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BARZILLAÏ

 Lire : 2 Samuel 17 : 27-29 ; 19 : 31-39

            Aujourd’hui, tous les croyants instruits par la Parole sont appelés à vivre dans l’attente du retour imminent du Seigneur. Quand Il viendra, ceux qui seront à ce moment-là vivants sur la terre seront enlevés à sa rencontre en l’air - sans passer par la mort. Parmi ces rachetés, certains seront avancés en âge, sur le point d’achever leur course, avec un esprit et un corps déjà usés ; cependant, ils auront eu sans cesse à leur disposition des ressources intarissables.

                        Source de grâce intarissable, Jésus, fidèle et bon Berger,
                        Ton amour est inépuisable ; pour nous ton cœur ne peut changer.

                        Si même l’épreuve nous livre ses rudes assauts chaque jour,

                        Dans nos âmes tu fais revivre la foi, l’espérance et l’amour.

            « Nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions être dépouillés, mais nous désirons être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Or celui qui nous a formés pour cela même, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit. Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur, car nous marchons par la foi, non par la vue ; nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur. C’est pourquoi… nous nous appliquons avec ardeur à Lui être agréables » (2 Cor. 5 : 4-9).

            Le récit de 2 Samuel 19 donne un enseignement précieux pour ceux qui ont atteint un âge avancé, que certains ont appelé « l’âge d’or ». L’exemple de ce Galaadite âgé de quatre-vingts ans montre qu’une personne âgée peut encore avoir une activité heureuse, et même fructueuse, sous la direction du Seigneur. Il est particulièrement instructif de voir avec quel soin Barzillaï s’est occupé du roi David.

 

La bienveillance de Barzillaï envers David 

            David avait été obligé de fuir la ville royale, Jérusalem, pour échapper à son fils Absalom, qui voulait le faire disparaître afin de régner à sa place. Barzillaï était alors un vieillard qui savait que le moment de son départ était proche ; et pourtant son désir était de continuer à répondre autant que possible aux besoins de ceux qui l’entouraient. On ne voit pas chez lui cet égoïsme qui s’accentue souvent avec l’âge.
            David avait de nombreux ennemis : des traîtres, comme Akhitophel (2 Sam. 15 : 12) ; d’autres rusés, cherchant leur propre intérêt, tels que Tsiba (2 Sam. 16 : 1-4) ; ou d’autres violents, comme Shimhi (v. 5-14). Mais il avait mis sa confiance dans l’Eternel, qui veillait constamment sur son serviteur (Ps. 3 : 3-6, 8). Il lui envoyait de l’aide, parfois inattendue ! Ainsi, Il s’est servi de ces trois hommes si différents : Shobi, Makir et Barzillaï. Ils apportent à David et au peuple qui est avec lui de la nourriture et divers objets très utiles dans la vie de tous les jours (2 Sam. 17 : 26-29). Ils ne s’étaient pas concertés pour ce service, mais le même amour pour David et les siens les unit. « Le peuple a faim, et il est fatigué, et il a soif dans le désert », disent-ils. Avons-nous des préoccupations de cet ordre, suivies par des dons en faveur de nos frères persécutés, affamés et altérés de toute manière ?
            David était fort dépourvu après son départ précipité de Jérusalem. Or, il devait répondre aux besoins de ceux qui l’avaient accompagné. Ceux-ci, dans leur désir de lui rester fidèles, avaient parfois emmené femmes et enfants ! (2 Sam. 15 : 22).
            Barzillaï était « très riche » mais il va se montrer un fidèle intendant ! Avec bonté, il offre à David et sa famille une hospitalité princière, durant tout leur séjour à Mahanaïm (1 Tim.6 : 17-18). Quand David, vainqueur, peut retourner avec les siens à Jérusalem, Barzillaï descend de Roguelim. Il quitte le pays de Galaad, passe le Jourdain avec le roi ; il l’accompagne même au-delà (2 Sam. 19 : 31).
            Combien il est touchant de voir cet homme « très vieux » (v. 32) « faire la conduite » au roi ! Il sympathise avec lui ; il comprend mieux que d’autres ce qu’il ressent, loin des « facilités » de Jérusalem. Le fils d’Isaï avait longtemps mené une vie nomade, allant de caverne en « désert ». A nouveau, il se soumet à la discipline de Dieu et supporte, avec tous les siens, des privations quotidiennes.

