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Notes d'une étude biblique sur le Saint Esprit (1)


La Personne du Saint Esprit
            Le Saint Esprit est une Personne
            L’action du Saint Esprit
 

            Au cours des prochains mercredis, nous proposerons la suite de cette étude biblique sur le Saint Esprit qui suit le plan suivant :
                    
- La Personne du Saint Esprit
                            . Le Saint Esprit est une Personne
                            . L'action du Saint Esprit
                    - Les diverses opérations de l'Esprit
                    - Les dons de l'Esprit
                    - La direction de l'Esprit
                    - L'unité de l'Esprit


La Personne du Saint Esprit

                        
Le Saint Esprit est une Personne

            Dans les Ecritures, Dieu nous est révélé comme un seul Dieu, en trois Personnes : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit. C’était inconnu dans l’Ancien Testament, mais cela nous a été révélé dans le Nouveau. Dieu s’est révélé progressivement. Il n’était pas connu comme Père, Fils et Saint Esprit avant que le Fils vienne sur la terre. Mais à partir de ce moment-là, la vérité de la trinité a été révélée ; c’est le fondement même de la foi chrétienne. On entend souvent dire que le Saint Esprit est la troisième Personne de la déité. Il est vrai que le Saint Esprit est parfois cité en troisième, mais cela ne veut pas dire qu’il est la troisième Personne, puisque cela suggèrerait que les première et deuxième sont plus importantes. Le Saint Esprit est une Personne divine, au même titre que le Père et le Fils, et égale à eux. Il n’y a pas de hiérarchie dans les Personnes de la trinité, qui sont un. C’est un mystère qui nous dépasse, mais une réalité révélée.
            Le Père est une Personne : Dieu le Père. Le Fils est une Personne : Dieu le Fils. Il n’est pas devenu Fils quand Il est venu comme homme sur la terre, il est seulement devenu visible pour les hommes ; il est Fils, d’éternité en éternité, sans commencement et sans fin. Le Saint Esprit n’est pas devenu une Personne quand Il est descendu sur la terre ; Il est d’éternité en éternité, c’est « l’Esprit éternel » (Héb. 9 : 14).
            L’Esprit de Dieu est mentionné dès le premier chapitre de la Genèse : « L’Esprit de Dieu planait sur la face des eaux » (v. 2). L’expression « Dieu créa » du verset 1 est intéressante. En effet, en hébreu, Dieu est un pluriel : Elohim, et le verbe « créa » est au singulier. Cela montre que plusieurs Personnes sont Dieu, dans une seule unité, puisque le verbe est au singulier. Il y a un verset semblable dans le Nouveau Testament : « les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Matt. 28 : 19) : il y a un seul nom, au singulier, pour trois Personnes, alors que pour trois Personnes, le substantif « nom » devrait être au pluriel. Cela suggère encore une fois l'unité des trois Personnes. Le baptême chrétien est donc au seul nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
            En 2 Corinthiens 13, il est dit : « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous ! » (v. 13). 1 Corinthiens 12 : 4-6 parle d’un même Esprit, un même Seigneur, un même Dieu, qui opère tout en tous. Ephésiens 4 : 4-6 dit qu’il y a un seul Esprit, un seul Seigneur, un seul Dieu et Père et Hébreux 9 déjà rappelé parle de « l’Esprit éternel ». Cela montre que si l’Esprit est éternel, ll est donc Dieu, puisque Dieu seul est éternel en Lui-même.
