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La femme qui prie
 
Dans quelles circonstances la femme qui prie doit-elle se couvrir la tête, d'après 1 Cor. 11 : 10-13 ?
 
            Évidemment la pensée de l'Esprit est que la femme fasse de son propre mouvement un acte par lequel elle reconnaît l'autorité à laquelle elle est soumise. La chevelure en est un signe ; mais pour elle, sa chevelure fait sa gloire, elle n'aimerait pas en être privée. Cela étant établi, il faut qu'elle se montre satisfaite de l'ordre divin et qu'elle ne regimbe pas contre la subordination dont le signe selon la nature est une gloire pour elle. Si elle ne fait qu'orner sa chevelure, elle fait étalage de sa gloire, sans qu'il soit question de sa soumission à l'autorité que Dieu a établie sur elle. Si elle se couvre, elle montre que sa première pensée est de maintenir de bon coeur la soumission qu'il convient à sa position relative.
            La tendance chez chacun est de sortir de la relation établie de Dieu : le mari de laisser sa responsabilité à sa femme, la femme de conduire au lieu de se laisser diriger. Cette tendance naturelle demande qu'on la combatte pour la gloire du Seigneur et pour notre bien spirituel.
            Quant aux moments où il convient de se couvrir, si le coeur est bien pénétré du grand principe que nous venons de rappeler, selon les Ecritures, il n'y aura pas de difficulté relativement aux détails de circonstances. On éprouve un sentiment pénible lorsqu'on voit quelqu'un faire étalage d'une soumission volontaire ; on se demande alors si la soumission est réellement acceptée dans le coeur ? Lorsque le coeur est en règle, on n'a pas à faire des efforts pour éviter d'attirer sur soi les regards ou les pensées d'autrui. Plus on pense à Christ, moins on pense à soi ; mais on s'exerce devant Dieu à être fidèle en maintenant la place qu'il a départie à chacun.
            Le commencement du passage (versets 4, 5) suppose bien que celui qui prie n'est pas seul, car le mot « prophétiser » est attaché à celui de « prier ». Il y a donc des auditeurs. Cela peut être au sein de la famille, comme dans le cas des quatre filles de Philippe (Act. 21 : 8, 9). Mais le passage semble supposer que l'acte de « prier » dont il est question, se fait à haute voix. Lorsqu'il y a d'autres yeux qui nous regardent, il y a aussi d'autres consciences qui demandent qu'on fasse attention à ne pas leur faire du tort. Plus on est en évidence, plus on doit avoir soin d'être en règle à tous égards. Si quelqu'un manque de sagesse, il n'a qu'à la rechercher auprès de Dieu qui donne à tous libéralement sans faire de reproches.
 
             Lowe William J. – Article paru dans le périodique d'évangélisation « le Salut de Dieu »