        

L’invitation de David et les motifs du refus de Barzillaï

            Désireux de répondre au dévouement dont Barzillaï a fait preuve envers lui, David aimerait qu’il le suive à Jérusalem. Il serait avec lui, et le roi à son tour, lui ferait du bien (2 Sam. 19 : 33). Une réelle amitié s’est visiblement tissée entre ces deux croyants (Prov. 18 : 24). Mais Barzillaï ne manifeste pas le désir d’aller habiter avec David dans la cité royale, avec son atmosphère bruyante et sa population sans cesse en évolution. Comment va-t-il décliner, avec délicatesse, une si riche proposition de la part de David ? Il évoque plusieurs « handicaps » liés en particulier à son âge, et en relation avec son esprit, son corps et son âme. Il dit au roi : « Combien seront les jours des années de ma vie, pour que je monte avec le roi à Jérusalem ? Je suis aujourd’hui âgé de quatre-vingts ans ; puis-je distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais ? Ton serviteur peut-il savourer ce que je mange et ce que je bois ? Puis-je encore entendre la voix des chanteurs et des chanteuses ? Et pourquoi ton serviteur serait-il encore à charge au roi, mon seigneur ?» (v. 34-35).
            Semblable en cela à la femme riche de Sunem (2 Rois 4 : 13), Barzillaï est reconnaissant de ce qu’il a reçu du Seigneur et il ne désire pas en recevoir davantage de la part du roi. « La piété, avec le contentement, est un grand gain » (1 Tim. 6 : 6). Cet homme pieux a montré une grande sollicitude vis-à-vis de la maison du roi ; ses motifs étaient purs. Pas plus que la femme de Sunem, (2 Rois 4 : 8-17), il ne cherche des honneurs ; au contraire il est disposé à laisser tous ses biens terrestres derrière lui, et se demande simplement combien de temps il lui reste à vivre ! « Enseigne-nous à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage », a dit Moïse (Ps. 90 : 12).
            Barzillaï ne souhaitait pas rester encore longtemps sur cette terre ; il attendait l’appel ! Il aurait pu s’écrier, comme un poète chrétien : Bientôt, adieu choses mortelles ! loin de vous je prendrai des ailes, vers les demeures éternelles, vers Jésus Christ ! ». Est-ce notre cas ? Barzillaï n’est pas sans rappeler l’apôtre Paul, qui avait évidemment plus d’éclairage sur la vie future. L’apôtre ne savait pas s’il allait partir ou rester encore quelque temps sur la terre : « Ce que je dois choisir, je n’en sais rien. Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de partir et d’être avec Christ, car c’est, de beaucoup, meilleur ; mais il est plus nécessaire à cause de vous que je demeure dans le corps » (Phil. 1 : 22-24).
            Le discernement de Barzillaï diminue. Il dit à David : « Puis-je discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais ? ». Cette question est liée à l’état de son esprit : il n’a plus, estime-t-il, assez de discernement. Or, s’il accepte d’aller vivre avec David à Jérusalem, il lui faut nécessairement faire de « nouveaux choix » et il lui sera plus difficile de décider quel est le bon. Le roi Salomon a donné une description « imagée » des difficultés de l’âge avancé à la fin du livre de l’Ecclésiaste. « La poésie est admirable, mais les détails sont tristes », a écrit un commentateur (CES). Nous lisons que « la sauterelle devient pesante et que la câpre est sans effet ; (car l’homme s’en va dans sa demeure des siècles, et ceux qui mènent deuil parcourent les rues) » (Ecc. 12 : 5). En prenant de l’âge, même de « petites choses » prennent à nos yeux de l’importance et il devient plus difficile de discerner entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. De plus, si notre esprit défaille et si nos idées deviennent plus confuses, nous devenons plus « dépendants » des autres. Si nous nous trouvons un jour confrontés aux problèmes posés par un esprit qui n’est plus clair, ne nous décourageons pas. Ecoutons ce que dit Paul : « Ne nous lassons pas ; mais, même si notre homme extérieur dépérit, toutefois notre homme intérieur est renouvelé de jour en jour. Car notre légère tribulation d’un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire, nos regards n’étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles » (2 Cor. 4 :16-18).   
