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Le sermon sur la montagne (16)

 « Jeter les perles devant les porcs » (Matt. 7 : 6)
 A nouveau la prière (Matt. 7 : 7-12)

« Jeter les perles devant les porcs » (Matt. 7 : 6)

 
            « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu'ils ne les piétinent et que, se retournant, ils ne vous déchirent ».
            Ce verset est une contrepartie des cinq premiers versets du chapitre où le Seigneur Jésus a mis en garde ses disciples contre les mauvais jugements et contre l'esprit de jugement ; ici, en revanche, Il les exhorte à ne pas manquer de discernement spirituel dans certaines situations qu'ils peuvent rencontrer dans leur service à la suite de leur Maître.

                        Bénédictions divines

            Le Seigneur Jésus parle d'abord de « ce qui est saint » et des « perles ». La sainteté est en premier lieu un attribut de Dieu, une caractéristique de sa nature éternelle, pure et glorieuse (Es. 6 : 3 ; Apoc. 4 : 8). Par conséquent, tout ce qui provient de Lui est saint. C'est ainsi que Jude désigne la foi chrétienne comme « votre très sainte foi » (Jude 20).
            Parallèlement à « ce qui est saint », le Seigneur parle des « perles ». Dans l'Ecriture, celles-ci symbolisent ce qui est précieux et beau. Rappelons-nous la « perle de très grand prix » mentionnée dans la cinquième parabole du royaume des cieux en Matthieu 13 : 45-46, où nous voyons toute la valeur qu'a l'Assemblée du Dieu vivant aux yeux du Seigneur. En Apocalypse 21 : 21, il y a douze portes pour la nouvelle Jérusalem, la sainte cité, qui n'est autre que « l'épouse, la femme de l'Agneau », et chaque porte est une seule perle.
            « Ce qui est saint » et les « perles » désignent, dans notre contexte du royaume de Dieu, les vérités et les bénédictions divines. Sans doute le temps de la révélation des bénédictions spirituelles particulières au christianisme n'était-il pas encore venu. Mais le Seigneur y faisait déjà allusion, tout comme il avait déjà mentionné le nom du Père (5 : 16, 45) et parlerait un peu plus tard de la perle de très grand prix. Ainsi les bénédictions et privilèges spécifiques de la période de la grâce sont aussi inclus dans « ce qui est saint » et dans les « perles ».
            Christ s'est offert en sacrifice sur la croix pour des hommes perdus et pour la gloire de Dieu. En lui, le Père a fait don aux rachetés de toutes les bénédictions spirituelles et célestes, ainsi que des « très grandes et précieuses promesses » (Eph. 1 : 3 ; 2 Pier. 1 : 4).
            Il nous a donné une vie nouvelle et éternelle : Il a fait de nous ses enfants bien-aimés et nous a introduits en Christ dans la position élevée de fils.
            Il nous a donné le Saint Esprit pour conducteur, comme arrhes et sceau, et gage aussi de la réalisation de toutes ses promesses à notre égard.
            Par le Saint Esprit, tous les croyants ont été ajoutés à l'Assemblée de Dieu et forment maintenant le corps de Christ, le temple de Dieu et l'épouse de l'Agneau.

            Voilà quelques-unes des merveilleuses bénédictions spirituelles dont le Père nous a fait don en Christ. Toutes ces richesses et les privilèges qui s'y rattachent sont des trésors saints et précieux que nous devons garder et administrer fidèlement, pour en jouir pleinement et constamment.

                        Que représentent les « chiens » et les « porcs » ?

            Selon la loi du Sinaï, les chiens et les porcs étaient des animaux impurs. Il était strictement interdit aux Israélites de manger de la viande de porc, et le prix d'un chien ne pouvait être apporté dans la maison de l'Eternel (Lév. 11 : 7 ; Deut. 23 : 18). Les Grecs, qui ne connaissaient pourtant pas les normes divines, considéraient aussi ces deux animaux comme des symboles de l'impureté et de la voracité.
            C'est surtout l'image du chien qui, dans la Parole de Dieu, décrit les hommes impurs, méchants et détestables (voir Ps. 22 : 16 ; Phil. 3 : 2 ; Apoc. 22 : 15). Pierre cite le proverbe suivant, à propos de ceux qui ont connu le christianisme et s'en sont détournés : « Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi lui-même, la truie lavée va se vautrer au bourbier » (2 Pier. 2 : 22). Le chien et le porc représentent là l'homme naturel qui ne change pas, même s'il a eu une certaine connaissance extérieure de la grâce de Dieu. Tout à l'opposé, la Parole de Dieu compare très souvent le croyant avec la brebis ; elle est docile, calme, dépendante des soins du Berger (voir Ps. 23 ; Jean 10).

