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Quelques questions de la Bible (4)


Que fais-tu, dormeur ?
Une femme vertueuse… qui la trouvera ?
Qui dites-vous que je suis ?
Qui lui a donné le premier ?

 

Que fais-tu, dormeur ?

            « Jonas était descendu au fond du vaisseau… et dormait profondément. Et le maître des rameurs s'approcha de lui, et lui dit: Que fais-tu, dormeur? Lève-toi, crie à ton Dieu ! » (Jon. 1. 5-6).
            « (Nous avons été) créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous marchions en elles » (Eph. 2 : 10).

            Cette question surprend un homme au cours de son sommeil. Jonas dort au fond du bateau qui le conduit loin de son pays. Il pense pouvoir échapper à Dieu. Mais comment échapper à Celui qui voit tout ?
            Jonas est un serviteur de Dieu, un prophète qui a reçu une mission particulière : porter aux habitants de Ninive un message solennel : « Encore quarante jours, et Ninive sera renversée » (Jon. 3 : 4). A cause de sa bonté, Dieu veut les avertir avant que le jugement ne les atteigne, pour qu'ils puissent se repentir et que la grâce leur soit accordée.
            Jonas l'a bien compris, mais il craint de perdre sa réputation de prophète si le jugement qu'il doit annoncer ne s'exécute pas à cause de cette grâce. Il refuse donc d'obéir et choisit la fuite. C'est au fond du bateau que Dieu trouve Jonas, et pour l'amener à se repentir, Il se sert de marins qui ne connaissent pas Dieu.
            Au cours de ma vie, n'y a-t-il pas parfois des fuites motivées par le désir d'échapper à ma responsabilité ? Sans aller jusqu'au bout de la terre, je voudrais me dérober à mon devoir. Les bonnes raisons que j'invoque trahissent ma mauvaise conscience. Je peux alors choisir de me cacher ou de m'étourdir jusqu'à perdre conscience de la présence du Seigneur. Mais la voix divine s'adresse à moi : « Que fais-tu, dormeur ? ». Le Seigneur place sur notre chemin de nombreuses occasions de témoigner pour lui. Ne suivons pas le chemin de Jonas, mais disons plutôt : « Me voici, envoie-moi » (Es. 6 : 8).


Une femme vertueuse… qui la trouvera ?

            « Une femme vertueuse ! Qui la trouvera ? Car son prix est bien au-delà des rubis. Le coeur de son mari se confie en elle, et il ne manquera point de butin » (Prov. 31 : 10-11).
            « Nombre d'hommes proclament chacun sa bonté ; mais un homme fidèle, qui le trouvera ? » (Prov. 20 : 6).

            Qui sera mon épouse ? Qui sera mon mari ? Jeunes chrétiens, cette question est souvent difficile, aussi j'aimerais vous encourager en vous racontant trois souvenirs.
            Au matin d'une noce, comme la mariée venait d'apparaître, un de mes neveux m'a soudain demandé : « Comment tu as fait pour trouver Taty ? ». Pris au dépourvu, je lui ai répondu : « Je l'ai demandée au Seigneur, et Il me l'a donnée », et j'aurais pu ajouter : « et Il m'a donné à elle ». Bien des croyants pourraient faire la même réponse. Cher jeune, demande d'abord à Dieu si c'est pour toi le moment de penser au mariage, puis demande-Lui d'être dirigé vers le conjoint qu'Il conduira vers toi.
            Le deuxième souvenir est un conseil de mon père : « Une fois que tu auras demandé au Seigneur de te diriger, sache qu'Il formera tes propres sentiments pour te montrer le chemin ». Bien sûr, pour cela il faut ne pas laisser son cœur s'attacher à quelqu'un qui n'est pas croyant. Il faut aussi garder ses sentiments purs et demander au Seigneur d'en éclairer les motifs. En effet le mariage chrétien doit être « dans le Seigneur » et il est heureux que les époux aient une même maturité spirituelle. Patient, paisible, chacun doit s'assurer de l'approbation du Seigneur dans ce chemin.
            Un dernier souvenir : Alors que je pensais à me marier, un ami a ouvert ma Bible et m'a lu, dans un chapitre qui parle du mariage : « Je voudrais que vous soyez sans inquiétude » (1 Cor. 7 : 32). Le Seigneur désire que nous restions dans sa paix, en Lui confiant tout, car Il « prend soin de nous » (1 Pier. 5 : 7).