            Voyons ce qui est dit de cette Personne divine du Saint Esprit. L’Esprit est tout puissant (Rom. 15 : 13), Il aime (Rom. 15 : 30), Il pense et discerne les pensées (Rom. 8 : 6), Il intercède pour nous (Rom. 8 : 26), Il sonde et rend intelligent (Néh. 9 : 20), Il vivifie (Jean 6 : 63), Il convainc (Jean 16 : 8). Il a une volonté pour accorder les dons (1 Cor. 12 : 11), pour désigner des serviteurs (Actes 13 : 2). L’Esprit habite dans les croyants individuellement (1 Cor. 6 : 19) et dans l’assemblée tout entière (Eph. 2 : 22). Il peut être attristé (Eph. 4 : 30), Il peut même être éteint dans son activité (1 Thes. 5 : 19). Il peut être outragé (Héb. 10 : 29) et on peut lui mentir (Act. 5 : 3). En Actes 5, il est dit une fois qu’Ananias et Sapphira ont menti au Saint Esprit et une fois, qu’ils ont menti à Dieu, ce qui souligne encore que le Saint Esprit est Dieu.
            Le Seigneur Jésus a parlé plusieurs fois du Saint Esprit comme d’une Personne divine, et non pas d’un concept ou d’une influence. Il a dit par exemple : «Je ferai la demande au Père, et Il vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité » (Jean 14 : 16). « Il vous est avantageux que moi je m’en aille ; car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai » (Jean 16 : 7). « Je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité » (15 : 26). « Il vous conduira dans toute la vérité » (16 : 13).
            Le pronom personnel « il » peut se référer à un objet ou à une personne. La langue française a le même pronom dans les deux cas et ne permet pas de faire la différence, mais en grec le pronom est différent. Dans ce verset, quand le Seigneur parle du Saint Esprit, il emploie le pronom « Il » correspondant à une Personne. Ce Consolateur qu’Il allait envoyer est une Personne. L’expression : « un autre Consolateur » (Jean 14 : 16) est intéressante. Si, par exemple, je dis à un enfant : « Donne-moi ce livre, je vais t’en donner un autre », en français, on ne sait pas si cet autre livre est différent ou s’il est identique. En grec, le mot « autre » employé permet de faire la distinction. Quand le Seigneur dit à ses disciples : « le Père… vous donnera un autre consolateur », il s’agit d’une Personne divine qui a les mêmes caractères que Lui-même. Le Saint Esprit est réellement Dieu. Cela implique que le Saint Esprit, cet « autre Consolateur », ne va rien dire ou faire, en contradiction avec Christ qui est la Parole incarnée.
            Nous voyons donc clairement que Dieu le Saint Esprit est une Personne divine. Il est Dieu, pas moins que le Père et le Fils. Il n’est donc pas seulement une puissance, ou un mouvement vague en nous, comme beaucoup de chrétiens le pensent. S’il est dit que l’on peut attrister l’Esprit, cela prouve qu’Il est une Personne, car on n’attriste pas une influence. Il n’est pas une influence que les pauvres créatures que nous sommes pourraient utiliser selon leur bon plaisir. C’est nous qui sommes un instrument entre Ses mains et non pas l’inverse. En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes maintenant au service de Dieu pour qu’Il se serve de nous par la puissance de son Esprit qui est en nous. Nous n’avons pas d’ordre à Lui donner. C’est Lui qui nous utilise.
            Le Saint Esprit est une Personne qui a tous les caractères du seul Dieu vivant : Il est éternel (Héb. 9 : 14), Il n’a pas de commencement ni de fin ; Il est omniprésent, c’est-à-dire qu’Il est partout en même temps ; Il est omniscient, c’est-à-dire qu’Il sait toutes choses. « L’Esprit sonde tout, même les choses profondes de Dieu » (1 Cor. 2 : 10) ; Il est omnipotent, c’est-à-dire qu’Il est tout puissant ; rien n’est impossible à l’Esprit Saint – c’est par la puissance de l’Esprit que Christ a été ressuscité d’entre les morts.