                        Quelles personnes le Seigneur a-t-Il en vue ?

            En interprétant la Loi à leur manière, les Juifs considéraient comme impurs et éloignés de Dieu, tous ceux qui faisaient partie des nations païennes, de même que les publicains juifs engagés au service de l'occupant romain (voir Matt. 11 : 19 ; Act. 10 : 28). Ils évitaient donc tout contact avec eux. Mais le Fils de Dieu agissait-Il ainsi ?
            Un jour, une femme cananéenne, une païenne, supplie le Seigneur Jésus d'user de miséricorde envers sa fille tourmentée par un démon. Certes, le Seigneur dit d'abord à ses disciples : « Je n’ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël », et à la femme : « Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens » ; mais en voyant la grande foi de cette pauvre femme, il répond en grâce à sa requête (Matt. 15 : 21-28). Un autre jour, le Seigneur entre chez Zachée, le publicain, pour manger avec lui ; « voyant cela, tous murmuraient » (Luc 19 : 7).
            En tant que roi promis à Israël, le Seigneur Jésus envoie tout d'abord ses douze disciples vers les brebis perdues de la maison d'Israël et leur interdit d'aller sur le chemin des nations ou d'entrer dans une ville des Samaritains (Matt. 10 : 5-6). En les envoyant, il leur dit : « Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; mais si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Et si quelqu'un ne vous reçoit pas et n'écoute pas vos paroles, - quand vous partirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds » (v. 13-14). Plus tard, il enverra soixante-dix autres disciples en leur disant : « Allez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups ». Et il leur donnera les mêmes règles de conduite pour le chemin (Luc 10 : 3, 8-11).
            En parlant de chiens et de porcs, le Seigneur Jésus ne vise donc pas certains groupes de personnes reconnaissables à des caractères extérieurs, contrairement à ce que les Juifs, et peut-être même ses disciples, pouvaient penser. L'évangile du royaume s'adresse à tous les hommes, quelle que soit leur origine. Il en était ainsi jadis et il en sera ainsi dans l'avenir (Matt. 24 : 14). De nos jours, il en est de même pour l'évangile de la grâce. A Corinthe, il y avait parmi les croyants d'anciens fornicateurs, adultères et ivrognes, mais Paul pouvait leur écrire : « Et quelques-uns de vous, vous étiez tels ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l'Esprit de notre Dieu » (1 Cor. 6 : 11). Le critère d'après lequel Dieu juge un homme n'est donc pas son origine ni son passé, mais l'état de son cœur devant Lui.

                        L'évangile ne s'adresse-t-il pas à tous ?

            Quiconque accepte le jugement de Dieu sur le péché et reçoit par la foi le message qu'Il fait proclamer est reçu par Lui, tel qu'il est. Mais sur celui qui refuse ce message ou même le traîne dans la boue, les messagers de Christ ne doivent pas exercer de pression. Ni « ce qui est saint », ni les « perles » de Dieu ne sont destinés à de telles personnes.
            Quand le Seigneur Jésus dit : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens », cela ne signifie nullement que l'évangile ne doive pas être annoncé à tous les hommes. L'ordre du Ressuscité est encore aujourd'hui le même : « Allez dans le monde entier, et prêchez l'évangile à toute la création » (Marc 16 : 15).
            Mais ce que le Seigneur avait prévu en envoyant les douze et les soixante-dix, les apôtres le vécurent plus tard dans leurs voyages missionnaires. A Antioche, les Juifs blasphémèrent, de sorte que Paul et ses compagnons quittèrent la ville ; la même chose leur arriva à Corinthe (Act. 13 : 45-51 ; 18 : 6). Ils secouèrent la poussière de leurs pieds et de leurs vêtements. Cela signifiait qu'ils ne pouvaient avoir dans ces lieux aucune communion spirituelle. S'ils avaient continué à annoncer le précieux message du salut en dépit de ce refus manifeste, ils auraient donné ce qui est saint aux chiens et jeté leurs perles devant les pourceaux.
            Là où l'on se moque de l'évangile et où l'on blasphème, les perles sont piétinées. Les persécutions qu'endurèrent les apôtres, et qu'endurent jusqu'à ce jour bien des serviteurs du Seigneur, montrent la signification des paroles du Seigneur : « de peur qu'ils ne les piétinent, et que, se retournant, ils ne vous déchirent ».
            Cela veut-il dire que là où il y a moquerie, nous ne devions pas être des témoins pour notre Seigneur ? Certainement pas. Mais c'est précisément à ce moment que nous avons le plus grand besoin de discernement spirituel pour savoir ce qu'il convient de faire. Supplions le Seigneur de nous donner la sagesse nécessaire. Il se peut qu'il nous conduise à dire aux moqueurs : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu » (Gal. 6 : 7). Mais il se peut aussi que nous devions supporter la moquerie en silence, ou encore que nous soyons obligés de nous détourner avec tristesse, parce que le Seigneur nous rappelle ses paroles : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu'ils ne les piétinent et que, se retournant, ils ne vous déchirent ».

