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Connais-tu la cité céleste ?

 L’attente de la cité céleste « dont Dieu est l’architecte et le constructeur »
 La description de la « cité du Dieu vivant », la « Jérusalem céleste » (Apoc. 21)
 

            L’épître aux Hébreux nous dit qu’Abraham attendait « la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Héb. 11 : 10). Le patriarche, « mort dans la foi »,  avait eu la vision de la cité céleste dont le livre de l’Apocalypse nous donne la description.

 
L’attente de la cité céleste « dont Dieu est l’architecte et le constructeur »
 
                        La promesse faite à Abraham

               Le Dieu de gloire était apparu à Abraham : il devait sortir par la foi de son pays, la Mésopotamie, pour se rendre dans le pays que Dieu lui montrerait. Il a obéi à l’appel de Dieu, mais il a perdu du temps à Charran, jusqu’à la mort de son père. Finalement, parvenu en Canaan, il n’a pas reçu aussitôt un héritage, « pas même pour poser le pied » (Act. 7 : 2-5). Toutefois Dieu lui avait promis de lui donner une portion dans le pays, ainsi qu’à sa descendance.
            Abraham n’avait pas encore d’enfant ! Mais il « crut Dieu, et cela lui fut compté à justice » (Rom. 4 : 3). En attendant, le patriarche devait se promener « dans le pays en long et en large », assuré que l’Eternel le lui donnerait (Gen.13 : 17). Il en est de même pour tous les croyants à l’époque actuelle. Ils sont appelés à s’emparer dès maintenant par la foi de leur héritage céleste.
            Abraham a eu, comme nous, des défaillances. En particulier lors de la famine, il descend de son propre chef en Egypte, une figure du monde. Peut-être devons-nous confesser de pareilles erreurs ? Toutefois, il remonte de ce pays étranger et retourne à Béthel (la maison de Dieu). Là se trouvait déjà son autel et sa tente au commencement. Il les retrouve et invoque le nom de l’Eternel. Si le monde a réussi à nous attirer, il faut aussi rebrousser chemin. Revenons de tout notre cœur au Seigneur (Jér. 4 : 1) !

            Rappelons aussi la responsabilité de Josué, formé aux côtés de Moïse. Après la mort du législateur, il est appelé à conduire le peuple d’Israël à la conquête du pays. Dieu lui dit : « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l’ai donné » (Jos. 1 : 3). Puis Il lui indique les « limites du pays » qu’ils sont censés atteindre. Or si l’Eternel leur accorde des victoires, ils connaissent aussi, par leur faute, des défaites ! Et Josué devra finalement entendre l’Eternel lui dire : « Tu es devenu vieux, tu avances en âge, et il reste un très grand pays à posséder (13 : 1). La présence de dieux étrangers maintenue secrètement au milieu du peuple l’a beaucoup affaibli (24 : 14). N’en est-il pas aujourd’hui de même au milieu de nous ? Ne devons-nous pas confesser à Dieu : « d’autres seigneurs que toi ont dominé sur nous ? » (Es. 26 : 13) ? Nous foulons aussi lâchement qu’Israël, le terrain encore à occuper. Nous connaissons vraiment peu encore l’héritage promis aux enfants de Dieu (Jos. 18 : 3) !

 
                        L’héritage des croyants

            Comme l’a exprimé un poète chrétien, les croyants ont reçu « un bel et céleste héritage, par le sang de Christ acheté ». Quel incomparable privilège, tellement supérieur à celui d’Israël !
            Nous avons été « régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable » ; il est conservé pour nous dans les cieux et nous sommes « gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour un salut (complet) qui est prêt à être révélé au dernier temps » (1 Pier. 1 : 3-5).
            Nous sommes déjà « scellés du Saint Esprit de la promesse qui est les arrhes de notre héritage », en attendant d’entrer dans sa pleine possession (Eph. 1 : 13-14). Cet Esprit « prend de ce qui est à Christ et nous l’annonce » (Jean 16 : 14). Il désire nous occuper de tout ce que nous avons en Lui ! Cet avant-goût peut remplir nos cœurs d’une « joie ineffable et glorieuse » (1 Pier. 1 : 8) !

