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PENSEES SUR L'ADORATION (1)


 
 QU'EST-CE QUE L'ADORATION ?
                Adorer, c'est donner à Dieu : lire 1 Chr. 29 : 13-14
             Le culte judaïque et le culte chrétien : lire Héb. 9 et 10
             Le don de Dieu, base du culte de ses enfants : lire Jean 4 : 1-30 
             Apporter à Dieu les fruits qu'Il désire : lire Deut. 26 : 1-11
             Le Père cherche des adorateurs : lire Matt. 11 : 27 ; Jean 1 : 18 ; 20 : 17 ; 1 Jean 3 : 2
             Qui adorons-nous ? lire Matt. 4 : 10 ; 11 : 25-26 ; Eph. 1 : 3 ; 1 Pier. 1 : 3
  


QU'EST-CE QUE L'ADORATION ?
 
            Il y a dans le grec deux mots pour l'exprimer : proskuneo et latreno.
            Le premier signifie : exprimer la révérence ou rendre hommage en se prosternant, s'incliner pour adorer (Matt. 2 : 2, 11 ; 4 : 10 ; Jean 4 : 20, 21 ; Apoc. 4 : 10). Dans l'Ancien Testament, le mot le plus souvent employé pour « adoration » signifie aussi « se prosterner » : on le trouve par exemple en Gen. 18 : 2.
            Le second, employé plutôt en rapport avec le culte public du sanctuaire, est souvent traduit par « service » ou « servir » (Héb. 9 : 1, 6, 9, 14 ; 10 : 2 ; Phil. 3 :3) ; mais la vraie traduction doit être : « adoration » et « adorer ».
            Donc, l'idée générale est de donner louange à Dieu, le Père, et de Lui rendre hommage en vertu de ce qu'Il est en Lui-même, et pour ceux qui s'approchent de Lui.
 
 
 
Adorer, c'est donner à Dieu : lire 1 Chr. 29 : 13-14
 
            L'adoration est souvent l'opposé de la prière ; car prier, c'est généralement demander quelque chose à Dieu, alors qu'adorer, c'est donner quelque chose à Dieu. Il est vrai que l'on peut adorer en priant, et que cette adoration peut être renfermée dans l'idée générale, mais je peux prier sans une seule pensée d'adoration.
 
            On pense communément que le « culte public » comprend la prédication en vue de la conversion des pécheurs ou de l'édification des croyants. Prêcher l'évangile aux incroyants, n'est pas de l'adoration, bien que cela puisse être le moyen de la produire dans des coeurs qui vont s'ouvrir à la grâce de Dieu. Le culte, n'est pas non plus une méditation de la Parole de Dieu, bien que celle-ci puisse stimuler la louange chez les rachetés du Seigneur.
            Mélanger le service de l'adoration et celui de l'évangile est donc pernicieux et propre à détruire la division que Dieu a faite entre le monde et l'Église. Aller entendre un ministère quelconque, n'est pas l'adoration. Le ministère descend de Dieu vers les personnes, tandis que l'adoration est ce qui monte du coeur des croyants vers Dieu. Hélas ! Dans la chrétienté, l'idée d'adoration est presque perdue. Le monde est invité à adorer Dieu, alors que le peuple de Dieu s'y trouve mêlé ; dans la même réunion, l'évangile est prêché aux incroyants. La parole de Dieu a soin de tenir les deux choses séparées ; Satan les a mélangées au préjudice des enfants de Dieu et au déshonneur du Seigneur, car il est écrit : « Le sacrifice des méchants est en abomination à l'Éternel » (Prov. 15 : 8 ; 21 : 27 ; voir aussi Es. 1 : 10-15 ; Ps. 50 : 14-21).
 
            « Le véritable culte n'est autre que la réponse joyeuse et reconnaissante du coeur à Dieu, lorsqu'il est rempli du sentiment profond des bénédictions qui ont été données d'en haut... C'est l'honneur et l'adoration rendus à Dieu, à cause de ce qu'il est en lui-même, et de ce qu'il est pour ceux qui rendent ce culte. L'adoration, c'est ce qui nous occupera au ciel, et c'est un privilège béni et précieux pour nous déjà sur la terre... Le culte est l'hommage rendu en commun, que ce soit par des anges ou par des hommes... La louange et les actions de grâces, et le rappel des attributs de Dieu et de ses actes, en puissance ou en grâce, dans une attitude de révérence, constituent le culte proprement dit. Lorsque nous rendons culte, nous nous approchons de Dieu et nous nous adressons à lui » (J.N. Darby).
 