                        Une application à la chrétienté

            Ce n'est certainement pas par hasard que Pierre utilise la même image des chiens et des porcs pour décrire ce qui arrive aux personnes qui ont connu la voie du salut et s'en sont détournées. Dans l'histoire du christianisme, les choses saintes qui n'étaient destinées qu'aux enfants de Dieu ont été données à des incrédules, à ceux qui ne possédaient qu'une foi extérieure. Combien de personnes ont été baptisées sans être nées de nouveau, et combien participent à la Cène sans être des membres du corps de Christ ! Comment est souvent comprise dans la chrétienté la responsabilité de faire « paître le troupeau de Dieu » (1 Pier. 5 : 2) ?
            Hélas ! des choses saintes ont été données aux chiens et des perles jetées devant les porcs. La vérité de Dieu a été profanée et le Seigneur a été méprisé. Dans les pays où le christianisme est répandu depuis plus d'un millénaire et où Dieu a accordé, il y a quelque cinq cents ans, de si grandes bénédictions par la Réformation, les théologiens piétinent les précieuses perles de la vérité en répandant de fausses doctrines dans le monde entier ; et ils méprisent ceux qui, dans la simplicité de la foi, désirent tenir ferme. Ainsi l'avertissement de notre Seigneur garde toute son actualité.



A nouveau la prière (Matt. 7 : 7-12)

            Dans ce passage, le Seigneur Jésus parle à nouveau de la prière. Au chapitre 6, Il avait déjà enseigné ses disciples à ce sujet et, à cette occasion, avait prononcé l'oraison dominicale (v. 5-13). Il les avait mis en garde contre l'apparence extérieure ; ici Il leur montre la confiance qu'il convient d'avoir. Il leur indique quelle est la source de la puissance ainsi que les moyens dont ils disposent en le suivant dans le chemin de l'obéissance.

                        La fervente prière

            « Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et il vous sera ouvert » (v. 7). Bien que le Seigneur Jésus n'utilise pas ici le mot « prier », mais « demander », « chercher » et « heurter », il ressort clairement du contexte qu'Il encourage ses disciples - à qui ces paroles sont adressées en premier lieu - à prier avec persévérance. Luc, qui rapporte toujours les choses dans un ordre moral, introduit cet enseignement du Seigneur par la demande des disciples : « Seigneur, enseigne-nous à prier » (Luc 11 : 1-13).

            Dans les trois verbes « demander, chercher, heurter », on remarque une intensité croissante :
                   -
« demander » apparaît dans différents passages de la parole de Dieu comme une forme spéciale de la prière (par ex. Jean 11 : 22 ; 14 : 13 ; Col. 1 : 9 ; Jac. 1 : 5) ;
                   -
« chercher » implique une application sérieuse de la part de celui qui veut trouver quelque chose (voir Ps. 34 : 4 ; Es. 55 : 6) ;
                   -
« heurter » suggère qu'il peut être nécessaire de surmonter des obstacles extérieurs ainsi que sa propre timidité.

            Demander est simplement l'expression du désir de celui qui prie. Chercher et heurter laissent entendre que nos prières ne sont pas toujours immédiatement exaucées ; or souvent nous sommes en danger de nous lasser de prier.
            A tout cela, le Seigneur attache une promesse positive : « il vous sera donné… vous trouverez… il vous sera ouvert ». Voilà la réponse divine à l'« instante prière », à la « fervente supplication » (Act. 12 : 5 ; Jac. 5 : 16). Ces promesses n'étaient pas seulement pour les disciples d'autrefois, elles sont valables pour tous ceux qui suivent vraiment le Seigneur.

            C'est ce que nous montre le verset 8 : « Car quiconque demande reçoit ; et celui qui cherche trouve ; et à celui qui frappe il sera ouvert ». Ce n'est pas une simple répétition du verset précédent, mais l’application s’étend à tous les croyants. Souvenons-nous que c'est à eux que le Seigneur s'adresse dans le Sermon sur la montagne.