Qui dites-vous que je suis ?

            « Jésus… interrogea ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme ? » (Matt. 16 : 13).
            « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matt. 16 : 15-16).

            Jésus a posé un jour cette question à ses disciples. Et chacun doit se la poser pour lui-même : qui est Jésus ?
Pour trouver la réponse, lisons les évangiles. Nous y découvrons que Jésus est un homme, qui a eu faim et soif, qui a été fatigué. Il a connu les larmes, comme aussi le rafraîchissement et la joie.
            Mais nous découvrons que Jésus est unique et se révèle comme étant plus qu'un homme. Il a déclaré être le chemin vers Dieu. Pas un chemin, mais le chemin (Jean 14 : 6). Il a dit qu'Il donnait la vie éternelle (Jean 10 : 28). Il a affirmé aussi avoir le pouvoir de pardonner les péchés (Marc 2 : 7, 10). Il a annoncé qu'Il serait le Juge de toute l'humanité (Jean 5 : 22) et qu'Il ressusciterait tous les hommes au dernier jour, soit pour la vie, soit pour le jugement. Il a dit encore qu'Il donnerait sa vie pour racheter beaucoup de personnes.
            Qui est-Il donc ? Il n'est pas simplement un homme qui s'approche de nous, ni même le plus grand homme qui ait jamais existé. Il n'est pas non plus seulement un sage extraordinaire, ni un merveilleux médecin. Il est Dieu. Jésus vient vers nous comme un homme, mais avec l'autorité d'une Personne divine. Il est le Messie, l'Envoyé de Dieu le Père.
C'est en recevant ce fait, en croyant que Jésus est le Fils de Dieu et qu'Il est mort à notre place, que nous recevons la vie éternelle. Le croyez-vous ? Il veut aussi être votre Sauveur.


Qui lui a donné le premier ?

            « Qu'as-tu, que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu ? » (1 Cor. 4 : 7).
            « … afin que personne ne se glorifie devant Dieu » (1 Cor. 1 : 29).
            « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Cor. 9 : 15).

            Emerveillé par la sagesse et la grâce de Dieu, l'apôtre Paul s'écrie : « Qui a donné à Dieu le premier, pour qu'il lui soit rendu ? » (Rom. 11 : 35). En fait, aucun homme n'est en mesure de donner le premier à Dieu, en sorte que Dieu lui doive quelque chose en retour. Dieu n'est redevable à personne. Et s'Il donne libéralement et gratuitement, c'est selon sa volonté souveraine. Il est « le Dieu de toute grâce » (1 Pier. 5 : 10).
            Cela met l'homme, créature de Dieu, à sa juste place devant Celui « donne à tous vie, respiration et absolument tout » (Act. 17 : 25). La vie, les facultés, et tout ce que Dieu a estimé bon de me donner, je le lui dois. Ce que, dans sa sagesse, Il a estimé bon de ne pas me donner, je n'ai pas à le revendiquer, comme un droit que Dieu refuserait de me reconnaître.
            Vous qui pensez avoir acquis une belle situation grâce à vos efforts et votre intelligence, avez-vous répondu à cette question toute simple, posée par Job autrefois : « Qui donna l'intelligence à l'esprit ? » (Job 38 : 36). La santé qui vous a permis de travailler, l'avez-vous davantage méritée que votre voisin, ou que celui qui est couché sur un lit d'hôpital ?
Comblé par son Créateur, l'homme est devenu pécheur et malheureux, pour avoir désiré autre chose que ce que Dieu lui avait donné. Alors, ému par sa misère, Dieu a fait à sa créature révoltée, indigne, un don suprême : Il lui a donné son Fils unique et bien-aimé comme Sauveur (Jean 3 : 16). Don gratuit, qu'il suffit d'accepter comme tel !


Extraits du calendrier « LA BONNE SEMENCE » - www.labonnesemence.com