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LA VIE D'ABRAHAM (1)
 

 
 ABRAHAM, ETRANGER ET FORAIN SUR LA TERRE
     1- D'Ur à Canaan 
          1.1 : En Mésopotamie : l'appel divin (Gen. 11 : 26-32 ; 12 : 1-3)
          1.2 : La sortie (Gen. 11 : 31)
          1.3 : Charan (Gen. 11 : 31-32)
        1.4 : L'arrivée en Canaan (Gen. 12 : 4-8)

     2- La famine et la descente en Egypte
          2.1 : L'éloignement du pays et de l'autel (Gen. 12 : 9-10)
          2.2 : Le mensonge et ses conséquences immédiates (Gen. 12 : 11-20)
          2.3 : Les conséquences ultérieures d'un faux-pas (Gen. 13 : 1-13)


            La vie de foi d'Abraham est relatée dans l'Ecriture pendant les cent ans qui vont de sa sortie d'Ur en Chaldée, jusqu'à sa mort. Il est appelé « le père de tous ceux qui croient » (Rom. 4 : 11) et avec lui, « sont bénis ceux qui sont sur le principe de la foi » (Gal. 3 : 9).
Dans le livre de la Genèse, le récit de la vie du « croyant Abraham » peut être divisé en 3 parties, séparées l'une de l'autre par l'expression « Après ces choses » :
            - première période : Abraham, étranger et forain sur la terre (Gen. 11 : 27 à 14)
            - deuxième période : En attendant l'héritier (Gen. 15 à 21)
            - troisième période : Par-delà la mort (Gen. 22 à 25 : 11)
 
 
 
ABRAHAM, ETRANGER ET FORAIN SUR LA TERRE
 
 
1- D'Ur à Canaan :

 
        1.1 : En Mésopotamie : l'appel divin (Gen. 11 : 26-32 ; 12 : 1-3)
 
            Abraham quitte un pays idolâtre, Ur de Chaldée (Jos. 24 : 2, 14) : il en est retiré par l'appel du Dieu de gloire (Act. 7 : 2). Si l'Eternel lui dit : « Va-t'en de ton pays, et de ta parenté … » (Gen. 12 : 1), c'est pour le faire entrer dans un pays promis : « Viens au pays que je te montrerai » (Act. 7 : 3).
            On peut voir en Abraham, une image de l'appel chrétien : il correspond à la conversion, le croyant abandonnant le monde et les liens qui l'y attachaient. Pour ceux qui appartiennent déjà au Seigneur, l'appel d'Abraham évoque la séparation pour Christ (voir les exhortations de l'apôtre Paul à « fuir » et « poursuivre » en 1 Tim 6 : 11-12  et 2 Tim 2 : 22).
            Ainsi,  l'impulsion de départ d'une vie de foi, n'est-elle pas de détourner nos yeux du visible pour contempler la gloire du Seigneur. Comme Abraham est « sorti », nous sommes aussi invités à « sortir vers Jésus, portant son opprobre » (Héb. 13 : 12-13).
 

 
       1.2 : La sortie (Gen. 11 : 31)
 
            Abraham n'a pas une foi suffisante pour partir seul. Térakh, son père, décide de partir aussi. Il ne faut pas marcher avec la foi des autres, mais il faut s'encourager à « partir », à se retirer d'une idolâtrie ambiante.
            Quand Dieu nous appelle, nous n'avons pas à faire valoir nos sentiments (Matt. 8 : 18-22 ; 19 : 29) : une séparation d'ordre politique (« ton pays »), relationnel (« ta parenté ») et familial (« la maison de ton père ») était indispensable pour Abraham. C'est une chose nécessaire au plan de Dieu, même si elle est difficile et peut conduire à de l'incompréhension, voire à de l'hostilité de la part de l'environnement.
            En Josué 24, on voit que c'est Dieu qui « prend » Abraham (v. 3).
 
 
       1.3 : Charan (Gen. 11 : 31-32)
 
            Térakh s'arrête à Charan, qui signifie pourtant « asséché », « aride ». Abraham reste là : les liens de famille, la piété filiale sont plus forts pour lui que l'appel divin.
            Puis à Charan, Térakh meurt. Si des obstacles entravent Abraham, Dieu les enlève : « Et Térakh mourut à Charan » (Gen. 11 : 32). Le véritable départ d'Abraham ne commence qu'à partir de la mort de son père : « Après que son père fut mort… » (Act. 7 : 4).
            Lorsque Abraham sort de Charan, Dieu ne renouvelle pas la septuple promesse déjà faite (Gen. 12 : 2-3), et n'en donne pas de nouvelle, car ses promesses sont inconditionnelles (hormis la nécessité de se séparer).
 