            Nous sommes « vivifiés avec le Christ », « ressuscités » et « assis » avec Lui dans les lieux célestes (Eph. 2 : 5-6). Notre « position » est inaltérable. Laissés quelque temps sur la terre pour y rendre témoignage, nous devons « chercher ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu », et « penser à ce qui est en haut, et non pas à ce qui est sur la terre » où nous sommes désormais des étrangers (Col 3 : 2-3).
            Semblables en cela à Abraham, nous sommes de passage. Allons-nous chercher à posséder quoi que ce soit sur une terre en état de décomposition avancée ? Nous attendons le jour où le Seigneur fera valoir ses droits de Rédempteur. Alors, tout sera conforme à la pensée de Dieu et à la louange de sa gloire. Ce sera un moment merveilleux ; « la terre sera pleine de la connaissance de la gloire de l’Eternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer » (Hab. 2 : 14 ; Es. 11 : 9) !

                        La jouissance par l’Esprit des choses célestes

            Nous ne sommes pas encore entrés corporellement dans le ciel, mais nous pouvons y entrer en Esprit. Pour jouir des choses célestes, il faut se trouver dans un état moral convenable.  N’oublions pas de retourner à Guilgal - du moins à ce que ce lieu représentait pour le peuple d’Israël. Là, Dieu « roule » toujours de dessus son peuple tout ce que la chair et le monde ont produit, qui est appelé « l’opprobre de l’Egypte » (Jos. 5 : 9).
            Il est impossible de jouir en Esprit des choses célestes tant que notre chair est nourrie de ce qui lui plaît, de ce qu’elle trouve en abondance dans ce monde ! Si, en revanche, notre chair est « mortifiée », nous apprenons à connaître un Christ glorifié et à nous approprier l’héritage céleste : nous pouvons alors le « visiter » et nous y promener de long en large.

            Hélas, souvent, la chair n’est pas tenue « en bride ». Laissons-la dans la mort, où la croix de Christ l’a placée. Dans ce but, ne négligeons pas les ressources liées à la présence en nous du Saint Esprit. Sinon, nous sommes affligés par les manifestations de notre chair, toujours disposée à se manifester.


                        Paul enlevé jusqu’au troisième ciel

            Comme l’apôtre Jean qui se désigne dans son évangile comme « le disciple que Jésus aimait », Paul parle d’un « homme en Christ » (2 Cor. 12 : 2). Il réalise ce qu’il a écrit : « Je sais qu’en moi, c'est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien » (Rom. 7 : 18). Chez cet homme brisé et humilié, la chair avait perdu ses droits (Rom. 8 : 1-2). Il vivait en pratique ce que les croyants devraient tous montrer : ils sont une « nouvelle création » (2 Cor. 5 : 17). Leur position maintenant devant Dieu est celle de Christ lui-même et ils l’occupent déjà par la foi dans le ciel !
            Paul avait été « enlevé jusqu'au troisième ciel… dans le paradis » (2 Cor 12 : 3-4) : quel moment inoubliable ! Là, il avait entendu « des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer ». C’était une expérience peut-être unique et en tout cas une faveur extraordinaire ! Toutefois ce « moment » n’était pas sans danger, même pour un apôtre, tandis qu’il se trouvait encore sur la terre. Aussi pour le garder de s’enorgueillir, Dieu lui donne une « écharde pour la chair » (v. 7). Peut-être s’agissait-il d’une infirmité pénible ? Elle le rendait méprisable durant sa prédication (2 Cor. 10 : 1, 10 ; Gal. 4 : 14). Mais elle servait à juguler sa chair, « ce compagnon gênant de son travail  » (J-N. D). Comprenons avec lui combien les épreuves et les infirmités sont des bienfaits précieux pour le chrétien. Il a le privilège d’entendre le Seigneur lui dire, comme à Paul : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12 : 9). Et chaque fois que l’homme s’affaiblit davantage, la puissance de Dieu peut se manifester plus librement à son égard.
            Tous les vrais chrétiens ont sans doute le désir de voir le Seigneur dans la gloire, de Le contempler « face à face » (1 Cor. 13 : 12). En attendant, puissions-nous dire en vérité : « Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (2 Cor. 3 : 18).  
            Il ne s’agit pas là d’une vision fugitive, comme ce fut le cas autrefois pour Esaïe, Ezéchiel ou Daniel. Cette contemplation a lieu maintenant « à face découverte » et elle produit des effets moraux durables sur tous ceux qui en sont les témoins éblouis. Notre âme et notre vie journalière s’en trouvent transformées !
  

