« Tu nous as affinés comme on affine l’argent »
« Je l’amènerai dans le feu, et je les affinerai comme on affine l’argent, et je les éprouverai comme on éprouve l’or. Ils invoqueront mon nom, et moi, je leur répondrai ; je dirai : C’est ici mon peuple ; et lui, dira : L’Eternel est mon Dieu » (Zach. 13 : 9).
« Car, ô Dieu ! tu nous as éprouvés, tu nous as affinés comme on affine l’argent… nous sommes entrés dans le feu et dans l'eau, et tu nous as fait sortir dans un lieu spacieux » (Ps. 66 : 10, 12).
« Ote de l’argent les scories, et il en sortira un vase pour l’orfèvre » (Prov. 25 : 4).
A une certaine température, l’argent se débarrasse de ses scories, et porté à une température encore plus forte, il sera prêt lorsque l’image de l’affineur se reflétera dans le métal précieux. « Car il est comme un feu d’affineur, et comme la potasse des foulons. Et il s’assiéra comme celui qui affine et purifie l’argent ; et il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme l’or et comme l’argent, et ils apporteront à l’Eternel une offrande en justice » (Mal. 3 : 2-3).
Lorsque le Seigneur pourra se refléter dans l’un des siens, celui-ci sera alors semblable à cet argent affiné. L’argent nous parle de la grâce, de la rédemption. L’or est le symbole de la divinité.
« Je l’amènerai dans le feu ». C’est un travail non de destruction mais d’affinage de la part de Dieu. Il peut nous faire passer par une épreuve difficile, mais comme pour Daniel et ses compagnons, Il se tient près de nous et nous fortifie. Et on voit les résultats qui s’ensuivent : « Ils invoqueront mon nom, et moi, je leur répondrai ; je dirai : C’est ici mon peuple ; et lui, dira : L’Eternel est mon Dieu ».
Qu’il me faille affronter tourments, combats, épreuves,
Passer par le creuset où l’on affine l’or,
Entrer dans la fournaise ou traverser les fleuves,
Il reste mon Sauveur, mon guide, mon trésor.
Avec compassion, miséricorde, patience et amour, Dieu nous dit : « Je t’attire avec bonté » (Jér. 31 : 3). Cette bonté viendra même couronner la fin de notre carrière. Il nous faut faire un retour sur nos voies dans le passé. C’est très difficile, mais soyons assurés que la grâce de Dieu est là pour nous soutenir, nous consoler et nous aider.
« Dresse-toi des signaux, place-toi des poteaux, mets ton cœur au chemin battu, au chemin par lequel tu es venue » (Jér. 31 : 21). Il y a des poteaux et des signaux dressés dans toute la Parole. Mettre son cœur au chemin battu, c’est suivre le chemin où le Seigneur a marché. Il nous a laissé « un modèle, afin que nous suivions ses traces » (1 Pier. 2 : 21). Il y avait des poteaux dressés devant Lui : Il faisait la volonté de son Père. Il a dit : « Ta loi est au-dedans de mes entrailles » (Ps. 40 : 8). Il savait où ce chemin le menait : à la croix.
Combien de fois nous négligeons de placer des poteaux et des signaux dans nos coeurs ! Il faut poursuivre le chemin de Jésus, celui de l’amour. C’est magnifique d’apprendre à vivre ce que la Parole nous enseigne de Christ.
Soyons conscients de notre responsabilité. Que le Seigneur ait toute la place dans nos cœurs et qu’ils s’ouvrent davantage à sa Personne. Par la foi, nous pouvons voir ses traits adorables. Puissions-nous davantage jouir de son amour, en restant dans le chemin de l’humilité, afin de mieux Le suivre et Le glorifier sur la terre. Nous avons besoin de dresser des poteaux et des signaux dans nos coeurs et de rester dans le chemin battu. Si le Seigneur tenait dans chaque cœur des siens la place qui lui revient, quelle communion nous réaliserions en assemblée !
« Que la grâce soit avec vous tous ! « (Tite 3 : 15). Cette grâce nous accompagne et nous fortifie. Que nous en ressentions les effets. « Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié », a dit l’apôtre Paul (2 Tim. 4 : 17).
Nous avons besoin que l’amour de Dieu, qui est « de tout temps » et s’est révélé dans la personne de Christ, nous fortifie dans le chemin jusqu’à son prochain retour.
Oui, sur Dieu seul repose-toi, mon âme ;
Jésus est là, toujours à tes côtés.
Dans la douleur, dans les eaux, dans la flamme,
Son tendre amour a voulu te porter.
Si Dieu te forme et t’éprouve, mon âme,
Il te conduit vers la félicité.
« Vous êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps. En cela vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses épreuves, si cela est nécessaire, afin que la mise à l’épreuve de votre foi - bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu - se trouve être un sujet de louange, de gloire et d’honneur, dans la révélation de Jésus Christ, lui que, sans l’avoir vu, vous aimez ; et croyant en lui, bien que maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, recevant ce qui est le but de votre foi, le salut de l’âme » (1 Pier. 1 : 5-9).
D’après des notes prises lors d’une méditation de A.Dulor
Ta gloire, ô notre Dieu, brille dans ta Parole ;
Elle est, pour tes enfants, un trésor précieux.