            Barzillaï a un argument à présenter en relation avec la nourriture : « Ton serviteur peut-il savourer ce que je mange et ce que je bois ? ». Il ne s’estime plus en mesure d’apprécier une nourriture délicate ou de boire de préférence un vin de qualité. Il a procuré avec zèle à David et à sa famille royale ce qui répondait à leurs besoins - sans doute plus raffinés que les siens. Il reconnaît son incapacité à jouir désormais de ces choses. Toujours dévoué au service des autres, il cherche à procurer le meilleur à ceux qui ont encore la capacité d’en jouir !
            Barzillaï pense aussi à un motif d’incapacité en relation avec l’âme, le siège de nos affections. Du fait de son âge, il n’était plus en mesure de « vibrer » réellement en écoutant le chant des autres rachetés : « Puis-je encore entendre la voix des chanteurs et des chanteuses ? » (v. 35). Il veut très probablement mettre l’accent sur son impossibilité de jouir autant qu’avant d’un beau cantique, mais il éprouve sans doute aussi une incapacité relative d’exprimer de façon convenable ses sentiments devant le roi, de montrer la joie qu’il ressent en sa présence.
            Il ajoute : « Pourquoi ton serviteur serait-il encore à charge au roi, mon seigneur ? ». Ce bel exemple de l’ « oubli de soi » réchauffe nos cœurs. Ce croyant âgé veut se sacrifier, pour le bien de son seigneur. Une disposition semblable se trouvait chez Mephibosheth (2 Sam. 19 : 30). Paul est prêt aussi à « s’effacer » au bénéfice des autres rachetés. Il leur dit : « Vous brillez comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie, pour ma gloire au jour de Christ ; ce sera la preuve que je n’ai pas couru en vain ni travaillé en vain. Mais même si je sers d’aspersion sur le sacrifice et le service de votre foi, j’en suis joyeux et je me réjouis avec vous tous. De même, vous aussi, soyez-en joyeux et réjouissez-vous avec moi » (Phil. 2 : 16-18). Lire à ce sujet 2 Cor 12 : 15.
            Barzillaï dit encore à David : « Ton serviteur passera pour peu de temps le Jourdain avec le roi ; et pourquoi le roi me donnerait-il cette récompense ? ». Il veut parler sans doute de la proposition de vivre à Jérusalem. Il ne s’en estime pas digne. « Que ton serviteur, je te prie, s’en retourne, afin que je meure dans ma ville, auprès du sépulcre de mon père et de ma mère » (v. 36-37a). La Parole montre combien les patriarches ont désiré être ensevelis dans le même lieu que leurs parents, dans l’attente de la résurrection générale des morts selon l’espérance des croyants d’alors (Jean 11 : 24). On déposait un corps, au prix parfois d’un long voyage, auprès de celui des parents. Joseph ramène ainsi d’Egypte en Canaan le corps de Jacob, et le dépose dans la caverne de Macpéla (Gen. 50 : 13). Les os de Joseph ne devaient pas non plus rester en Egypte (v. 25) !
            Un serviteur âgé a écrit le message suivant, au moment où il pensait être tout près d’aller auprès du Seigneur : « Si l’on réalise qu’on approche de la maison (du Père), on doit guetter son appel ! Il peut nous confier encore un service - à moins qu’Il ne nous appelle à rester au repos. Nous sommes à Lui… nous ne sommes plus à nous-mêmes, le choix Lui appartient sur tous les plans. C’est un privilège de Le servir, même s’il est encore plus précieux d’être auprès de Lui. C’est une bonne chose de se préparer au « départ » et de réaliser que notre vie est entre Ses mains - l’heure du départ n’est pas simplement une question d’âge ».