 
       1.4 : L'arrivée en Canaan (Gen. 12 : 4-8)
 
            A 75 ans, lorsqu'il quitte Charan, Abraham a perdu un temps précieux (voir 1 Pier. 4 : 3 ; Joël 2 : 25). Ainsi, un  chrétien ne peut pas perdre son salut, mais parfois son temps, sa vie avec Dieu : en somme, quelque chose de son témoignage. D'un autre point de vue, il n'est jamais trop tard pour se décider à suivre le Seigneur !
            En partant avec Lot, son neveu, Abraham manque de rigueur ;  « va-t'en …  de ta parenté » lui avait-il été précisé (Gen 12 : 1). Il engage une autre personne dans son chemin personnel de foi. De son côté, Lot s'est engagé dans un chemin qui n'est pas le sien.
            « Ils sortirent... et entrèrent au pays de Canaan » (v. 5) : la brièveté du récit montre combien  tout est simple pour le croyant qui obéit à Dieu, marchant sans crainte dans le chemin de la foi.
 
            Abraham « passe » au travers du pays de Canaan (v . 6 ;  Act. 7 :4-5). C'est un voyageur qui s'arrête pour recevoir la force à Sichem (« épaule »), et les instructions divines à Moré (« instruction »).
            Le Cananéen occupait le pays : chaque chrétien se trouve aussi dans un pays ennemi, mais il peut porter ses regards vers la cité céleste « de laquelle Dieu est l'architecte et le créateur » (Héb. 11 : 10).  Abraham est encouragé à nouveau par l'Eternel : « Je donnerai ce pays à ta semence » (v. 7). Il n'a pas « reçu les choses promises » (Héb. 11 : 13), mais il les a « vues par la foi » : il a la certitude que sa descendance possédera le pays !
 
            « Et Abraham bâtit là (à Sichem) un autel à l'Eternel » (v. 7) : il s'agit du deuxième autel mentionné, après celui de Noé. L'autel est un lieu privilégié d'adoration et de communion, après la séparation. « Il tendit sa tente », affirmant ainsi qu'il était voyageur, étranger sur la terre. La tente du voyageur et l'autel de l'adorateur sont les caractères des chrétiens , « étrangers et forains sur la terre » (Héb. 11 : 13 ; 1 Pier. 2 : 11).
            Abraham se rend ensuite à Béthel, plus au sud, parcourant le pays promis et dressant là un autre autel, entre Béthel et Aï, sur une montagne : Abraham réalise le caractère de pèlerin, séparé du monde et des villes déjà bâties. Là, il goûte l'intimité avec  Dieu et « invoque le nom de l'Eternel » (v. 8 ;  Jean 14 : 13-24).
 
            Avec Abraham, de grands principes divins sont placés devant nous :
            - l'appel : les croyants sont appelés par Dieu, pour une espérance céleste, selon la souveraineté de Dieu, et l'élection de la grâce (ce sujet est développé dans les épîtres à Timothée, aux Ephésiens et aux Romains, entre autres).
            - les promesses divines
            - le principe de la foi (Gal. 3 : 9) : la foi sait croire et obéir à Dieu (la première mention de la foi est : « Abram crut Dieu »).
 
 
 2- La famine et la descente en Egypte :
 
             « Par la foi Abraham étant appelé, obéit pour s'en aller… et il s'en alla, ne sachant où il allait » (Héb. 11 : 8). Cette marche par la foi va être, hélas, interrompue pour un temps…
             
 
       2.1 : L'éloignement du pays et de l'autel (Gen. 12 : 9-10)
 