                        L’attente des patriarches morts dans la foi
 
            Le Saint Esprit - en particulier à la fin de l’Apocalypse - décrit pour notre édification et notre méditation personnelle « la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste ». Abraham et les autres patriarches (Isaac et Jacob) l’ont attendue. Ils sont « morts dans la foi, sans avoir reçu ce qui était promis, mais ils l’ont vu de loin et salué ; ils ont reconnu qu’ils étaient étrangers et de passage sur la terre » (Héb. 11 : 13). Ils l’ont manifesté clairement dans leur conduite en habitant sous des tentes (2 Cor. 4 : 13 ; Gen. 23 : 4). Leur foi s’est montrée réelle, active, longtemps avant le temps fixé.
            Dieu avait « en réserve » des choses encore meilleures à notre intention ! Toutefois la foi des patriarches est un exemple pour nous croyants qui vivons sur la terre à la veille de la venue du Seigneur. L’Ecriture affirme que « ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie ». Elle ajoute que « s’ils s’étaient souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner ; mais, en fait, ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’eux, d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (Héb. 11 : 14-16 ; Gen. 26 ; 24 ; 28 : 13 ; Ex. 3 : 6, 15).

            Ils étaient ici-bas des étrangers mais Dieu les considère comme les siens : ils se sont attachés à Lui et Il les a « associés » à son dessein éternel. Ils ont rompu avec le monde ; ils ne partagent plus ses buts et ne prennent pas part à ses convoitises. Si nous partageons leur attente, tout ce qui touche à la Jérusalem céleste et à Celui qui en est la lampe, aura un grand prix pour nos cœurs.
 
 

La description de la « cité du Dieu vivant », la « Jérusalem céleste » (Apoc. 21)

            Cette merveilleuse « cité du Dieu vivant » décrite dans le dernier livre de la Parole doit retenir nos pensées et encourager nos cœurs. Elle est l’habitation céleste des croyants, leur vraie patrie ; elle est appelée la « Jérusalem céleste » (Héb. 12 : 22). Les expressions : la « sainte cité », la « nouvelle Jérusalem », désignent plus précisément l’Assemblée, « l’épouse, la femme de l’Agneau » (Apoc. 21 : 9).

 
                        Vue générale de la cité
 
            On entend d’abord un des anges parmi les porteurs des sept coupes de jugement, inviter Jean à venir : « Je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau » (v. 9). L’apôtre est emporté en esprit sur une grande et haute montagne d’où il contemple « la cité sainte, Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu » (v. 10). 
            En contraste absolu avec les villes d’ici-bas, cette cité est permanente (Héb. 11 : 10, 14-16). Jean décrit sa gloire : elle diffère entièrement de celle, toute passagère, des cités terrestres. Même la Jérusalem terrestre, dans sa majesté (Ps. 48 : 2 : 122 : 3), n’en est qu’un faible type.