                        L’action du Saint Esprit

            Chaque Personne de la déité a une action particulière ; il convient de distinguer ce que font les différentes Personnes divines. Par exemple, c’est le Père qui a donné son Fils, et non pas l’Esprit ; c’est le Fils qui est venu sur la terre (Jean 1 : 14) pour mourir sur la croix, et non pas le Père. Le Saint Esprit est envoyé par le Père et le Fils pour être le Consolateur (Jean 14 : 16 ; 16 : 7). Il a une tâche bien précise : celle de réconforter, d’exhorter, d’instruire (Jean 16 : 13 ; 16 : 14). Il est appelé « l’Esprit de vérité » (Jean 14 : 17). Il est non seulement la vérité, en Lui-même, mais Il opère selon la vérité. Il ne peut pas y avoir de contradiction entre l’Esprit de vérité et la Parole qui est la vérité, car la Parole est inspirée par l’Esprit. L’Esprit de vérité ne nous conduit jamais à faire quelque chose qui soit contraire à la Parole de vérité, que ce soit dans la vie personnelle, conjugale, familiale, ou la vie d’assemblée. Il ne conduira pas, par exemple, un croyant à se marier avec une incrédule et inversement, car la Parole dit : « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » (2 Cor. 6 : 14). S’il y a contradiction, c’est que nous ne sommes pas guidés par le Saint Esprit, mais par notre propre volonté. Si nos convictions vont à l’encontre de ce qui est écrit, nous devons les mettre de côté, car c’est la Parole de Dieu qui est vraie : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 : 17). L’Esprit de vérité ne peut pas être en contradiction avec la Parole de Dieu.
            Hélas, nous nous laissons souvent influencer et guider par nos sentiments ; nous ne discernons pas toujours si nous sommes conduits par nos sentiments ou par le Saint Esprit. Un point capital à retenir est que Dieu le Saint Esprit est l’Esprit de vérité qui opère toujours en accord avec la Parole de vérité.
            Certains pensent que l’action du Saint Esprit se manifeste par beaucoup d’agitation ; il y a de la vie, comme on dit. Mais toute cette vie, ne fait-elle pas appel aux sens et aux sentiments qui satisfont la chair ? Le Saint Esprit n’est pas venu ici-bas dans le but de nous satisfaire, mais pour que le Père et le Fils soient honorés et glorifiés. Si nous avons les sens spirituels exercés, nous comprendrons ce qu’est la direction du Saint Esprit dans une véritable réunion de culte, par exemple, où l’on est réuni au nom du Seigneur, où l’on est recueilli et où les cœurs sont fixés exclusivement sur le Seigneur.
            Le Saint Esprit convainc aussi le monde de péché. Il le fait par le moyen de la Parole de Dieu, en amenant une âme à reconnaître son état de péché, à confesser ses péchés et à se repentir devant Dieu.
            Envers nous croyants, il est dit : « L'Esprit de vérité… vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16 : 13). Le verset 14 est un verset-clé : « Celui-là me glorifiera ». C’est un point capital. A qui la gloire est-elle rendue ? Si à la fin d’une réunion, nous pouvons dire devant Dieu : « Toute la gloire a été rendue au Père et au Fils », c’est que le Saint Esprit a opéré. Mais si toute l’attention a été fixée sur un homme et sur son soi-disant ministère, on ne peut pas affirmer que c’est le Saint Esprit qui a agi.
            On aime bien les choses spectaculaires, visibles avec les yeux de la chair, mais attachons-nous aux choses qui ne se voient pas, qui sont éternelles, et qui sont bien réelles. La puissance avec laquelle agit l’Esprit n’est pas forcément visible. En Zacharie 4 il est dit : « Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit » (v. 6). Cela signifie : ni par la force et la puissance humaine, mais par le Saint Esprit. En 1 Rois 19, Dieu montre à Elie quelque chose de semblable : Il n’est ni dans le vent impétueux, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans la voix douce et subtile (v. 11-13). Nous avons souvent de la difficulté à discerner la voix de notre Dieu lorsqu’Il parle doucement et calmement à notre cœur.
            Le Saint Esprit n’est pas une puissance entre les mains des hommes pour qu’ils en fassent ce qui est bon à leurs yeux. En Actes 8, quand Simon le magicien, qui faisait des choses spectaculaires, voit les disciples faire des prodiges, il vient vers Pierre : « Or Simon, constatant que l’Esprit Saint était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi ce pouvoir à moi aussi, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint » (v. 18-19). Pierre lui répondit : « Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as pensé acquérir avec de l’argent le don de Dieu. … ton cœur n’est pas droit devant Dieu » (v. 20-21). Simon le magicien voulait posséder un pouvoir que les autres n’avaient pas, pour exercer une influence surnaturelle. Or l’Esprit Saint n’est pas une influence surnaturelle donnée aux hommes pour faire du spectacle. Par ailleurs, il n’a pas été confié aux hommes de choisir à qui Le communiquer par l’imposition de leurs propres mains. C’est ce que voulait faire Simon le magicien. Encore aujourd’hui, dans la chrétienté, certains croyants espèrent recevoir l’Esprit Saint de la part d’un homme qui aurait la prérogative de communiquer l’Esprit Saint : c’est une prétention illusoire !