                        Une comparaison

            « Ou quel est l'homme parmi vous qui, si son fils lui demande un pain, lui donnera une pierre ou, s'il demande un poisson, lui donnera un serpent ? » (v. 9-10). Le Seigneur Jésus se sert ici d'une image que chacun peut aisément comprendre. Il rappelle la relation normale entre un fils et un père, caractérisée par l'amour et la confiance. Le fils est dans le besoin et demande à son père un pain ou un poisson, c'est-à-dire des choses nécessaires à la vie quotidienne. Il n'exige pas, contrairement au fils prodigue de Luc 15. Il ne demande rien de « mauvais », rien qui soit pour satisfaire ses convoitises charnelles (selon Jac. 4 : 3). Il sait qu'il a des besoins et prie son père en toute confiance. Les questions que pose le Seigneur contiennent déjà les réponses. Le père ne décevra pas la confiance de son fils en lui donnant une pierre, et il ne le mettra pas en danger en lui donnant un serpent.
            Le Seigneur conclut : « Si donc vous, qui êtes méchants, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! » (v. 11).
            Depuis la chute d'Adam et d'Eve, l'homme est méchant dans sa nature même. Déjà du temps de Noé, Dieu avait déclaré : « l'imagination du cœur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse » (Gen. 8 : 21). David montre sa profonde connaissance de ce jugement divin sur l'homme, quand il dit au Ps. 51 : « Voici, j'ai été enfanté dans l'iniquité, et dans le péché ma mère m'a conçu » (v. 5). Mais toute la corruption de la nature humaine a été pleinement démontrée à la croix, lorsque le seul homme qui était sans péché a été condamné comme un malfaiteur. La nature de l'homme, la chair, étant incorrigible, Dieu donne à tout croyant une vie nouvelle, éternelle, et une nouvelle nature.
            Les disciples ne pouvaient guère entrer dans ces choses tant que leur Maître n'avait pas accompli son œuvre rédemptrice. Ici, Il évoque la méchanceté de l'homme pour faire ressortir la différence entre l'amour du père le plus bienveillant et l'amour parfait de Dieu. Si déjà des hommes imparfaits, méchants par nature, aiment répondre aux demandes de leurs enfants, combien plus le fera Dieu, le grand donateur ! Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent de Lui, qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches (Jac. 1 : 5, 17).
            Ce Dieu, le Seigneur Jésus Le présente à ses disciples comme leur « Père qui est dans les cieux ». Il l'a déjà fait à plusieurs reprises dans le Sermon sur la montagne (5 : 16, 48, etc.), même si toute la richesse de cette relation ne pouvait être manifestée qu'après l'œuvre de la croix (Jean 20 : 17 ; Rom. 8 : 14-17). Mais les disciples pouvaient déjà commencer à s'en réjouir.

                        Une règle d'or

            « Ainsi tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, vous, faites-leur de même ; car c'est cela, la Loi et les Prophètes » (v. 12). Ce verset, qu'on a appelé la « règle d'or » de l'amour du prochain, termine non seulement la première partie du chapitre 7, mais aussi l'ensemble de pensées développé à partir du verset 17 du chapitre 5 : « Ne pensez pas que je sois venu pour abolir La loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir ».
            L'expression « la Loi et les Prophètes », qui encadre cette partie du Sermon, désigne tout l'Ancien Testament et ses enseignements (comme en d'autres passages, par ex. Luc 16 : 16 ; Act. 13 : 15). Contrairement à ce que la plupart des scribes et des pharisiens en avaient fait, le Seigneur Jésus a présenté ces enseignements dans toute leur plénitude. Il a indiqué à plusieurs reprises que la justice apparente et extérieure des docteurs de la Loi n'avait aucune valeur. 
            Une grande partie des enseignements donnés par le Seigneur concerne les rapports de ses disciples avec leur prochain. Il les résume au verset 12 : « Tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, vous, faites-leur de même ».
            Quel contraste avec le proverbe bien connu : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse », que les rabbins juifs et les Grecs connaissaient déjà ! Ce proverbe-là ne contient que l'avertissement négatif de ne pas faire de mal à son prochain. Mais le Seigneur Jésus résume sa doctrine par un appel positif, celui de faire à son prochain tout ce que l'on aimerait recevoir soi-même. Cela ne peut être réalisé que dans la puissance de l'amour de Dieu. Paul écrira plus tard aux Romains : « L'amour ne fait pas de mal au prochain ; l'amour donc est le tout de la Loi » (Rom. 13 : 9-10). Que ces paroles nous encouragent à exercer cet amour divin, afin que nous soyons réellement des disciples de notre Seigneur !

                      A. Remmers - article paru dans le « Messager Evangélique » (1995 p. 177-186)

A suivre