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Prendre le joug de Christ

 

            Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger (Matt. 11 : 28-30).
            C’est à tort que l’on exhorte des incroyants à prendre le joug de Christ. Jésus dit aux pécheurs : « Venez à moi ». Il ne leur dit pas d’abord : « Prenez mon joug ». Quand je suis venu à lui et que j’ai trouvé le repos de la conscience, il me dit alors : Maintenant, abaisse-toi, et place-toi sous le joug avec moi.
            Remarquez la beauté de cette manière de faire. Pensez au privilège de prendre le joug avec Christ. Une volonté brisée : voilà le secret pour trouver le repos du cœur. Un homme qui l’a vraiment trouvé peut dire : Je ne remuerai pas le doigt pour changer quoi que ce soit à mes circonstances, car c’est le Seigneur qui les a arrangées. Jésus dit en Jean 14 : 27 qu’il laisse la paix ; c’est la paix de la conscience. Puis il dit : « Je vous donne ma paix » ; c’est la paix du cœur. Quand je vois une personne troublée par les circonstances, je lui dis : Vous n’avez pas trouvé cette paix ? Ecoutez cette parole du Seigneur : « Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi » : c’est pour vous !
            Laissez-moi ajouter que si nous nous retirons, vous et moi, de la sphère de nos échecs pour entrer dans celle de nos ressources en Dieu, nous sortirons ensuite de là non comme des glaçons, mais semblables à des courants de bénédiction, et ceux qui nous entourent verront Christ au lieu de l’odieux moi. Dans notre travail, dans nos affaires, nous sommes appelés à être une vivante expression de Christ. Si vous êtes soumis dans votre esprit, vous trouverez que ce dont je viens de parler est le meilleur remède.
            Citons trois sources de maux : un esprit légal, une conscience maladive, et un cœur occupé de lui-même. Le remède pour un esprit légal, c’est la grâce ; le remède pour une conscience chargée, c’est de se juger devant Dieu et de marcher dans la vérité ; le remède pour un cœur occupé de lui-même, c’est Christ. Considérons attentivement sa Personne adorable et nous participerons à l’effet produit par ses brillants rayons. Quand les chrétiens se meuvent autour de ce nouveau centre – au lieu du moi -, ils en reçoivent les rayons et les projettent ensuite autour d’eux. Soyons des gens qui ne se contentent pas de parler mais qui travaillent ; des gens qui vivent, se meuvent et respirent.


D’après C.H. Mackintosh – « Le Seigneur est proche » (10/09/2013)