            En venant à la foi, en acceptant le Seigneur Jésus comme Sauveur, une nouvelle nature nous est donnée. Cette nouvelle naissance est opérée par l’Esprit : « né de l’Esprit » (Jean 3 : 5-8). L’Esprit Saint nous donne une nouvelle nature, mais Lui-même n’est pas la nouvelle nature. Cette nouvelle nature, conforme à l’image de Christ comme Homme sur la terre, est créée - c’est une nouvelle création. Cette nouvelle nature a le désir de plaire à Dieu mais elle n’a pas de puissance en elle-même pour agir. Elle a besoin du Saint Esprit pour agir. La nouvelle nature doit être nourrie. C’est le Saint Esprit qui la nourrit par la Parole. Dieu crée en nous une nouvelle nature comme un récipient pur (elle ne peut pas pécher : 1 Jean 3 : 9), pour pouvoir recevoir le Saint Esprit, Dieu lui-même en Esprit, venant faire son habitation dans notre corps.
            Il nous est dit qu’Il ne parlera pas indépendamment du Père et du Fils : « J’ai encore beaucoup à vous dire ; mais vous ne pouvez pas le supporter maintenant. Quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de par lui-même [Il n’est pas indépendant des autres Personnes de la divinité] ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera ce qui va arriver » (Jean 16 : 12-13). Le Saint Esprit ne cache rien. Juste avant, le Seigneur avait dit à ses disciples : « Il vous est avantageux que moi je m’en aille » (v. 7). Le terme « avantageux », en grec, veut dire - entre autre - assembler. Le Seigneur avait enseigné aux disciples beaucoup de choses qu’ils n’étaient souvent pas capables de comprendre, car leurs pensées étaient aux choses de la terre. Le Saint Esprit allait maintenant assembler ces pièces du puzzle de la Parole de Dieu, pour nous donner de la comprendre dans son ensemble. L’Esprit nous ouvre les Ecritures et nous rend capables d’y voir Christ comme Dieu le voit. C’est Lui qui les a inspirées, ou insufflées : « Toute écriture est inspirée de Dieu » (2 Tim. 3 : 16), « la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2 Pier. 1 : 21). Les apôtres parlaient « en paroles enseignées de l’Esprit » (1 Cor. 2 : 13). C’est un Esprit de vérité, c’est une Parole de vérité. L’Esprit veut nous conduire dans la vérité pour nous enraciner dans la Parole de Dieu, afin de comprendre les choses profondes de Dieu, et les gloires de Christ.
            La Parole de Dieu nous montre que c’est par le Saint Esprit que le Fils est glorifié : « Celui-là me glorifiera » (Jean 16 : 14) et que le Père est adoré (Jean 4 : 24 ; Phil. 3 : 3). La gloire et l’adoration sont rendues au Père et au Fils par l’opération du Saint Esprit dans les rachetés. C’est pour cela que le Saint Esprit est venu sur la terre ; il faut donc que nous Lui laissions toute la place pour que le Père et le Fils soient glorifiés.
            La gloire est rendue au Père et au Fils par le Saint Esprit, mais l’Ecriture ne montre pas qu’on doit rendre hommage, gloire et louange au Saint Esprit, ni en prières, ni en cantiques. Quand Il opère en nous, Il n’attire jamais l’attention sur Lui-même mais sur Christ ou le Père. Si l’on ne rend pas hommage au Saint Esprit, combien moins à un homme ! Chaque fois que l’homme est exalté, cela ne vient pas de l’Esprit. Il faut toujours vérifier si ce qui est dit ou fait est en accord avec la Parole de Dieu et glorifie le Seigneur. Est-ce Christ ou l’homme, qui est mis en avant ?
            L’Esprit Saint nous donne des certitudes. Par exemple, c’est par Lui que nous avons l’assurance du salut éternel de notre âme, et la certitude d’être enfants de Dieu. Cela nous rend stables et nous affermit dans la Parole de Dieu. Nous devons être enracinés dans la Parole et dans l’amour de Dieu, avec des convictions fermes, non pas fondées sur des raisonnements humains, mais sur ce que l’Esprit nous communique de Christ dans les Ecritures. Etant ainsi nourris spirituellement, nous nous fortifions et devenons fondés dans la Parole de Dieu, par la foi. La Parole nous dit : « Nous marchons par la foi, non pas par la vue » (2 Cor. 5 : 7). Nous sommes facilement impressionnés par ce que nous voyons, mais c’est par la foi que nous devons avancer. Cette foi puise sa force dans l’Esprit Saint qui est en nous, et dans la Parole dont nous nous nourrissons. En marchant conformément à ces convictions, notre vie est alors établie sur le Roc.
            Nous devons veiller à ne pas être guidés par nos sentiments en pensant que c’est l’action de l’Esprit. Ce n’est pas parce qu’une chose nous semble bonne qu’elle est forcément opérée par l’Esprit, et ce n’est pas parce qu’une chose ne nous semble pas bonne qu’elle n’est pas opérée par l’Esprit. Ce serait faire de nos sentiments la mesure de référence, or nous sommes si versatiles ! Nos sentiments ne sont pas forcément formés par l’Esprit. Ils peuvent varier avec les circonstances ; ce sont des sables mouvants. Aujourd’hui, étant en bonne santé, je peux être heureux, et demain, si je suis malade, je peux être découragé. Or, que l’on soit malade ou en bonne santé, l’Esprit peut opérer pour la gloire de Dieu. Le Saint Esprit n’a pas été envoyé pour que nous nous sentions bien, mais afin que le Père et le Fils soient glorifiés.

 

A suivre