 

Barzillaï pense à son fils Kimham

            Barzillaï réalise qu’il est temps qu’une nouvelle génération prenne ses responsabilités. Il propose à David que son fils Kimham le suive - pour le servir et rester avec lui (v. 37b). Cherchons, chers frères âgés, avec toute l’attention désirable à aider nos enfants au point de vue spirituel, à les élever - avec l’aide du Seigneur - aussi haut que possible ! Ne cherchons pas à les « établir » dans ce monde, ce serait souvent pour leur malheur spirituel.
            On se souvient de Naomi, restaurée après de longues années de misère en Moab. Elle dit à sa belle-fille qui avait déjà fait preuve d’une foi sincère : « Ma fille, ne te chercherai-je pas du repos, afin que tu sois heureuse ? », et elle la dirige vers Boaz, un beau type de Christ (Ruth 3 : 1-2).
            En faisant cette proposition, Barzillaï ajoute : « Fais-lui ce qui sera bon à tes yeux » (v. 37). Et David de répondre : « Kimham passera avec moi et je lui ferai ce qui sera bon à tes yeux ». Ils ont une confiance mutuelle, un réel désir de chercher le bien de l’autre. Chacun s’efforce de trouver ce qui correspond le mieux aux désirs de son ami. Sommes-nous animés de tels sentiments vis-à-vis de nos frères et sœurs en Christ ?
            David répond à Barzillaï : « Tout ce que tu voudras de moi, je te le ferai » (v. 38). Ces paroles reflètent les dispositions qui se trouvaient dans son cœur. Il avait le même comportement avec son ami Jonathan, qu’il « aimait comme son âme » (1 Sam. 18 : 1 ; 2 Sam. 1 : 26). C’est un exemple remarquable de ce que Dieu nous engage à faire : « Par amour, servez-vous l’un l’autre » (Gal. 5 : 13).
            De fait, à la fin de sa vie, David recommandera à son fils Salomon d’user de bonté envers les fils de Barzillaï - les frères qui ont donc rejoint Kinham ! Celui-ci, en acceptant de suivre David comme son père l’avait proposé, a été un bon exemple pour eux. David dira à Salomon qu’ils doivent manger à sa table, car ils étaient venus à sa rencontre quand il s’enfuyait devant Absalom (1 Rois 2 : 7). C’était leur père qui avait ainsi agi, mais la bénédiction rejaillit sur ses fils. Rien de ce qui est fait par amour pour le Seigneur ne perd sa récompense. Nous aimons à penser que le « Fils de David » donnera plus tard à Barzillaï une place près de Lui dans le royaume.
            Alors David, avant que Barzillaï le quitte, lui donne un gage de son amour : il l’embrasse et le bénit (v. 39). Celui-ci reçoit ainsi l’assurance d’avoir été agréable à Dieu - dans la personne de son oint. Paisiblement, il se retire, sans chercher à « paraître », heureux de savoir ses fils désormais auprès du roi. Il retourne en son lieu, réconforté par l’amour de David et la joyeuse certitude que lui apporte sa promesse : « Tout ce que tu voudras de moi, je le ferai ». Quelles que soient nos infirmités, ne déclarons pas prématurément forfait, le Seigneur veut être notre force et nous venir en aide.

   

L’âge avance - que faut-il faire ?

