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Les cieux ouverts

           

            « Après avoir été baptisé, Jésus remonta aussitôt de l'eau. Et voici, les cieux lui furent ouverts, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe, et venir sur lui. Et voici une voix qui venait des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 16-17).

            Dans l'Ecriture, Dieu exprime le plaisir qu'Il a trouvé en quelques-uns de ses serviteurs, mais jamais Il n'a vu la perfection sur la terre, jusqu'au moment où le Fils s'est abaissé pour y marcher. Alors le Père a vu ce qui a procuré à son cœur plaisir, satisfaction et repos parfaits - une dépendance totale, une obéissance ininterrompue, allant même jusqu'à la mort de la croix. Le plaisir de Dieu dans les hommes a été de très courte durée : il a été troublé par l'entrée du péché, mais un jour il sera retrouvé. En Jésus, Dieu a contemplé sur la terre Celui en qui Il a pu pleinement trouver son plaisir.
            Porter le péché implique de subir le déplaisir de Dieu, comme cela a eu lieu de manière solennelle à la croix. Quel changement alors pour Jésus ! Pas de ciel ouvert, pas de voix du Père, mais trois heures d'épaisses ténèbres et d'abandon de la part de Dieu. Jésus était seul, abandonné, parce qu'il portait le péché. Ce n'est pas au Jourdain qu'on le voit porter le péché, ni nulle part ailleurs jusqu'à l'aboutissement de son chemin, à la croix. C'est là, et là seulement, qu'Il a eu affaire au péché ; là, Il a souffert pour nos péchés, Il a « porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pier. 2 : 24).
            Non seulement nous voyons le plaisir du Père en son Fils bien-aimé manifesté au moment où Il a été baptisé par Jean, mais Il a aussi reçu l'onction du Saint Esprit. De l'huile était mélangée à la préparation de l'offrande de gâteau : il y avait « des gâteaux sans levain, pétris à l'huile, et des galettes sans levain ointes d’huile » (Lév. 2 : 4). Ce sont des images de Christ conçu dans la puissance du Saint Esprit - représenté par l'huile -, et oint comme Homme par le Saint Esprit. Il n'a pas non plus dû attendre que son sacrifice soit accompli pour que l'Esprit puisse « descendre et demeurer sur lui » (Jean 1 : 33). Jésus a été reconnu comme Fils, et l'Esprit est descendu sur Lui en sa qualité d'Homme parfait et à cause du plaisir que Dieu trouvait en Lui. Quant aux croyants, l'Esprit leur a été donné comme sceau de l'œuvre accomplie par Christ (Eph.  1 : 13), et comme l'expression du plaisir que Dieu a trouvé en Lui et dans son œuvre.


D’après W. W. Fereday – « Le Seigneur est proche » (21/ 05/2015)