            Jusqu'ici, la foi d'Abraham a brillé ; maintenant, Dieu envoie une épreuve pour que sa gloire brille chez cet homme, de la même manière qu'il le fera aussi plus tard avec Jacob ou avec Job. Ici (Gen. 12 : 10), l'épreuve, c'est la famine.
            Comment Abraham va-t-il se comporter ? On pourrait dire qu'il réagit de façon tout à fait légitime, de manière parfaitement logique : il va dans un pays où la famine ne règne pas, assez proche et presque dans la bonne direction (le midi). « Abram descendit en Egypte pour y séjourner, car la famine pesait sur le pays ». Remarquons l'expression « pour y séjourner » : l'intention d'Abram semble de ne pas se lier trop longtemps au monde. C'est une mesure passagère, exceptionnelle, même : juste pour attendre la fin de la famine !
            Seulement Abram fait fausse route ! Pourquoi donc ?
               - Il part sur sa propre initiative, sans attendre le secours de Dieu et sans lui remettre la chose.
               - Il quitte le pays de la promesse, ce pays où Dieu voulait le bénir.
               - Il quitte le lieu de l'adoration et de la communion avec Dieu : l'autel.
               - Il descend en Egypte, ce pays qui évoque spirituellement le monde (Apoc. 11 :   8).
            Pour Jacob, la descente en Egypte sera positive (Gen. 46 : 3), car, auparavant, il a demandé la direction de Dieu. Quant à l'arrivée de Joseph dans ce pays, dans les conditions que l'on connaît, elle avait été voulue par Dieu (Gen. 45 : 5).
            Mais dans le cas contraire, que pense Dieu de cette attitude ? Nous avons connaissance de sa volonté de manière claire dans une telle situation en Es. 31 : 1 : « Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour avoir du secours... et qui ne regardent pas au Saint d'Israël et ne recherchent pas l'Eternel ! ».
            Remarquons ce verbe  « descendre ». On le retrouve à plusieurs reprises dans la Parole avec le sens de quelqu'un qui s'éloigne de la présence de Dieu. Citons en particulier :
               - Samson : « Samson descendit à Thimna » (Jug. 14 : 1).
               - Jonas, qui n'en finit pas de s'éloigner :
                        « Il descendit à Joppé » (Jon. 1 : 3)
                        « Il y descendit pour aller avec eux à Tarsis »
                        « Et Jonas était descendu au fond du vaisseau » (v. 5)
                        « Je suis descendu » (2 : 7).
               - l'exemple de cet homme qui descendit de Jérusalem à Jéricho » (Luc 10 : 30).
 
            Nous venons de constater avec tristesse qu'Abram s'est éloigné du pays et de l'autel ; il se prive ainsi de la présence de Dieu, il en prive aussi ceux qui l'accompagent. Mais ne leur jetons pas trop vite la pierre, car combien de fois ne ressemblons-nous pas aussi à ces hommes ? Jugeons-nous, chacun pour soi-même, à la lumière de la parole de Dieu qui « discerne les pensées et les intentions du coeur » (Héb. 4 : 12).
 
           
       2.2 : Le mensonge et ses conséquences immédiates (Gen. 12 : 11-20)
 
            Avant  même d'entrer en Egypte, Abraham fait avec sa femme un arrangement qui n'aurait pas été nécessaire s'il était resté en Canaan. Ce qu'il va dire n'est pas entièrement faux (voir Gen. 20 : 12). Mais une demi-vérité est un mensonge. Abraham va renier sa relation avec sa femme.  Confessons-nous clairement notre relation avec le Seigneur ? Dieu permet que cet arrangement ne serve à rien : ce qu'Abraham voulait éviter est précisément ce qui arrive !
            Satan a beaucoup de choses à nous proposer pour nous éloigner de Dieu ! A cause de sa situation et de son mensonge, Abraham acquiert des biens en Egypte ; ceux qu'il avait avant d'entrer en Canaan n'ont pas créé de difficultés comme ceux qu'il a reçus en Egypte. Il n'a là ni communication avec Dieu, ni autel. Il est comme « le sel qui a perdu sa saveur » (Matt. 5 : 13).
            Mais Dieu ne l'abandonne pas, et lui prodigue ses soins. Il permet qu'il soit repris et humilié par le Pharaon, par le monde, comme le montrent les trois questions des versets 18-19. Publiquement, Abraham est reconnu trompeur. Dieu emploie le Pharaon pour le renvoyer : « Va-t'en » (v. 19). Quelle honte ! Mais aussi, quelle grâce !
 
            Abraham doit retourner par le même chemin que celui par lequel il est descendu, afin de revenir à son point de départ. De même Jacob a mis plus de 20 ans à revenir à Béthel (Gen. 28 à 35) !  Abraham retrouve l'autel de l'adoration (v. 7) ; il est restauré, sa foi va briller de nouveau.
 
 
       2.3 : Les conséquences ultérieures d'un faux-pas (Gen. 13 : 1-13)
 
            Sous le gouvernement de Dieu, le faux-pas d'Abraham aura des conséquences importantes : 
 
                  - Les dissensions accrues entre les bergers :
            D'où viennent les dissensions entre les bergers des troupeaux d'Abram et les bergers des troupeaux de Lot? Leur bien était grand et ils ne pouvaient habiter ensemble. Hélas, ces troupeaux et ces biens provenaient en grande partie de la descente en Egypte. Le Pharaon les leur avait donnés (Gen 12 : 16). C'est l'abondance de leurs biens qui crée une difficulté ; le diable est habile pour amener des querelles entre chrétiens, qui peuvent les conduire à se séparer (Act. 15 : 39) : Paul et Barnabas se séparent après 10 ans environ de service en commun.
            C'est donc en quelque sorte une racine, invisible et inoffensive au départ, qui a bourgeonné (Héb. 12 : 15). Le mal éclate au grand jour. Ainsi méfions-nous des petits commencements, des petites concessions, inoffensives au départ, que nous accordons au monde dans nos vies. Comme le disait un frère, « prenons garde qu'après avoir rejeté le monde et le mal en bloc, nous ne les reprenions en détail » !
 
