richesses de ce monde pourtant plein d'attraits pour le coeur naturel. Il anticipait le moment de la venue de Christ et il regardait à la rémunération,  c'est-à-dire à la récompense (Héb. 11 : 26 ; 1 Cor. 3 : 12). Sa vision personnelle était claire et ses pensées habituellement  tournées vers les choses éternelles. Christ et ses gloires avaient plus d'importance à ses yeux que toute autre chose. En est-il de même pour nous ?
            Comme lui nous avons besoin de garder nos regards fixés sur l'éternité. Il faut s'attendre à souffrir présentement pour Christ, tout en étant fortifiés à la pensée qu'une gloire merveilleuse suivra (2 Tim. 2 : 12). Au moment où le Nouveau Testament va se clore, nous sommes introduits dans la compagnie des anges. Ils louent le Seigneur et disent à haute voix : « Digne est l'Agneau qui a été immolé, de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire et bénédiction » (Apoc. 5 : 12). Avons-nous noté la seconde dignité que ces anges lui attribuent ? Il est digne d'une richesse éternelle, à cause de son oeuvre accomplie.
 
 
            En contraste avec les richesses passagères de ce monde, combien les richesses de Dieu sont grandes ! Il nous les a fait connaître : elles doivent occuper nos coeurs. Estimons, avec l'apôtre Paul, toutes les choses dans ce monde comme une perte, à cause de « l'excellence de la connaissance du Christ Jésus » (Phil. 3 : 8).  
            Tout lui appartient dans l'univers ; Il possède de merveilleuses richesses spirituelles qu'il veut partager avec les siens. Si nous faisons partie de son peuple, soyons occupés avec adoration de ces vraies richesses ! A Lui la gloire dans l'Assemblée dans le Christ Jésus, pour toutes des générations du siècle des siècles ! Amen.
 
 
                                                                                               Ph.L. le 13.10.06
 
 
                           Oui, pour nous enrichir du ciel, de toi-même,
                           Tu daignas t'appauvrir, Toi, le Dieu suprême.
                           Gloire au Fils du Très-Haut !
                           Gloire à toi, saint Agneau !
                           Tes bien-aimés, Seigneur, remplis d'allégresse,
                           Savourent de ton coeur, les soins, la tendresse !