            Dieu lui-même en est « l’architecte et le constructeur », d’où son nom : la « cité du Dieu vivant » (Héb. 12 : 22). Sa description correspond à la période milléniale qui précède l’établissement de l’état éternel sur lequel nous savons encore peu de chose (Apoc. 21 : 1-8).

                        La muraille et les portes

            Quelques villes terrestres se sont entourées de murailles de terre ou de pierre, mais dans sa vision, Jean discerne que la muraille de cette cité est « bâtie de jaspe » (v. 17), tandis que la  cité elle-même est « d’or pur, semblable à du verre pur » (v. 18). Les fondements de la muraille sont « ornés de toute pierre précieuse » (v. 19).
            Rappelons ici le double rôle que l’Ecriture assigne à la muraille : assurer la sécurité des habitants de la ville et les séparer de la souillure extérieure (Es. 62 : 6 ; Ezé. 42 : 7). Le jaspe se trouve être - avec le sardius - l’aspect attribué à Celui qui est assis sur le trône, d’où Il domine sur toute la création (Apoc. 4 : 3).
            Toutes ces descriptions sont symboliques ; nos « sens » actuels ne peuvent percevoir - et nos esprits concevoir - tout ce qui appartient à la « nouvelle création ». L’image en reste même encore quelque peu floue (1 Cor. 13 : 12). Nous comprenons toutefois que pour la décrire, Dieu se sert de tout ce qu’il y a de plus beau et de plus rare sur la terre - l’or, les pierres précieuses. Il nous donne ainsi quelques « notions » de ce que seront les gloires de cette cité dans le ciel.

            Les cités terrestres ont eu des portes de bois ou de fer, mais dans cette vision de la cité céleste, les douze portes sont douze perles ; « chacune des portes était d’une seule perle » (Apoc. 21 : 21). « Douze anges » se trouvaient aux portes (v. 12) : ils conserveront leur rôle de serviteurs. Sur les portes sont écrits les noms des douze tribus d’Israël.

            Le rôle administratif présenté par le nombre douze, jusqu’alors dévolu aux anges (Héb. 2 : 5), appartiendra désormais à l’Assemblée elle-même.
 
 
                        Les dimensions de la cité
 
            Un ange accompagne Jean et il mesure la cité avec un roseau d’or. Il prend des « mesures d’ange ». Les dimensions de la cité sont parfaites, mais elles sont « finies ». On n’est pas encore dans l’état éternel ; là tout sera infini ! 
 
 
                        La nature de la cité
 
            Sur la terre, les grandes villes ont généralement de larges boulevards, qui, du fait de la densité de la circulation, ont besoin d’être nettoyés chaque jour. Mais la rue de la cité est, elle, en or pur, « comme du verre transparent » et sans souillure (Apoc. 21 : 21).
            Toutes les cités terrestres ont besoin de la lumière du soleil pour les éclairer le jour ; et pendant la nuit, un important réseau d’éclairage artificiel est utilisé. Rien de comparable dans la cité céleste : « la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe » (v. 23), bien suffisante pour tout éclairer ! L’Esprit précise que ses portes ne seront jamais fermées, « car il n’y aura pas de nuit, là » (v. 25).
 
 
                        Les habitants de la cité
 
            Ils seront tous « rois et sacrificateurs », comme le sont déjà tous les croyants aujourd’hui. On classe souvent les villes du monde selon le nombre de leurs habitants ; on y parle différentes langues et, hélas, la plupart de leurs habitants sont restés incrédules. Les habitants de la cité céleste sont, par les effets de la grâce de Dieu, en très grand nombre, et ils sont tous des croyants ! Notons que leur corps aura été transformé, rendu conforme au corps glorieux du Seigneur (Phil. 3 : 21) et tous parleront la même langue, celle du ciel.
            Dans cette cité aucune chose souillée, abomination ou mensonge, n’entrera. Tous ceux qui y habitent « sont écrits dans le livre de l’Agneau » (Apoc. 21 : 27).
 