                 - La séparation d'avec Lot (pour la « perte » de ce dernier) :
            Abram se sépare d'avec Lot qui l'avait suivi ; attaché à son oncle, l'était-il à l'Eternel ? Sichem,  Béthel, le midi, autant d'étapes où Lot marche dans l'ombre d'Abram. Puis c'est la descente en Egypte et enfin le retour à Béthel ; Lot suit toujours. Si la Parole parle d'un Noé ou d'un Hénoc qui marchaient avec Dieu, elle dit de Lot, qu'il « allait avec Abram » (13 : 5).
            Nous pouvons comparer  Abram à un voilier aux voiles bien gonflées (image du chrétien qui avance par la foi, mettant toute sa confiance en Dieu) et Lot à un canot qui lui est relié (portrait du chrétien qui marche... à la remorque !). Coupez le filin reliant les deux barques : l'une poursuit sa course, l'autre avance encore un peu, sur sa lancée, et puis s'arrête, livrée au seul caprice des vagues ! Triste image du Lot moderne, longtemps « tiré » par un conjoint fidèle, ou par des parents solidement établis en Christ, ou par une assemblée chrétienne vivante. Les circonstances le privent-elles soudain de ce précieux appui ? Il perd tout son « élan », cède vite au découragement, abandonne finalement la course qu'il ne reprendra plus, à moins qu'il ne hisse enfin sa propre voile !
            Tandis que Lot prend la voie facile, celle de la plaine, région fertile (adoptant la même démarche qu'Abram précédemment, en se rapprochant du monde), Abram qui a compris la leçon,  marche maintenant par la foi. Il ne s'arrête donc pas à considérer seulement le « visible ». Et Dieu répond immédiatement à sa foi par une promesse : « Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, et à ta semence, pour toujours » (v. 15). Alors, Abram adore Dieu (v. 18).
            Peu à peu, Lot s'intégrera dans le monde de Sodome. Quand Dieu jugera la ville, et qu'il en sera arraché par grâce, il aura tout perdu. Quelle leçon sérieuse ! Méfions-nous de la convoitise des yeux (1 Jean 2 : 14-17),  de ce qui paraît si bien correspondre au premier abord  à nos besoins.  Gardons-nous de choisir dans l'indépendance, pour nous-mêmes, sans prêter attention au côté moral.
            A qui voulons-nous ressembler ? Désirons-nous avoir une « riche entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 Pier. 1 : 11) ou serons-nous, comme Lot, « sauvé comme à travers le feu » (1 Cor. 3 : 15) ?
 
             - Agar la servante égyptienne :
            Nous voyons encore, au chapitre 16, une autre conséquence de ce faux pas. Nous y apprenons qu'Abram avait ramené d'Egypte une servante du nom d'Agar. Cette femme sera un sujet de jalousie pour Saraï qui n'avait pas d'enfant. Agar, elle, aura un enfant d'Abram : Ismaël. Saraï maltraitera alors Agar qui s'enfuira. Triste comportement dans un foyer où l'on craint Dieu ! Ismaël lui, sera l'ancêtre d'ennemis d'Israël jusqu'à ce jour. Les Ismaélites sont pour la plupart aujourd'hui les bédouins du désert d'Arabie, dont l'immense majorité est musulmane.
 
 
            Retenons la leçon morale de ces passages ; n'abandonnons jamais l'autel. Restons en communion avec Dieu, quelles que soient les circonstances et nous aurons sa paix, sa joie et sa bénédiction. Vivons dans la confiance de la foi, la dépendance exprimée par la prière et l'obéissance à la parole de Dieu : nous ne le regretterons pas !
Dieu nous montre les faiblesses d'Abraham pour notre instruction. Notre foi aussi doit être éprouvée. On peut avoir un sentiment de famine, et aller chercher dans le monde de la nourriture pour l'âme, en reniant pratiquement notre relation avec le Seigneur. Il en résultera de la honte, du temps perdu, et des conséquences non seulement pour nous, mais peut-être aussi probablement pour d'autres !
            Toutefois, si nous désobéissons, sachons que nous pouvons retrouver la communion avec Dieu en confessant nos péchés, car il nous aime et « il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9). Cependant, il faudra revenir à la place que nous avons laissée, c'est-à-dire nous séparer du mal, l'abandonner ;  celui qui confesse ses transgressions et les abandonne obtiendra miséricorde  (Prov. 28 : 13).
            Puissions-nous de la sorte, « croître dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » et reconnaître pleinement, avec l'apôtre Pierre restauré,  que tout en nous est de Lui ! « A Lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité Amen » (2 Pier. 3 : 18).