 
 
Le culte judaïque et le culte chrétien : lire Héb. 9 et 10
 
            Sous la loi, Dieu était connu comme Celui qui exige, et non comme Celui qui donne. Sa bénédiction était basée sur l'obéissance à ses commandements. Il demeurait dans l'obscurité profonde (Deut. 4 : 11 ; 5 : 22-23). Il ne se révélait pas ; ce n'était pas que la loi soit mauvaise (elle est au contraire sainte, juste et bonne), mais l'homme pécheur ne pouvait pas répondre à ses justes exigences. Si elle n'avait pas été transgressée, Dieu aurait été Celui qui reçoit. Mais dans l'Evangile, il est toujours Celui qui donne ! Il a donné ce qu'Il avait de meilleur à des êtres qui n'avaient rien mérité d'autre que la perdition éternelle.
 
            Dans l'épître aux Hébreux, la position d'un Israélite sous la loi est mise en contraste avec celle d'un chrétien. Pour l'Israélite, le chemin des lieux saints n'était pas encore manifesté (Héb. 9 : 8). Les sacrifices offerts ne pouvaient pas ôter les péchés (Héb. 9 : 9 ; 10 : 4, 11). Le souverain sacrificateur devait offrir des sacrifices pour ses propres péchés (Héb. 5 : 3). Le chrétien est rendu parfait à perpétuité (Héb. 10 : 14), sa conscience est purifiée (Héb. 9 : 14). Il a ainsi une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints, le voile étant déchiré et le chemin à Dieu ouvert (Héb. 10 : 19-22).
 
            La grâce de Dieu est la source de tout : Dieu est celui qui donne !
 
 
 
Le don de Dieu, base du culte de ses enfants : lire Jean 4 : 1-30
 
            «  Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, toi, tu lui eusses demandé, et il t'eût donné de l'eau vive » (Jean 4 : 10).
            Ces paroles de Jésus nous parlent des courants de la grâce de Dieu qui descendent dans nos coeurs par le moyen du Fils et par le Saint Esprit ; et, comme les eaux d'un fleuve remontent vers sa source par des reflux, ainsi en est-il de l'adoration. C'est l'expression d'une âme qui a connu Dieu comme le Donateur ; elle connaît le Fils par lequel le don descend du ciel, elle a goûté l'eau vive de Dieu, le Saint Esprit. Ayant reçu par cet Esprit une source d'eau vive au-dedans de son coeur, jaillissant en vie éternelle, celle-ci remonte de nouveau vers sa source en adoration et en louange (Jean 4 : 10, 14, 21). C'est la réponse d'une âme qui a découvert que c'est par la volonté de Dieu qu'elle est sauvée et sanctifiée, que cette volonté a été accomplie par Dieu, le Fils, par un sacrifice qui a pour toujours ôté ses péchés et lui a donné une conscience parfaite. Le Saint Esprit rend ce témoignage à son coeur : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Héb. 10 : 7-17).
            L'âme d'un tel croyant crie : « Abba, Père », nom qui est révélé à tous ceux qui ont reçu le « don de Dieu » et auxquels Il a donné le « droit d'être enfants de Dieu » (Jean 1 : 12). Il fait partie de ces « vrais adorateurs » que le Père cherche durant la dispensation présente afin qu'ils « adorent en esprit et en vérité » (Jean 4 : 23).
 
 
 
