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La Bible parle de vous…. et de moi (2)


Burn-out 
Maladie
L'insatisfaction
 

Burn-out

            « Je suis comme un homme qui n'a pas de force, gisant parmi les morts, comme les tués qui sont couchés dans le tombeau… Je suis enfermé, et je ne puis sortir… Je ne sais où j'en suis » (Ps. 88 : 4, 5, 8, 15).

            Burn-out… Voilà bien un mot à la mode. Mais s'il en est ainsi, c'est qu'il renvoie à une réalité. Ce terme anglais désigne un état d'épuisement, souvent dû à une activité professionnelle intense. Si le mot est à la mode, la maladie, elle, n'est pas nouvelle, puisque… la Bible la décrit déjà dans des textes vieux de plusieurs milliers d'années ! Ainsi, Héman, dans le Psaume 88 - et moi avec lui, et peut-être aussi vous avec lui ! -, ressent une lassitude extrême : il n'a plus de forces, il est comme mort, sujet à des angoisses, il se sent enfermé et, de toute façon, il n'ose plus sortir. Il a même prié, mais apparemment sans succès… Une surcharge de travail, accompagnée de soucis dont on ne sort pas, et voilà qu'on se sent « vidé », et qu'on broie du noir.
            Cependant, lorsque la Bible parle d'un problème, elle nous dit comment Dieu veut le résoudre. Le psaume cité mentionne aussi un Dieu de salut. Oui, Dieu sauve, même des situations désespérées ! Mais alors, pourquoi avons-nous l'impression, parfois, qu'Il nous laisse sans réponse ? Peut-être pour éprouver notre confiance en Lui, alors que souvent nous L'invoquons seulement quand nous sommes dans la détresse. Il voudrait tant que nous Le connaissions comme un Père qui prend soin de ses enfants, qui s'intéresse à tous les détails de leur vie, plutôt que comme un distributeur automatique de délivrances, sans qu'il y ait de relation directe avec Lui !
            Continuons à crier à Lui, au nom de Jésus, avec la certitude qu'Il nous répondra en son temps et de la meilleure façon qui soit.

            « Tu garderas dans une paix parfaite l'esprit qui s'appuie sur toi, car il se confie en toi » (Es. 26 : 3).


Maladie

            « L'Eternel le soutiendra sur un lit de langueur. Tu transformeras tout son lit, quand il sera malade. J'ai dit : Eternel ! use de grâce envers moi, guéris mon âme » (Ps. 41 : 3-4).

            Difficile de parler de la maladie… lorsque la souffrance physique est là, lorsque les forces diminuent, quand le médecin a du mal à rassurer… quand on aimerait ne plus souffrir, qu'on voudrait guérir, reprendre ses activités, profiter de ses proches, quand on subit même les propos de visiteurs maladroits pour exprimer leur sympathie…
            Ceux qui sont malades peuvent trouver dans la Bible des expressions ou des récits qui correspondent à ce qu'ils vivent, à leurs appréhensions. Dieu aura alors une parole pour leur donner du courage, les consoler.
            Il ne guérira pas forcément, bien qu'Il puisse le faire. Il est souverain et n'a pas d'explications à nous donner.
            Cependant, je trouve dans la Bible des paroles réconfortantes. Quelle que soit l'issue de la maladie, Dieu veut que le malade fasse l'expérience de sa présence et de ses soins. Il est Celui qui comprend le mieux la personne qui souffre, et qui a le pouvoir de la soutenir.
            Il y a pourtant une guérison qui peut être certaine, c'est celle de l'âme. Jésus est venu sur la terre comme le divin Médecin. S'Il a guéri des maladies physiques, Il a surtout voulu nous sauver de la maladie mortelle qu'est le péché. C'est d'abord cette guérison qu'il faut désirer, parce que nous en avons tous besoin, et qu'elle est assurée à tous ceux qui la Lui demandent.


L'insatisfaction

            « Il nous souvient du poisson que nous mangions en Egypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux… et maintenant notre âme est asséchée ; il n'y a rien » (Nom. 11 : 4-6)

            Ah ! c'était tellement mieux avant ! C'est ce que disent les personnes dont il est question dans les versets ci-dessus. Pourtant, elles avaient été sauvées d'un pays dans lequel elles étaient esclaves, et se dirigeaient vers un lieu où la vie serait plus facile. Mais elles n'étaient pas satisfaites pour autant, et se plaignaient. Elles se plaignaient même de Dieu ! Comme s'Il les avait trompées en leur promettant monts et merveilles !
            C'est comme moi. Comme vous aussi, peut-être ? Il est bien sûr normal de ne pas aimer les difficultés. Mais sommes-nous au moins satisfaits de ce qui va bien, savons-nous le voir et l'apprécier ? Moi, pas forcément. Et souvent cette insatisfaction va de pair avec un sentiment d'injustice : pour les autres tout va mieux ! Ils ont de la chance, eux ! Et pourtant, ils ne sont pas meilleurs que moi !
            La Bible nous dit que Dieu a voulu nous sauver par Jésus Christ d'un état de misère profonde, d'un chemin qui nous conduisait même à la perdition. Il nous faut accepter cela par la foi. Mais ensuite, ce Dieu qui nous a donné la vie ne prendra-t-Il pas aussi soin de nous, dans tous les détails de notre existence ? Il n'a pas promis que celle-ci serait facile, mais Il nous dit qu'Il sera là pour nous aider, un pas après l'autre, et que le but vers lequel Il nous conduit sera un bonheur parfait et définitif, avec Lui. Peut-être me faut-il, nous faut-il, accepter de ne faire qu'un pas après l'autre, heureux d'avoir été sauvés de la mort éternelle par Jésus Christ, et heureux d'avancer avec Lui.

            « Le Dieu de toute grâce… vous affermira, vous fortifiera, et vous établira sur un fondement inébranlable » (1 Pier. 5 : 10).


« La Bonne Semence » (février-mars 2018)-  www.labonnesemence.com