            L’année 2012 est déjà fortement entamée, l’heure approche où le Seigneur va assembler sa moisson pour le ciel (Matt. 13 : 30 ; Rom. 13 : 11). L’accomplissement de Sa promesse est proche : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 : 3).
            Le Seigneur nous a « choisis ». Il nous destine à « la gloire qui couronne l’Agneau dans la sainte cité ». Vrai grain de blé, Christ est tombé en terre ; Il est mort et Il a porté beaucoup de fruit (Jean 12 : 24-26). Remonté au ciel, Il a préparé la place que chaque croyant va occuper dans la maison du Père (Jean 14 : 2).

             Puissions-nous porter encore du fruit durant les dernières années de notre vie ici-bas. Ecoutons l’invitation que nous adresse l’épître de Pierre : « Appliquez-vous d’autant plus à affermir votre appel et votre élection, car en faisant cela vous ne faillirez jamais ; ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée » (2 Pier. 1 : 10-11).
            Il ne semble pas que Barzillaï, à son âge avancé, voyait sa vieillesse comme un « âge d’or ». Mais, pour Caleb, âgé de 85 ans, il en était autrement. Dieu lui a fait découvrir, quarante ans auparavant, les beautés de l’héritage. Il a traversé ensuite, avec Josué, le grand et terrible désert de ce monde et vu mourir tous ses compagnons de route, suite à leur incrédulité. Il porte encore du fruit dans sa blanche vieillesse ; l’Eternel renouvelle ses forces (Es. 40 : 31), car Il l’a pleinement suivi. Le moment tant attendu de prendre possession du Pays arrive. Caleb demande avec soumission à Josué, devenu conducteur après la mort de Moïse : « Maintenant, donne-moi cette montagne » (Jos. 14 : 12). Il est plein d’énergie et de foi ; il reste dépendant, malgré son âge. Il va aller combattre des géants et il dit : « Peut-être que l’Eternel sera avec moi ». A cette foi, Dieu a répondu : Caleb obtient Hébron, cette ville dont le nom signifie communion !
            Barzillaï ? Caleb ? A qui devons-nous désirer ressembler, si Dieu permet que nous atteignions ces âges-limites ? N’ayons-pas une haute opinion de nous-mêmes, « au-dessus de celle qu’il convient d’avoir ». Ayons de saines pensées, « selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (Rom. 12 : 3). S’il nous est accordé de vivre jusque là, nous aurons certainement plus d’une occasion d’être encore en aide à nos frères et sœurs, qui traversent des tempêtes de la vie. Il peut s’agir de leur santé, de leur vie professionnelle ou familiale, ou même de la persécution pour leur foi.
            « Comme tous nos pères ; nos jours sont comme l’ombre, sur la terre, et il n’y a pas d’espérance de demeurer ici-bas » (1 Chr. 29 : 15). « Les jours de nos années montent à soixante-dix ans, et si, à cause de la vigueur, ils vont à quatre-vingts ans, leur orgueil encore est peine et vanité ; car notre vie s’en va bientôt, et nous nous envolons » (Ps. 90 : 10).
            Après leur séjour ici-bas, tous les enfants de Dieu seront reçus dans les demeures éternelles (Luc 16 : 9). Quelle félicité alors avec Jésus, « le chef de la foi et celui qui l’accomplit pleinement » (Héb. 12 : 2) !

                                                                                               Ph. L   le 19. 06.12

             
 
                        Déjà pour nous a lui l’aurore d’une félicité sans fin ;
                        Seigneur ! quelques instants encore, et nous serons tous dans ton sein.
 
                        Si le temps fuit et nous entraîne, c’est vers le Chef de notre foi ;
                        Bientôt aura cessé la peine, et le repos est près de toi.
 
                        O jour heureux, lorsqu’en ta gloire aux yeux des tiens Tu paraîtras !

                        Avec le cri de la victoire, vers toi, Jésus, tu nous prendras.