                        Les bénédictions intérieures

            Dans la cité coule « un fleuve d’eau vive, éclatant comme le cristal » : il sort du trône de Dieu et de l’Agneau (22 : 1). Et au milieu de sa rue et du fleuve, de part et d’autre, se trouve « l’arbre de la vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois » ; ses feuilles sont « pour la guérison des nations » (v. 2).
            Dans toutes les villes ici-bas, les terribles conséquences du péché ne sont que trop visibles. Le chagrin se lit sur les visages, les cris de désespoir se font partout entendre. Les larmes coulent en abondance car la mort, salaire du péché est partout. En France, chaque jour, trois mille personnes entrent dans l’éternité. Leur sort, déjà fixé, les attend : une éternité de bonheur avec Christ, ou alors le malheur loin de Lui, pour avoir refusé d’accepter son grand salut offert depuis l’œuvre de la croix.
            Dans la sainte cité, « la mort ne sera plus ». Les premières choses sont passées. La joie règnera sans partage chez tous les rachetés. Dieu lui-même « essuiera toute larme de leurs yeux » (v. 4).

            Chers lecteurs, « le monde s’en va et sa convoitise » (1 Jean 2 : 17) ; tout ce qui nous entoure est destiné à être brûlé par le feu (2 Pier. 3 : 7). Seule, la cité céleste demeure ; elle est la part des rachetés à toujours.
            L’Eglise occupera d’ailleurs aussi une place toute particulière dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, autrement dit dans « l’état éternel ». Elle est à jamais l’épouse de Christ et descend du ciel, son appel et sa place étant entièrement célestes. Elle garde la fraîcheur d’une éternelle jeunesse, elle est préparée et ornée pour l’éternité « comme une épouse ornée pour son mari » (Apoc. 21 : 2). Sainte et irréprochable, elle ne montre pas trace de souffrance !
 
 
            Toutes ces scènes d’éternité, que nous entrevoyons déjà, devraient exercer sur chaque racheté une grande influence. Certes, c’est avant tout après son Chef, son Epoux, que l’Eglise soupire ! C’est de Lui que les rachetés, formant tous ensemble son épouse chérie, seront à jamais occupés. Mais en attendant que s’ouvrent à jamais ses portes, la sainte « cité » est rendue présente par la foi et le cœur du racheté peut, par avance, en jouir.
            Prenons courage, ceignons nos reins, la délivrance est proche : «  Que celui qui est juste pratique encore la justice, que celui qui est saint, soit sanctifié encore ». Le Seigneur dit : « Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre » (Apoc. 22 : 11-12).
 
 

                                                                                                 Ph. L        le 20. 09.11

 
 

Connais-tu cette cité,
La cité céleste ?
Dans ses murs tout est clarté,

Plus d’ombre funeste. 
pèlerins et voyageurs,
Ici-bas dans les douleurs,
toujours ce trésor nous reste,

La cité céleste.                       

                                                           Connais-tu cette cité,
                                                           La cité bénie ?
                                                           Ou tout est félicité,

                                                           Sublime harmonie.
                                                           L’Agneau seul est son soleil

                                                           Et son éclat sans pareil
                                                           Illumine et vivifie

                                                           La cité bénie.

D’or, de perles et d’azur
Est notre patrie !
Connais-tu le fleuve pur,
L’arbre de la vie ?

Plus de fardeaux à jamais,

Pour les élus tout est paix !

De Dieu, la cité chérie,

C’est notre patrie.

                                                           O Salem, repos si doux,
                                                           Mon cœur te désire !
                                                           Après son Chef, son Epoux,

                                                           L’Eglise soupire !
                                                           Etre à toujours devant toi,

                                                           Mon Seigneur ! Mon divin Roi,
                                                           Pour te chanter et te dire :
                                                           Mon cœur te désire.