Apporter à Dieu les fruits qu'Il désire : lire Deut. 26 : 1-11
 
            Une fois entré dans le pays de Canaan, Israël devait apporter les prémices des fruits de ce pays au lieu que l'Éternel avait choisi pour y placer son Nom, et les Lui offrir. L'Israélite fidèle devait aller vers le sacrificateur et reconnaître devant lui qu'il était entré dans le pays que l'Éternel lui avait donné ; il confessait qu'il en était ainsi, en offrant à l'Éternel sa corbeille des premiers fruits. Il n'était pas possible de réaliser ce service d'adoration sans être entré dans le pays, sansen avoir pris possession et y habiter. Pour nous, chrétiens, nous rendons culte dans la mesure où nous avons conscience des bénédictions qui nous sont données en Jésus Christ. (Eph. 1 : 3 ; 2 : 4-6, 18).
            Ensuite l'Israélite devait dire : « Mon père était un Araméen qui périssait, et il descendit en Égypte avec peu de gens, et il y séjourna, et y devint une nation grande, forte, et nombreuse. Et les Égyptiens nous maltraitèrent, et nous humilièrent, et nous imposèrent un dur service ; et nous criâmes à l'Éternel, le Dieu de nos pères, et l'Éternel entendit notre cri, et vit notre humiliation, et notre labeur, et notre oppression ; et l'Éternel nous fit sortir d'Égypte à main forte, et à bras étendu, et avec une grande terreur, et avec des signes et des prodiges ; et il nous a fait entrer dans ce lieu-ci, et nous a donné ce pays, pays ruisselant de lait et de miel. Et maintenant, voici, j'ai apporté les prémices du fruit de la terre que tu m'as donnée, ô Éternel ! » (Deut.26 : 5-10). Puis il les posait devant l'Éternel, son Dieu, et se prosternerait devant Lui.
            Le rappel de la condition de pécheur coupable qui était celle de l'adorateur ne fait que donner plus de ferveur à sa louange. Les « fruits » qu'il présente devant Dieu, « le fruit des lèvres qui confessent le nom du Seigneur » (Héb. 13 : 15), constituent « des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pier. 2 : 5). Une telle louange est « bienséante » (Ps. 147 : 1), elle est formée de ce que le Saint Esprit a fait découvrir au croyant concernant son Sauveur et Seigneur Jésus Christ.
            Voilà l'adoration. L'adorateur est lui-même assis dans les lieux célestes en Christ et béni de toute bénédiction spirituelle ; il rend au Seigneur les précieux fruits de louange et d'adoration provenant d'un coeur plein de Christ.
 
 
 
Le Père cherche des adorateurs : lire Matt. 11 : 27 ; Jean 1 : 18 ; 20 : 17 ; 1 Jean 3 : 2
 
            Israël était le fils de Dieu, son premier-né (Ex. 4 : 22) ; les fils d'Israël étaient les fils de l'Eternel, leur Dieu (Deut. 14 : 1). Dieu était le père d'Israël, et Ephraïm était son premier-né (Jér. 31 : 9). Mais ils n'avaient jamais adoré Dieu comme Père : « Personne ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler » (Matt. 11 : 27). Cette révélation est personnelle : connaître Dieu dans sa relation de Père avec son peuple céleste, celui-ci l'adorant comme tel.
            Cette connaissance, nous l'avons par le Fils : « le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître » (Jean 1 : 18). L'oeuvre accomplie, Jésus a introduit les siens dans sa propre relation avec le Père : « Je monte vers mon Père et votre Père » (Jean 20 : 17). L'apôtre Jean écrit aux petits-enfants dans la foi : « Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père » (1 Jean 3 : 2).
 
            En Israël, tout homme devait aller trois fois l'an à Jérusalem, pour y adorer (Deut. 16 : 16). Pendant le millénium, toutes les nations de la terre devront monter d'année en année à Jérusalem pour y adorer (Zach. 14 : 16-19). Mais le Père cherche de vrais adorateurs, pour lesquels ce n'est pas une forme extérieure, mais une affaire de coeur.
 
            En Jean 4 : 21, le Seigneur dit à la femme de Samarie rencontrée auprès du puits de Sichar : « L'heure vient que vous n'adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem ». Le nom du Père a été présenté à cette pauvre pécheresse, pour l'objet de l'adoration de son coeur, une fois que celui-ci serait renouvelé par la grâce. Sans doute que ce nom devait l'attirer ; car, quoi de plus doux au coeur d'un orphelin que le nom de père ? Cependant elle ne pouvait encore comprendre cette vérité ; mais l'heure venait où elle la comprendrait ; alors, le Seigneur seul la connaissait. Les disciples même, qui étaient constamment avec Jésus, ne comprenait pas le nom de Père quand, avant la croix, le Seigneur le leur révèle (Jean 14 : 7, 10) ; et cependant ils avaient été enseignés à le prononcer en forme de prière (Matt. 6 : 7, 13).
 
            N'oublions pas qu'il a fallu la mort du Seigneur Jésus et sa résurrection avant qu'Il puisse s'associer quelqu'un dans cette nouvelle relation de fils de Dieu ; Il le dit lui-même : « A moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12 : 24). Il devait mourir et ressusciter avant de pouvoir apparaître à Marie de Magdala, et lui dire : « Va vers mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20 : 17). Christ devait monter au ciel et le Saint Esprit en descendre avant que les fils nouveaux-nés puissent crier : Abba, Père (Jean 20 : 17, 22 ; Rom. 8 : 15).
 
            Ce ne sont que les fils qui peuvent connaître et adorer le nom du Père. Le nom de notre père naturel n'est connu comme tel que de sa famille. De même, il n'y a que ceux qui sont acceptés dans le Bien-aimé qui connaissent réellement le nom du Père. Ce n'est que parmi les fils que son nom est honoré. Jésus dit : « J'annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l'assemblée je chanterai tes louanges » (Héb. 2 : 12.
 
