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LE LIVRE DE JOSUE (25)

 
 
 

RESUME DU LIVRE DE JOSUE  

 
            Parvenus au terme de ces méditations, considérons ensemble les principales instructions morales du livre.
            Josué décrit la prise de possession du pays de la promesse par Israël, peuple de Dieu. Pour nous, chrétiens, c’est en figure notre entrée dans les lieux célestes pour acquérir par un combat contre les puissances spirituelles les bénédictions que nous avons en Christ.
 
               1. D’abord, le peuple doit entrer dans le pays et se préparer aux combats qui l’attendent (ch. 1-5). Le Jourdain est le seul lieu de passage, figure de la mort de Christ, et de notre identification avec lui en elle. L’arche (symbole de Christ et de son œuvre) est au centre de cette scène. La foi du croyant (l’énergie spirituelle) est d’abord fortifiée dans le cœur (ch. 1), puis se manifeste par des actes extérieurs (ch. 2). En traversant le Jourdain, nous sommes ressuscités avec Christ (les douze pierres tirées du Jourdain et placées à Guilgal), et morts avec lui (les douze pierres posées dans le Jourdain). Nous sommes alors invités à mettre de côté la chair (c’est la circoncision à Guilgal), pour nous nourrir d’un Christ céleste et nous placer sous son autorité avant d’engager le combat chrétien (ch. 5).
 
               2. Ainsi préparé, le peuple est engagé dans la conquête du pays par des combats avant de goûter le repos (ch. 6-12).
            La victoire sur Jéricho est complète, car le peuple comptait sur Dieu et l’arche était au milieu d’Israël (ch. 6). Le combat contre Aï se solde par une défaite (ch. 7), car le monde et sa convoitise étaient entrés dans le cœur du peuple (par Acan) qui avait oublié sa faiblesse.

            Après son relèvement, Israël est réuni au pied de la montagne d’Ebal (où est bâti l’autel à l’Eternel), pour offrir la louange (ch. 8).

            Les conquêtes se poursuivent vers le midi du pays, à Gabaon et Beth-Horon (ch. 9, 10), puis vers le nord, aux eaux de Mérom (ch. 11). Manquant de vigilance, le peuple tombe dans le piège des Gabaonites, figure du danger du monde dans la marche du chrétien.

            Toutefois, c’est une période de victoires qui se termine par le repos après la guerre (ch. 12).
 
               3. La troisième partie du livre (ch. 13-24) présente la répartition de l’héritage entre les tribus et la possession effective du pays.
            Comme pour la conquête, la possession est acquise :

                   . par les combats de la foi (l’exemple brillant de Caleb et d’Acsa) ;

                   . par la volonté de Dieu (le sort) ;

                   . mais selon la capacité de chacun.

            Les obstacles pratiques sont l’incapacité, les compromis avec le monde et la paresse spirituelle. Les douze tribus ayant reçu leur héritage (ch. 13-19), Eléazar et Josué achèvent ainsi à Silo (le lieu de la paix) le partage du pays. Six villes de refuge sont établies (image de Christ, notre vrai refuge) et les Lévites habitent au milieu de leurs frères (ch. 21). Alors Dieu donne gratuitement à son peuple son pays, le repos et la victoire (21 : 44).
            Pour nous, chrétiens, c’est l’anticipation du repos de l’amour divin dans la maison du Père.

            Le livre se termine par deux appels :
                   – un avertissement à ceux qui sont en danger de ne pas atteindre ce repos (les deux tribus et demie en Galaad : ch. 22) ;
                   – un encouragement pour ceux qui sont invités à s’appliquer à entrer dans ce repos (le peuple dans le pays : ch. 23-24).
 
            L’enseignement du livre de Josué est aujourd’hui d’une grande importance pratique pour nous.
            Dieu nous a révélé « les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, et… l’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons » (Eph. 1 : 18-19). C’est la portée spirituelle de la conquête du pays par Israël.

            Mais Dieu désire aussi « que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs, étant enracinés et fondés dans l’amour… selon la puissance qui opère en nous » (Eph. 3 : 17-20). C’est pour nous, chrétiens, la possession effective, par la foi, de l’héritage céleste.

            En pratique, c’est par le combat chrétien dans les lieux célestes (Eph. 6 : 10-18) que nous pourrons transformer la conquête en possession ; c’est-à-dire jouir dès maintenant dans nos âmes de l’héritage céleste, de Christ lui-même, et connaître son amour, qui surpasse toute connaissance.
            Que le Seigneur l’accorde à chacun de nous !
 
 

                                            D’après J. Muller - extrait de « Sondez les Ecritures » (vol. 3)