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Comment considérer le peuple de Dieu ?


« Celui qui entend les paroles de Dieu, et qui connaît la connaissance du Très-haut, qui voit la vision du Tout-puissant, qui tombe et qui a les yeux ouverts » (Nom. 24 : 16).

Si je considère le peuple de Dieu « du sommet des rochers » (Nom. 23 : 9), je le verrai comme Dieu le voit, revêtu de tous les beaux caractères de Christ – les croyants sont « accomplis en lui » (Col. 2 : 10), « rendus agréables dans le Bien-aimé » (Eph. 1 : 6). Je serai ainsi capable de m’entendre avec le peuple, de marcher avec lui et d’avoir communion avec lui ; je pourrai m’élever au-dessus des petits détails qui le concernent - des fautes, des défauts, des manquements ou des faiblesses. Si je ne contemple pas les croyants depuis cet endroit élevé, il est certain que mes yeux s’arrêteront sur un point de détail quelconque, qui troublera complètement la communion et refroidira mes affections.
            Alors que Balak, roi de Moab, continue de conduire de lieu en lieu Balaam, ce prophète corrompu et plein de convoitise, en espérant lui faire découvrir des défauts du peuple qui lui permettraient de le maudire, laissons-nous emmener toujours plus haut, sur le sommet même des montagnes pour contempler les plaines de gloire dans toute leur longueur et leur largeur, s’étendant bien au-delà des limites de la vue des mortels.
            Dans la dernière vision de Balaam, c’est pour ainsi dire du point le plus élevé de tous les sommets « des rochers », que l’on perçoit les rayons de gloire dorant l’horizon. « Et il proféra son discours sentencieux, et dit : Balaam, fils de Béor… dit : Je le verrai, mais pas maintenant ; je le regarderai, mais pas de près. Une étoile surgira de Jacob, et un sceptre s’élèvera d’Israël, et transpercera les coins de Moab, et détruira tous les fils de tumulte » (Nom. 24 : 15-17).
            Puissions-nous vivre et demeurer en esprit sur le « sommet des rochers », pour avoir toujours les yeux ouverts, pour entendre « les paroles de Dieu », pour connaître « la connaissance du Très-haut » et ne voir que « la vision du Tout-puissant » !

C.H. Mackintosh

Avec la vision du Tout-puissant, on peut voir d’en haut, dans le désert même, la beauté du peuple de Dieu. Quand nos yeux sont tant soit peu ouverts, il y a, dans l’Eglise, de quoi décourager le cœur de l’homme, mais Dieu a aussi sa manière de voir, et cela donne courage. Cela me fait sentir la beauté et la perfection de cette grâce qui voit, quand même, le peuple dans sa beauté.

J.N. Darby