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Jours d’épreuve et jours de repos

 
Ils mangèrent et furent rassasiés, et s’engraissèrent ; et ils vécurent dans les délices par ta grande bonté. Mais ils se rebellèrent et se révoltèrent contre toi... Et tu les livras en la main de leurs adversaires... Et au temps de leur détresse ils crièrent à toi, et toi, tu entendis... Mais quand ils avaient du repos, ils recommençaient à faire le mal devant toi... Dans tes grandes compassions, tu n’en finis pas avec eux... car tu es un Dieu faisant grâce, et miséricordieux (Néh. 9 : 25-28, 31).
 
            Quand tu passes par des jours d’épreuve, demeure dans la présence de Celui qui est le Dieu de toute consolation, et qui ne permettra pas que tu sois tenté au-delà de tes forces. Tu trouveras que la peine qu’Il t’envoie est dans ses mains un moyen de te faire connaître davantage son cœur plein de sympathie – son cœur qui agit toujours avec amour – et tu auras davantage de sujets d’actions de grâces pour les mauvais jours que pour les bons.
            Mais si tu traverses des jours de repos, alors demeure encore plus particulièrement dans la présence du Seigneur. Ces jours-là sont des jours de danger, parce que c’est alors que s’introduisent si facilement dans le cœur la nonchalance et l’indifférence ; quand la vie est facile et douce, les choses de ce monde prennent bien vite de l’attrait et de l’intérêt.
            Nous avons besoin de beaucoup de grâce dans les temps où nous vivons, alors qu’il y a tant d’ignorance et de relâchement même parmi les chrétiens. Quand je parle de grâce, je ne veux pas atténuer le mal, ou passer par-dessus ; non, la grâce est ferme et ne tolère pas le péché. C’est la grâce assaisonnée de sel (Col. 4 : 6), la douceur qui gagne le cœur pour atteindre la conscience. On soupire après une manifestation plus grande de la vie chez les enfants de Dieu. Que faire ? Nous n’avons pas d’autre ressource que de nous tourner vers le Seigneur. La fervente supplication du juste obtiendra, comme au temps d’Elie, la pluie de la bénédiction (voir Jac. 5 : 16-18).
            Que d’appels nous lisons dans la Parole : « M’aimes-tu ? » (Jean 21 : 15-17), « Qui dites-vous que je suis ? » (Matt. 16 : 16), et tant d’autres qui devraient avoir pour effet de sonder nos cœurs à l’égard de Jésus Christ ! Qu’est-il pour notre cœur ? C’est là la grande chose. Quand l’amour de Christ domine et dirige le cœur, tout va bien. Aussi, ne nous lassons pas, mais poursuivons avec patience la course, les yeux fixés sur Jésus (Héb. 12 : 1-2). Le repos est là.
 
                                                                                  A. Ladrierre