 
 
Qui adorons-nous ? lire Matt. 4 : 10 ; 11 : 25-26 ; Eph. 1 : 3 ; 1 Pier. 1 : 3 
 
            Le Seigneur Jésus a répondu à Satan qui essayait de le tenter par la gloire du monde : « Tu rendras hommage au Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matt. 4 : 10). Constatant le rejet de son peuple, Jésus a dit : « Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c'est ce que tu as trouvé bon devant toi ». Le Seigneur Jésus adorait Dieu, son Père.
            L'apôtre Paul connaissait un Dieu et Père qui l'avait béni de toute bénédiction dans les lieux célestes en Christ (Eph. 1 : 3) et, en conséquence, un courant d'adoration, de louange montait vers ce Dieu qui avait ainsi fait couler dans son coeur les fleuves de sa grâce.
            De même, Pierre connaissait un Dieu et Père qui l'avait régénéré « par la résurrection du Christ d'entre les morts » (1 Pier. 1 : 3), et cette pensée remplissait tellement son coeur de louange que le courant de l'adoration remontait vers le Dieu et Père du Seigneur Jésus Christ qui l'avait ainsi béni.
 
            Qui est celui que nous sommes appelés à adorer ? Ecoutons la réponse dans ces versets : « Et [s'éloignant] aussitôt de l'eau, il monta, et vit les cieux se fendre, et l'Esprit comme une colombe descendre sur lui. Et il y eut une voix qui venait des cieux : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai trouvé mon plaisir » (Marc 1 : 10-11). La Trinité est révélée ici: le Père, le Fils et le Saint Esprit ; trois personnes indubitablement distinctes mais cependant, comme il avait été dit autrefois : « L'Éternel, notre Dieu, est un seul Éternel » (Deut. 6 : 4).
            Les séraphins voilent leur face devant Lui, et disent sans cesse : « Saint, saint, saint » (Es. 6 : 2-3). Les vingt-quatre anciens tombent sur leur face et L'adorent, disant : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, et l'honneur, et la puissance ; car c'est toi qui as créé toutes choses, et c'est à cause de ta volonté qu'elles étaient, et qu'elles furent créées » (Apoc. 4 : 10-11). Il convient cependant que le Fils ait le même honneur, « car par lui ont été créées toutes choses » (Col. 1 : 16). Il est aussi le Dieu Sauveur, Celui qui nous a sauvés par le lavage de la régénération et le renouvellement de l'Esprit Saint (Tite 3 : 4, 6).
            En même temps qu'elle s'adresse au Père, l'adoration ne peut pas ne pas avoir aussi le Fils pour objet. Il est le centre de la louange et le sera éternellement, ainsi que nous le voyons en Apoc. 5, comme l'Agneau au milieu du trône. C'est par Lui que notre louange monte jusqu'au Père.
            Du vrai culte, a-t-on dit, Dieu est l'objet, Christ la substance et le Saint Esprit la puissance.
 
            « Dieu est lumière et qu'il n'y a en lui aucunes ténèbres » (1 Jean 1 : 5). C'est un Dieu qui ne peut avoir communion avec le mal, de sorte que « si nous (chrétiens) disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité » (1 Jean 1 : 6). Prenons garde alors de ne pas marcher dans les ténèbres, et de ne pas adorer avec ceux qui n'ont aucune communion avec Dieu.       
            « Dieu est amour, et en ceci a été manifesté l'amour de Dieu pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; en ceci est l'amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu'il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4 : 8-10). Est-ce là le Dieu que nous adorons ? Connaissons-nous le Dieu qui est en Lui-même amour ; qui nous a aimés quand nous étions sans Dieu ; qui, lorsque nous étions encore pécheurs, a livré Christ à la mort pour nous ; qui, quand nous étions encore ennemis, nous a réconciliés avec Lui par la mort de son Fils ? Alors donnons gloire à un tel Dieu qui s'est pleinement révélé (Rom. 5 : 6, 11). Adorons-Le avec une pleine confiance et en compagnie de ceux qui, parce qu'ils Le connaissent, ont la même confiance.
 
 
Oh ! quel amour ineffable                                       Gloire à toi, mon Dieu, mon Père !
Je trouve, ô Dieu, dans ton coeur !                          Toi qui m'aimas le premier !
Oh ! quel amour insondable,                                   À ton coeur mon âme est chère ;
Quel trésor pour le pécheur !                                  Possède-moi tout entier.